Forum Grand Corps Malade et slam

A travers les ruelles de la vieille ville je suis dans mon domaine
Certains soirs je traine ma peine, mais en vérité j’aime
1ére à gauche on tombe chez Paulo, un artiste art –déco
Petite galerie, mais toiles de maitre, c’est tous les jours expo
Si t’as quelques euros, investit un jour ça rapportera gros
Tu continue 100 mètres t’arrives au bistrot, le bar des amis
C’est tout petit, pas moyen de passer inaperçu chez Tony
L’apéro à commencé il ya des années, depuis les bouteilles sont collector
Les clients de Paulo investissent aussi dans le sirop de vie
Parait que les premières trouvées datent du temps ou les champs valaient de l’or
Alors Tony patiemment a construit sa galerie à lui
Et quand un clodo rentre sur le coup de minuit
Tout le monde paye pour lui, ici on aime bien aller au bout de la nuit
En sortant t’as juste le temps de passer chez la boulange
2 heurs du mat, tu vacille, mais lui les baguettes il les enquille
Prés du pétrin un dernier pour la route t’attend
Comme ta femme, enfin elle, elle s’est tirée depuis longtemps
Elle ne suivait plus la cadence, ne voyait plus ta présence
Depuis tu te console avec Léa, qui tapine deux ruelles plus bas
C’est une diva, son cul rebondi, si tu veux l’essayer faut raquer
Mais elle choisie, elle a ses têtes préférées, l’argent n’est pas sa priorité
Dernière à droite t’arrive au port, t’as quitté les ruelles
Sur le quai, les derniers marins en bordée
Forcent le pas, faut rentrer, la vie à bord, faut pas oublier, sinon étincelle
Le Pacha a ses idées surtout pas le contrarier
Moi pendant ce temps c’est l’air frais qui commence son effet
Dégrisé, je prends une cigarette, et la fumée me fait voyager
J’embarque pour la route des Indes
Comptoir de Pondichéry
La bas les ruelles sont colorées de vie
Je veux finir ma vie, en poète maudit
Enfin si mon stylo ne me fuit