Forum Grand Corps Malade et slam

au lapin:

Toujours aussi déchirée, 
en lambeaux, éclatée,
tu lâches tout, brisée
en mille morceaux, usée...

Derrière toi le soleil
t'attend, en sommeil,
s'il te plait réveilles
ton coeur, cette merveille...

Alors tu retrouveras
cette joie, cet aura
sur tes maux tu danseras
la nuit tu effaceras...

Elise, d'abord très content que tu poste
ton texte est vraiment le scenario d'un film  violent est realiste
une histoire de vie une tranche de vie un destin de vie
bravo
plein de bises

Par ton dessin lettré, la chasse est ouverte, et l’on fait la rencontre cruelle de ce beau p’tit lapin qui, sans entrain, suit son errance, son chemin de déclin, jusqu’à l’ultime acte de son destin.
L’on imagine fort bien quel fut son chagrin, sa souffrance pour en arriver à passer ce terre-plein, qui l’amène flirter avec la voie que l’on voudrait pour elle lactée, mais qui n’est malheureusement que ferrée.
La jolie môme a succombé à sa douleur de ne trouver nulle part parmi les siens un soutien, une personne sur qui compter, ne trouvant comme solution, comme réflexe, que cette extrémité, terminus de sa vie, voie de garage tellement succin...
Elle a mis fin à ses jours, alors que d’autres, pleins de bonheur l’attendaient, certes peut-être lointains, et laisse là orphelins, ses parents, sa famille, ses amis, de près ou de loin.
L’on aimerait juste lui dire, qu’un autre jour est demain, qu’une étoile brille au plus profond de son jardin, et que d’autres la respecteront pour ce qu’elle est au fond, parce qu’elle le vaut bien ; cela, en espérant qu’elle puisse trouver au plus profond d’elle la conscience pour faire ce pas qui l’empêcherait d’être happée par ce train…
Beau texte Elise, elyséenne ta plume, comme toujours.
A l'instar de tous mes camarades du dessus, que je salue aussi par ailleurs, je suis très heureux de pouvoir te lire, ton texte est empreint de légèreté alors qu'il traite d'une horreur infinie, quel talent pour arriver à cela.
Sincères hommages d'un fan.
Austral

Moi ce n'est pas les images sur le viol que j'ai préferé (motif du suicide) mais celles sur le suicide lui même, avec le train qui passe et les gens dedans se plaignant du retard, plongés dans leur train train avec en parallèle les images atroces et détaillées du cadavre pris dans les roues. Une "tranche de vie"...? Ouais, c'est tout à fait ça, au "propre" comme au (dé)figuré. Texte peu bannal et qui ne laisse pas indiférent. bravo!

merci encore,oui l'indifference generale a la souffrance est stupéfiante,particulierement aux souffrances chroniques.UNE DE MES COLEGUES DE SAINT ANTOINE HOPITAL ALLAIT SOUVENT AUX URGENCES DE L4HOPITAL DANS LEQUEL ELLE TRAVAILLAIT POUR MIGRAINES,ce qui devait franchement ennuyer tout le monde.Un jour,elle y est allee en disant qu'elle en etait a secogner la tete contre les murs,personne n'a réagi.Comme elle etait enceinte elle est allee aux urgences gynécologiques,la gynéco a demandé un scanner  qui a été refusé.LORSQU4IL ON TROUVAIT UN HOPITAL QUI ENFIN ACCEPTAIT LE SCANNER C4ETAIT TROP TARD,les chirurgiens le bloc ETaIt pret mais pas de scanner.ET ELLE ETAIT INTRANSPORTABLE;elle s'est enfoncé dans le coma,a pu etre cesarisee sans anesthesie pour sauver au moins le bébé a huit mois de grossesses.
Elle avait une tumeur pediculee parfaitement operable .Elle est morte d'un engagement de la masse cerebrale du a la compression.