Forum Grand Corps Malade et slam

[J’écris des vers qui rongent  ma conscience
J’écris des vers verre luisant  qui éclaire  mon inconscience
J’écris  même des fois   l’essence de mon existence
J’écris des proses magiques qui rejettent l’insouciance et exalte la vigilance
J’écris tellement de chose sur mon esprit et mon corps  malade
Des choses pas toujours joueuses mais qui sonnent comme de belles balades

En fait je crois écrire, mais à y voir plus claire je m’écris !

Je m’écris comme ces amoureux qui assis au bord du lac ne voient pas passer le temps
Heureux comme des gamins ils font des plans d’avenir et espèrent vivre leur histoire plus longtemps
Ils marchent sous le vent  léger comme l’air et le danger ne s’en occupe pas   
Mais attention jeunes voyageur car à la prochaine gare vous attends peut être le trépas
Je m’écris donc  comme tous ceux qui on comprit que le destin on le forge, on ne le subit pas
Je me décris alors  comme ces hommes fort qui avec  courage  on su braver  le trépas
Je m’inscris ainsi parmi ces hommes de raison que l’histoire n’oubliera  pas
Et j’écris tant de pages  chaque jour que mes pensées même l’éternité à exprimer ne suffiront  pas

En fait je crois écrire, mais à y voir plus claire je m’écris !

Je noircis donc tous ces pages  parce que la vie m’y force
Je m’écris ainsi  au travers ma plume parce que je n’ai plus de force
J’écris tous ces vers parce que j’ai trop pleuré au fond de moi et qu’épuisé  je ressors  sans remord ce qu’il y a au fond de  moi
Quelque fois sous les marches enchantées de mes plus belles plumes  je laisse transparaitre  quelques fois mes émois
Mais avec tant de moi dans mes écrits
Je réalise en fait que je n’écris plus, je m’écris
Car mes vers me ronge l’âme et m’empêche de la rendre
Tant pis pour ceux qui me trouve étrange parce qu’ils ne peuvent pas comprendre
Comprendre que mes vers, ils n’ont que moi et moi je n’ai qu’eux
Qu’ils me gardent me console et m’emmènent avec eux
Ils me donnent des ailes car je suis aimé par leurs plumes
Et  je me rends compte en fin de compte que mon âme n’est nulle autre part que  dans ma plume.