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issu de l'atelier d'écriture
Sous un saule centenaire, au sommet d’une montagne
Le poète tire ses SLAM de la joie qui le gagne
Son amour pour les siens est tellement sincère
Qu’il puis l’inspiration au fond de ses viscères
Par un soir de grand vent, les hautes herbes se couchaient
Et les arbres dansaient la salsa, tant ils bougeaient
Le poète croyez moi fit une grande rencontre
Un voyant lui dit : « viens mon fils que je te montre »
Le voyant lui montra tous les malheurs du monde
D’orient en occident, que de visions immondes,
Toi, mon poète, tu va avoir le privilège
Que l’amour et tes SLAM servent de sortilège
Chaque texte de ta plume, sera réalisé
Chaque souhait de ton cœur, leur saura exaucé
Puis le vent se calma, le voyant disparut
Le poète s’empressa de dire dans toutes les rues
L’histoire si peu probable, semblait convaincre personne
Le poète eut l’idée d’écrire ce qu’il affectionne
Il slamat sur la fleurs qu’ils voulaient voir partout
Et les roses poussèrent, remplacèrent les mange-tout
Dev’nu ainsi prophète il slamat sans relâche
Décrire son amour n’était pas une lourde tache
Il fit tant de bonheur, de ses SLAM généreux
Qu’il avait fini par rendre le village heureux
Alors il se souvînt de cette affreuse vision
Et si c’était pour lui sa véritable mission
Il suffirait d’écrire l’amour qu’il porte aux hommes
Pour que les guerres cessent et que la paix résonne
Le voila donc parti, accomplir son devoir
Sans se douter une seule seconde de ce qu’il allait voir
Voyager sans relâche, Sydney, Londres, Montréal,
Peux importe les lieux, pour lui c’est l’idéal
En Arrivant aux portes des grandes mégalopoles
Il découvrit l’ampleur de ce monde qui s’affole
Les hommes fous du volant s’insultant constamment
La canaille qui t’attend à chaque croisement.
Pour la première fois, il ne parvenait pas
A éprouver autre chose que l’envie du trépas
Il n’y avait pas d’amour, il n’ y avait pas de joie
Impossible d’écrire il essaya une fois
Mais quand son cœur parla, son cœur tellement aigri
c’est la mort des canailles, que sa plume écrivit.
Et comme une hécatombe, beaucoup d’entre eux moururent
Mafieux chefs d’état et beaucoup d’autres ordures
Certains avaient tués, d’autres trichés aux urnes
Et d’autres avaient volé lors d’escapades nocturnes
Le poète déchaîné, les tuait un à un
Sa soif d’épuration devenait alors sans fin
Tous ces hommes étaient l’incarnation du mauvais
lui n' se rendait plus compte des victime qu’il faisait
Et quand son secret d’écriture fût découvert
Ils décidèrent d’en finir et ainsi le faire taire
Il fût traqué, chassé, et puis un jour coincé
Pris dans l’un des viseurs, de ces tireurs d’élites
Il regarda ses SLAM sur son village natal
Et c’est le cœur serré, qu’il encaissa les balles
Dernière modification par seb de blancmesnil (10-12-2008 16:17:49)
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c'est une belle et terrible histoire que tu nous contes là , c'est poignant, j'aime bien ce slam
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quand on sait les mots de départ, quelle imagination!
et comme dit Mellow, c'est poignant..
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mais les projectiles se heurterent a un coeur si serré
a un thorax plus dur que le cuir par toutes les larmes versés
un simple regard suffit a dissuader les pires mercenaires
car dans ses yeux se refletait l'indifference de l'enfer sur terre
blasé de tant de voyages et surtout interieur
il souriait en repensant a la maxime de scully et mulder
la verité est ailleur..reprenons donc la route
tant de slams et d'etats d'ame ne tiendrons pas dans la soute
cerveau comme chambre de detention qui resonne
que sa detresse capitonne emprisonne
une camisole l'isole entre alzeihmer et parkinson
au secour!!mais y'a personne?? personne!!
tremblant de peur de decouvrir demain
la memoire defaillante a grand coup de destins
ex oreille attentive une legende raconte qu'un jour
il arborait un sourire mais victime des vrais cons des vautours
effacé de son visage remplacé maintenant
par rides tremblements calvitie cheveux blancs
désolé d'avoir repris la suite mais j'en ai connu un comme ca
du moins je me plais a penser qu'un jour il ressemblait a ta saga
il vit dans un carton une banlieux ou un asile
il parle seul et le bien pensant l'appelle sdf ou debile
tres costaud ou bien senile
bien trop fier pour tendre la sebille ou sur lui meme se recroqueville
trop d'escarres trop d'ecarts trop d'a la tienne etienne
mais toujour un morceau de trop pour un compagnon ou sa chienne
tellement fidele!!le passant la plaindras.
choyé chaque instant 100 fois plus qu'a la spa
elle le defend la nuit le console le jour
compense la chaleur de son duvet et si ca c'est pas de l'amour...
bon desolé de mon intervention veux pas pourrir ton post
mais pour une fois que ca m'inspire au pire tu mettras au compost
avec un peu de chance ca donneras de plus jolies fleurs au printemps
on les mettras sur la fosse commune en slammant si t'es partant
bon désolé impro sans relire comme d'hab mais ca m'inspirais c'est rare..au pire j'efface sans probleme
ps j'ai relu je corriges un peu..tu me diras au final
Dernière modification par mailgibson (10-12-2008 21:20:21)
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N'efface surtout pas , mail !!!
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qu'un de mes textes t'inspirent, c'est cool ! pas de problème mail!
en plus y a qualité !
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qualité peut etre pas mais spontaneité ;)clin d'oeil mon pote;)
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mailgibson a écrit:
qualité peut etre pas mais spontaneité
les deux mon capitaine
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Belle épopée, début par l'un et la suite par un autre, ça pourrait faire un film ou une BD dans le genre fantastique.
De la bonne matìère à reflexion ou à d'autres inspirations.
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Pierre K a écrit:
Belle épopée, début par l'un et la suite par un autre, ça pourrait faire un film ou une BD dans le genre fantastique.
c'est marrant, ça....parce que j'ai pensé au "fléau" de Stephen King en les lisant...
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je suis toujours impressionnée par la qualité des textes que tu sors en atelier d"ecriture; non que tu sors tout court !
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rattrapant mon retard je viens de découvrir cette histoire haletante !!!
bravo Seb ...et bravo Mail !
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