Vous n'êtes pas identifié.
L'absence de l'autre et la vie qu'on n'a pas parce qu'on a été quitté......
Je commence avec le dernier arrivé, chasseur-de-rimes ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 202#p94202
Chasseur-de-Rimes a écrit:
Tu sais, j'aurais pu en pleurer.
Jamais, je n'aurais cru y arriver :
Rester, dans ce vide trop intense.
Tenter, d'oublier le creux de ton absence.
Allez, je t'en pris avoue-le moi !
S'il te plaît, pourquoi tu n'étais pas là ?
Mauvais, acharnement des conséquences.
Tenter, d'oublier le creux de ton absence.
Malgré, mes efforts pour comprendre,
Raté, ma raison part en cendres.
Ok, je vais partir chercher mes sens.
Tenter, d'oublier le creux de ton absence.
Muscler, mon cœur trop fragile.
Calmer, une conscience pas tranquille.
Garder, cet état, cette insouciance.
Tenter, d'oublier le creux de ton absence.
Rester, seul avec ma douleur.
Effet, de tes pratiques de déserteur.
Cliché, de romantique de "bad romance",
Tenter, d'oublier le creux de ton absence.
Penser, Ã toi sans vice-versa.
Je sais, que tes pensées ne sont pas pour moi.
Un souhait, que tu saches mon amour, que tu y penses.
Avouer, que ta vue me mets en transe.
Hors ligne
Malheureusement, c'est vrai que c'est un thème "productif"...
Hors ligne
Ficelle ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 147#p70147
Ficelle a écrit:
*
Mais quand tu n’es pas là , toutes les pierres s’effondrent, les tours se relèvent et me voilent de pénombre.
Je sens venir un vent dénué de parfums, un vent qui me détache vers de lointains confins.
Et il souffle le Rien, le hurle dans ma tête, il me couvre de liens qui crèvent le Paraître.
Je voudrais ressentir, d’un seul coup de mon cœur, les fruits de tes silences qui martèlent les heures ;
Je voudrais que tes mots m’apprennent la survie car si tu n’es plus là , le monde est un désert qui dans un cri se plie...
Alors, les choses, les êtres, en moi s'anéantissent, sauf cette phrase inerte qui cogne et qui résonne... :
« Pourquoi tu m’abandonnes !!! »...
*
Hors ligne
pierre k et son attente ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 144#p39144
Pierre K a écrit:
Voici un slam inspiré par une peine d’amour que j’aime bien interpréter de temps en temps… nostalgie de l’être aimé.
ATTENTE
Dans la maison vide, ma mémoire déboule,
Nos rêves, nos souvenirs sous la table roulent.
Murs, plafonds et fenêtres crient ton absence,
Tes anciens gestes, tes mots collent au silence.
Les jours se suivent et sont pareils,
Une très haute clôture entoure le soleil
Et bloque la lumière est, nord, ouest et sud,
Quartier-général de la solitude.
Et la longueur de ton absence,
Ce n'est plus l'jour ou la semaine,
C'est maintenant comme une immense
Rivière gelée qui coule à peine.
Le temps passe et repasse, il traîne, s'égrène.
La vieille ardoise se remplit de poèmes,
C'est toujours la même longue lettre que j't'écris,
Sans adresse va nulle part. Une lettre ci-gît.
Toi encore toi, partout c'est toi un peu.
LÃ -bas, dans quelque montagne, massif bleu,
Dans la lueur du soir, c'est toi, immense,
Couchée, le bras indolent sur la hanche.
Mais la longueur de ton absence,
Ce n'est plus l'jour ou la semaine,
C'est maintenant comme une immense
Rivière gelée qui coule à peine.
À un oiseau, j'annonce nos fiançailles.
J'ai dressé‚ la table de nos épousailles.
Ce jour, nous boirons un vin sauvage et déjÃ
Chanterons tout haut, c’que nous rêvions tout bas.
Mais la longueur de ton absence,
Ce n'est plus l'jour ou la semaine,
C'est maintenant comme une immense
Rivière gelée qui coule à peine.
Hors ligne
sens unique ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 418#p63418
Sens_unique a écrit:
Je voudrai encore être avec toi, toujours te serrer dans mes bras
j'veux de nouveau du toi et moi pour continuer à vivre, la vie que je n'ai pas
j'veux continuer à me lever chaque jour à tes cotés,
J'voudrai ne pas avoir passé mon tour, être chaque jour à t'écouter
me raconter tes rêves dans le même lit et les mêmes draps,
partager ton sommeil et continuer à rêver, la vie que je n'ai pas
Je te cherche partout mais t'es parti comme un crabe file sous les rochers
Je vois ton nom partout, jusque dans les parties de Scrabble avec mémé
Mais ? mais quoi ? ton nom fait bien 7 lettres je crois
R.e.b.e.c.c.a, t'es mes 70 points à moi , les 70 points que je n'ai pas
écrire ici des mots que tu ne liras jamais ne te ramènera pas
mais me permet à moi de continuer à vivre, la vie que je n'ai pas
J'écris "nous" mais il n'y a plus d'encre dans le réservoir
Je continue d'écrire les pages du livre de nôtre histoire
Immaculées de blanc depuis que l'héroïne c'est fait la malle il y a 4ans
j'ai mal calculé mes plans ma fin avait une autre allure et plus d'enfants
Le compte est fait les années passent et ne se rattrapent pas
Du conte de fée il ne me reste que çà , cette vie que je n'ai pas
Hors ligne
Nouga ici http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 88#p110788
nouga a écrit:
L’absence, cas de conscience
Porte vers l’oubli, entre attente et indifférence
Ou les mots se ressassent
Et les odeurs s’effacent
Plus loin, est incertain
L’absence se perd en chemin
Elle ne doute pas encore
Des blessures de l’aurore
Et quand le corps en manque
Comme si vivre implorait une planque
Refuge d’incertitudes
Avec recoins, pour se forger d’autres attitudes
Puis l’absence, cherche des compétences
Façon élégante, pour un billet d’outrecuidance
Les soirs ou le spleen racole ta mélancolie
Tu te noie dans un pur malt whisky
L’absence devient alors sirène
Dont les formes t’entrainent, vers des peines
Cicatrices tatouées
Ta chair en ressent les effets
Elle sait aussi jouer, comédienne
Sur la scène de tes pleurs, tacticienne
Avec tes remords, ou tu erre jusqu’au port
Sous la lune, qui te berce et t’endort
L’absence alors, comme une pénitence
Ou tes pas évoluent en permanence
Cherchant les limites dans ton inconscient
Des bribes de vies, attendent ce moment
Hors ligne