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J’étais bien folle de croire
Que je pourrais gommer mon désespoir
Et je reste super énervée
Car dépassée par mes espoirs
Accablée par tout ce que je dois gérer
Comme pensées négatives
Celles qui ont remplacé
Mes envies d’impossible
Je manque de temps pour me reposer
De moins en moins réactive
Je manque d’énergie pour avancer
Et mon déni est perceptible
Je manque autour de moi de sourires bienveillants
Pour sourire à mon tour
Je manque de sentiments insouciants
Pour vivre au jour le jour
J’aimerais ne pas sentir le poids des journées qui avancent
La lourdeur du temps qui passe
Mon cœur, ma vie qui flanchent
Les mauvais souvenirs qui ne s’effacent
Tout le poids d’un passé tenace
Je m’épuise en plein marasme.
Le soir j’angoisse jusqu’à pas d’heure
Je ne veux pas me coucher
Je ne veux pas affronter l’idée d’une autre journée
D’un lendemain sans bonheur
Car ce n’est pas encore mon heure
D’être apaisée
J’aimerais savoir combien de temps
Je veux pouvoir accepter
Voir venir l’avenir sans l’infini de mes questionnements
Mais peut-être que non
J’aimerais le voir écrit et y croire pour de bon :
Ça m’arrivera… Mais non !
Je veux cesser de cultiver des espoirs vains
Car je ne sais parfois plus rien
Même plus pourquoi je vis
Dans tout ce dépit
Surement parce qu’il le faut
Et peut-être qu’après c’est plus beau.
Le matin je ne veux pas me lever
J’aime me réveiller juste quand je sais
Que je peux me recoucher
Parce que le réveil n’a pas encore sonné.
Est-ce que je rêve, est-ce que je vis le vrai, la vie que j’ai
Ou est-ce que je survole, frôle ma vie, à -demi folle en fait
Est-ce que j’ignore ce qui pourrait être beau
Si j’étais vraiment là je n’aurais pas tous ces fardeaux sur mon dos
Dans mon crâne, dans mon cœur
Mais je suis dans mes échecs
J’ignore encore le bien-être
Des chaînes m’emprisonnent la tête
M’empêchent la satisfaction de moi-même
Et je me perds dans ma tête
C’est immense mais fermé
Et trop d’animosité, ça va péter
Il faut que tout s’arrête
Que se calme mon côté émotif
Être sensible enrichit la pensée
Mais lorsqu’on avance nerf à vif
Ce n’est plus une qualité
Les sens deviennent explosif
C’est de l’hypersensibilité.
« Hypersensibilisée » du cœur
Démesurée dans mes douleurs
J’ose clamer dans mes écrits
Des pensées dangereuses
Quelque chose d’une tragédie
Une violence douloureuse
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Tes écrits se mettent à crier, soudain.... il me semble que quelque chose s'est passé
écriturienne a écrit:
Je manque autour de moi de sourires bienveillants
Pour sourire à mon tour
Je crois qu'il faut commencer à sourire pour en recevoir
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oui je suis d'accord avec toi pour les sourires! mais dans mes cris je ne raisonne pas trop! sinon rien de grave, une petite traversée de mes démons par la pensée et l'écrit en ce moment...
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« Hypersensibilisée » du cœur
Démesurée dans mes douleurs
Dis toi que t'es pas le seule dans ce cas là !
même si je sais bien que ça va pas t'aider
en tout bon courage
et t'inquiètes le soleil arrive toujours
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merci krolyn, je sens presque les premiers rayons me réchauffer!
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j'aime beaucoup toutes tes introspections, particulièrement celle-ci...
au plaisir de te lire.
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merci NAS'R!
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tu as beaucoup a evacuer, et l'introspection comme dit mon ami Nasr et le meilleur moyen de parvenir a se livrer sans compromis
je te souhaite des nuits douces et des journées de soleil
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merci nouga, tes messages sont vraiment plein de gentillesse!
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C'est sur que c'est toujours mieux de tout sortir comme ca que je se bouffer le bide à tt garder.
C'est très bien écrit bravo.
Et j'espère au plus vite te lire dans des choses plus heureuses pour toi
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merci MJ23! A bientôt pour des textes plus heureux... ou pas! ça, qui peut savoir?! l'avenir nous le dira!
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j'croise les doigts pour toi
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