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Quand la nuit nous tient, quand la nuit nous happe
nos soirées deviennent, comme nos premieres natures
quand la nuit nous tient, et que le sommeil nous zappe
parfois on se met a ecrire, et nous sentons un l'air plus mature
la nuit tout seul, en regardant par la fenêtre
tu peux devenir songeur, sur fond de pensées existentielles.
des idées te parviennent, celles la que la nuit a fait naitre
viennent te faire la cour, veulent d'un amour inconditionnel
tu y réfléchi posément, le silence est tien et le calme t'accompagne
dans les vent qui sifflent, toi tu essaye de trouver un ryhtme
c'est la toute premiere fois, l'appréhension dirige ta campagne
tu fais gaffe et tu hésites, pour toi tout cela est une énigme
tu auras a apprendre les propriétés de cet endomorphisme
la nuit tu as cette impression d'être le seul être sur terre
je ne parle bien sur pas des nuits montréalaises
la sagesse aussi t'incite à faire avec elle des affaires
pour autant qu'il t'en plaise, il y en a pour toutes les aises
et c'est parti:
tu as fini par te lancer dans le bain, et pour l'instant personne ne te suit
la feuille en face de toi devient le théatre de tes exploits
le public qu'est la nuit ne peut plus dire: '' merde quel ennui"
les paparazzis sont séduits, desormais tu as plus de poids
tu as tous les droits, tu es totalement épanoui
tu aimes cette sensation d'importance
a l'heure tardive ou nous sommes, tu as la notoriété d'une star
direction insomnie... prochain train en partance
les reflets de la lune dans la face,
tu avances
attendant sur le quai de la gare,
tu repenses...
maintenant les nuits se suivent et se ressemblent
parce que tu y es habitué, les nuits deviennent tes jours
eveillé de minuit à 7, tes matinées aujourd'hui sont sombres
la première d'entre-elles étant gravée pour toujours
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