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ce soir comme tous les soirs l'encre coule sur ma feuille
deversant des milliers de larmes, quelques joies, quelques deuils
elle coule a flot faisant deborder des centaines de maux
parfois il en sort du beau, parfois il en sort du faux
ce soir comme tous les soirs mon encre ressasse le passé
c'est avec elle que je l'ai vécu et grâce a elle que je l'ai dépassé
mais ce soir comme beaucoup de soir il en sort quelque chose d'amer
je me sens au milieu de nul part comme une bouteille a la mer
a mesure que j'écris ces quelques lignes mon coeur bat la chamade
boum boum, boum boum c'est le stress avant la tornade
une pensée me traverse l'esprit, c'est toujours dans les sales moments que j'écris?
Bonheur et joie je ne connais pas je suis plutot peine et melancolie
est-ce grave? Suis-je normal ma chère plume n'existe tu que dans le mal?
Je ne pourrais y consentir car tu es comme une bouffée de moral
nos rapports ne sont plus les mêmes, tu es devenu mon ettouffe peine
mon paraproblème, mon antilarme, ma bouteille d'oxygène
quand je respire je te délaisse tu n'imagines pas comme ca me blesse
dois-je réapprendre a t'aimer?? Dois-je carrément te rejetter?
Ce serait comme ettouffer une trop grande partie de moi
je sais que je vais nous blesser, si tu as une solution s'il te plaît aide moi...
Dernière modification par diamo (07-05-2010 00:05:18)
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J'aime bien celui la nikel
Extirper ses peines pour les jeter sur du papier peut être salvateur je pense et du moins apaiser un peu souffrances, regrets, rages et peines...
Je te souhaite que l'optimisme, le délire et le fait de relativiser certaines choses s'invitent aussi chez toi
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Ils sont nombreux les gens à n'écrire que dans le blues... comme dit Zazie, on n'écrit pas quand ça va bien...
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