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Ça commence des le reveil
Quand c'est pas au milieu d'la nuit
Pour une histoire de lumiere qui veille
Ou d'une fuite , un pipi au lit
J'ai pas poser un pied a terre
Qu'ils viennent me lever du lit
Et les diables de mon p'tit paradis
Me font vivre des moments d'enfer
Et j'avoue que malgré leurs gueules d'anges
L'envie des les gifler parfois me démange
Des l'matin faut essuyer les cris et les pleurs
A peine sortit du lit , faut r'garder l'heure Qui fuse
Heureusement leurs sourire me mette de bonne humeur
Alors que m'font bouillir les esquives et leurs Ruses
J'veux pas mettre ces chaussettes elle sont pas belles
Et je veux pas non plus d'gilet dehors y'a trop de soleil
En plus ces chaussures la, je ne les aimes pas
Achète moi en d'autres je t'ai déjà dis papa !
Attends deux minutes , avant d'aller a l'école Faut que j'aille faire caca
Parce que ma maitresse d'école Ne me l'autorisera pas
Et puis j'ai pas pris mon petit déjeuner
J'étais trop occupé avec les dessins animés
En plus je me suis pas habillé
Maman tu pourrais me coiffer?
Et voila, il commence a peine a faire jours
Que déjà les mômes nous mettent a la bourre
Ils ont cette capacité a décupler le stress
Manquerai plus qu'un sermon d'la maitresse
Ça y est un petit peu de tranquillité
A l'école les p'tit diables sont maintenant enfermés
Et on est déjà bien en retard pour aller au travail
Ah vraiment merci les petites canailles
Mais déjà il nous tarde de les récupérer
Histoire de retrouver notre destin animé
si notre journée nous a dégouter
Il reste le plaisir de partager le gouter
Avec eux impossible de regarder le journal
Comme le monde, a la maison c'est la bacchanale
Quand on fait le ménage , ils dérangent tous en 2/2
C'est la qu'on s'dit la vie a deux c'était mieux
Mais il arrive que le monde revienne a la paix
Quand les petits soldats de joies déposent les armes sur l'oreiller
L'armistice est des fois de courte durée
Quand l'un prend a l'autre les jouets
Quand a nous on ne profites plus de la chambre a coucher
De fatigue, on s'endors dans le canapé
D'toutes manières c'est pas bien dérangeant
Puisqu'on habite chez nos enfants
Dernière modification par mmagweno (13-04-2011 00:13:59)
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on a les mêmes z'enfants, z'ou quoi ?????????
j'adore !
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lol, tous les parents s'y retrouvent! Bravo!!
On habite chez nos enfants, bien vu!
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Je vois que les chaussettes et les chaussures trop moches sont là pour toi aussi!
=)
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+1
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Bah +1 avec les parents ici
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Ah mmagweno, tu as eu le temps d'écrire un slam !
et bien bravo de mettre à plat toutes ces galères endurées, et pourtant quels plaisirs de les avoir autour de soi. Car il y aura un moment où tu voleras au-dessus des nuages, et le silence d'une maison vide est assourdissant.
Ce n'est pas mon cas, mes jeunes ont migrés de la chambre au garage, et depuis c'est poste à arc, marteau, ponceuse, un autre slam à réaliser quoi !
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pour les parents, un texte que j'adore et que j'avais mis dans les textes coup de coeur:
il est sur Marlène Jobert, qui était venue présenter sur France Inter le CD de ses contes pour enfants
Chère Marlène Jobert,
mon fils va bientôt avoir 12 ans.
4371 nuits se sont écoulées depuis sa naissance.
4371 tombées du jour où j’ai précautionneusement rentré ma progéniture au garage, mis mon gamin sur cales, tous phares éteints, freins relâchés, appui-têtes en position basse,moteur coupé,
4371 séances d’une vie d’ange, lavage, séchage, couchage, endormissage,
4371 tentatives de sacrifice au dieu des songes, le roi sommeil, Sa Sainteté Soporifique Morphée, paupières de plomb, rideaux baissés et poings fermés,
4371 confidences sur l’oreiller, conférences au sommier, incontinences sur le matelas, alèse Blaise,
4371 nuits de baby-sept heures, baby huit heures, baby neuf heures, baby il est tard, demain tu as école, laisse cette console, viens que je te console,
4371 pyjamas enfilés, draps bordés, couettes relevées, boîtes à musique enclenchées, mobiles propulsés, veilleuses allumées, portes entrebâillées,
4371 verres d’eaux posés sur la table de nuit,
4371 objets transitionnels, et peluche, si affinité... des doudous pour dodo, des dadas, des toutous, des titis, des nounours, des bombons roudoudous, des guilis, des totos, du lolo,
4371 nuits à essayer d’endormir la chair de ma chair à la berceuse, à la flûte traversin, à la perceuse à effusion, au chalumeau onirique, à l'affectueuse, à la câlineuse, à l’étreigneuse, à la bichonneuse,
4371 nuits à jouer les distributeurs de baisers, les tirettes à poutous, les grossistes en bécots, à noyer mon mioche sous une marée de caresses, pauvre oiseau bisouté, cloué au lit, bête de somme condamnée à la chambre noire, au pelochon d’'exécution, à dix bonnes heures de caveau forcé,
4371 nuits à faire l’allumeur de rêves, l’éteigneur de cauchemars, la mouche tsé-tsé, le pourvoyeur de moutons à compter, un mouton, deux moutons, trois moutons, oh un bouton, deux boutons, trois boutons, une rougeole, une angine, une coqueluche, dansons la scarlatine viv’ l’éruption des boutons ! Et un pédiatre pour la chambre bleue, un !
