Forum Grand Corps Malade et slam

Malgré tous mes combats, ça ne s’arrangeait pas et c’était l’épuisement
Pourtant c’était un comble, j’devais prendre des calmants… le weekend!
Quand le speed redescendait, quand ressurgissait insidieusement le stress de la semaine
Car il m’incombait de m’accrocher tout le temps, et parfois même de faire semblant.
D’autres fois je me forçais à ne pas penser, à enchainer le temps
Comme un robot, transport-boulot, transport-dodo, faire ces mouvements éternellement.
Mais très vite, cela ne m’a pas suffit, et je ne l’acceptais pas
Oui, j’avais le droit de revoir le jour, de revivre et d’enjoliver mes journées, de refaire ce combat.
J’arrêtais de me renfermer, car au secours, je savais où ça pouvait me mener et je ne voulais pas ça.
En plus, trop de problèmes et de questionnements dans ma vie professionnelle
Et trop de néant, donc tout autant de questionnements, dans ma vie personnelle…
Il fallait vraiment reprendre en main mon existence, sortir de ma vie parallèle.

J’attends surement de trop, d’avoir atteint le cap de l’effondrement
Pour vouloir enfin apprécier de vivre à nouveau quelques moments.
J’me réveille un peu tard, lorsque je me retrouve complètement dans le noir
Mais mieux vaut tard que jamais, on sait jamais
Le brouillard n’est peut-être pas très épais.
Il est peut-être encore temps d’améliorer mon histoire.
De m’accorder du temps, régulièrement
Et pas seulement quand je sens qu’il est grandement temps.
Je veux la force d’aimer encore, mais aussi le temps pour, des possibilités.
Alors je dois apprendre à organiser mes journées sans m’oublier
Et garder toujours, des espaces de liberté.

Dernière modification par écriturienne (09-04-2011 23:35:55)