4371 nuits à déverser sur mon marmot des pelletées de sable, poussières d’étoiles, cheveux d’ange, sable émouvant, sable d’abordage, sable de cavalerie, dors mon petit, le marchand de sable est passé, et le négociant en gravier, et le trafiquant de cailloux, la petite souris, le père fouettard, le père Noël, le réparateur de chagrins, l’oublieur de tracas, l’effaceur de cafard, notez que je joue tous les rôles, pour la beauté du geste, mais sur les 4371 nuits, il y en a bien 3880, au bas mot, où c’est sa mère qui a assuré, c’est ce qu’on appelle royalement le partage des taches,
4371 nuits à réveiller les fées, les fantômes, les ogres, les dragons, les lutins, les sirènes, tous intermittents du spectacle nocturne, à convoquer tout ce beau monde au dessus du couffin, puis du berceau, puis du petit lit à barreaux et maintenant du grand lit avec un matelas de 90 et une couette Corto Maltese, à faire jouer à tous ces noctambules des histoires à dormir couché, les contes des quatre mille trois cent soixante dix et une nuit, le vilain petit cagnard, la petite sirène schizophrène, les zombis neufs de l’'Empereur, la petite fille aux amulettes, les contes
d’Andersen, les contes de Malaussène, les contes de Peter Hansen, les contes de Robert Hossein, les contes de Grimm, les contes de Grimaldi, Stéphanie, la petite fille aux amourettes, Régnier du soir espoir, le petit Prince Albert, les contes de Grimbergen, le grand houblon avec une saumure noire, les brasseries de Morphée, la cuve de l’Oncle Tom, dis-moi gros grand gras grain d’orge, la vilaine petite canette, la blonde, la brune et le titubant, les contes d’apéro, le petit napperon rouge, le saboté, la belle au boa dormant, cent grillons, niqué à la croupe, étriqué à la coupe, Rivoyre et Carret à la soupe, piqué à la schnouff, Perrette et le beaujolais, la chignole et l’oiseau mécanique, Hansel en bretelles, Blanche nem et les sept vietnamiens, chasse-neige et les sept chemins, saint-siège et les sept nymphes, Blanche poudreuse et les sept dealers, blanche hermine et les sept mannequins, les contes d’apothicaires : la pipelette et le compte-gouttes, le tour de l’éther en 80 nuits, les contes pour insomniaques, le somnifère et la gélule, il était un p’tit valium, pirouette, cacahuette, neuroleptiques-tac-tic-tac, sirops pour dormir, comprimés pour pioncer, pilules pour en écraser, ampoules pour éteindre, tisanes qui plombent, les contes éternels, l’Illiade et l’Odyssée, Homère m’a tué, Ulysse au pays des merveilles, Alice au pays des cartes vermeils, Syphilis au pays des mémères vieilles, Hélice au pays des Messerschmidt, Tintin et le capitaine paddock, Rintintin et Mouloud, les contes de l’'Etat, le bon roi Raffarin, le Chirac des villes et le Chirac des champs, le Sarkhozy buté,
et ce soir, la 4372ème nuit, où mon fils va me voir débarquer dans sa chambre avec votre livre CD, Palomita Jobert, et les yeux grands ouverts, éberlué, il me verra m’endormir dans son lit, en suçant mon pouce, bercé par la voix de mes trente ans, la voix enfouie de l’inusable « Love love « du Passager de la pluie, petite pomme rousse craquante que je croquais crue dans mes rêves, vous faisiez un beau métier pour les grands, Marlène Jobert, et vous faîtes maintenant le même beau métier mais pour les petits : marchande de fables...
VINCENT ROCA
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j'adore ton thème, les enfants ça inspirent grave, et avec de l'humour sa marche bien. Un de ces 4 j'écrirai bien moi aussi sur les enfants avec lesquels je travaille, ce sont des mines d'inspiration!
Ta chute est bien trouvé aussi!
Bravo à toi
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Merci a toutes et tous et comme dit sekaijin : les enfants sont tous pareils et tous différents !!!
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Trop bon!! J'adore l'idée du "destin animé" et "de toute façon,on habite chez nos enfants"!!
Plein d'autres images aussi mais après la première lecture c'est ce que j'ai retenu de mieux! Attends j'y retourne.....
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"les diables de mon p'tit paradis" et "les petits petits soldats qui déposent les armes sur l'oreiller".....je fonds!
"manquerai plus qu'un sermon d'la maitresse"...t'as raison les maitresses c'est le stress!!
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Ahah , c'est le stade avant les poules et les renards
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oui c'est ça! mais profite bien de tes petits soldats pcq leur âge tendre est si vite passé!!
Pour la suite je te donnerai des tuyaux pour apprivoiser les petits renards!!
(Enfin parfois je me demande si c'est pas eux qui sont en train de m'apprivoiser avec leurs beaux sourires et leurs mots polis!! Au nouvel an,j'ai même reçu des chocolats!!)
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J'adore et tu as vraiment bien trouvé la conclusion
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Merci alx
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Oh! la la! j'adore ton texte
je suis impatient de découvrir d'autres
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Furass y'en a plein d'autres merci a toi et natty , content que ça te plaise
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Il y a longtemps que je ne suis pas venue ... J'adore cette première lecture. Merci
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De rien petite marmotte , ça fait plaisir !
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up, pour (re)visiter cette fois chez Mma
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