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#1 24-05-2007 21:19:47

sekaijin
Administrateur
Date d'inscription: 10-02-2007
Messages: 5303
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[nouvelle]Aube

Il est dit qu’ils étaient deux et enfantèrent l’humanité.
Ils étaient deux et furent un avant de devenir multiple.


Swin progressait difficilement dans ce terrain accidenté. Le paysage s’incurvait doucement. Mais la végétation et quelques rochers ne suivaient pas la douceur de ces lignes. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’il marchait ainsi. Lui qui n’avait jamais quitté la ville se sentait mal à l’aise dans ce décor. Tout était si différent de ce qu’il connaissait. La ville était parfaitement régulière avec ses lignes droites et grandes tours. On lui avait enseigné qu’au-delà de la grande coupole nul ne pouvait survivre. Certains disaient, même, que l’air y était irrespirable, voire absent. Swin savait depuis peu que tout cela était faut. Il avait en effet découvert dans un coin reculé de la ville une très large brèche du bouclier qui était censé assurer l’étanchéité. L’air de dehors entrait donc librement depuis longtemps dans la ville. Il avait longuement réfléchit au dehors. Et cette brèche l’avait incité à aller voir.

Il avait pris quelques vivres, et était parti. La ville n’était qu’un endroit froid et rigide. Elle ne procurait que des plaisirs factices. Le dehors l’attirait autant qu’il le redoutait. On ne tarderait pas à s’apercevoir de sa disparition. Cet univers d’hommes, technique et mort, comptait ses âmes régulièrement. Il y avait fort longtemps que plus une seule femme ne vivait. Aussi, la ville, surveillait-elle de près son cheptel à fin d’assurer la survie de l’espèce. Ici comme dans toutes les autres villes la femme n’était plus qu’un souvenir optoélectronique, qu’on vous injectait dans le cerveau de temps en temps comme un phantasme. Swin dévala un ressaut. Les griffures des broussailles lui picotaient les cuisses. La douleur inconnue lui rappelait combien était protectrice cette bulle qu’il fuyait. Il ne savait plus depuis combien d’heure il marchait et le soleil déclinant lui rappelait qu’il n’aurait pour la première fois aucun abri pour la nuit.

L’horizon semblait avoir disparu. Il marchait, maintenant toujours le cap. La ligne courbe bleu paraissait s’éloigner encore et toujours. Puis il était descendu dans des vallons. Remontant sur la colline en face. Le paysage paraissait rester identique à chaque étape. Mais maintenant il ne voyait plus que l’arrête de celle qui se trouvait face à lui. Le vent avait forci. L’odeur aussi avait changé. Il n’en connaissait pas la raison. Son odora avait tant été sollicité durant la journée qu’il ne savait plus en décoder les signaux. Il ne montait plus vraiment pourtant le paysage se dessinait comme s’il gravissait encore une colline. Il devait y avoir une déclinaison un peu plus loin. Il arriva enfin en un point qui lui permit de distinguer au-delà de cette limite. Le bleu était dense. La ligne parfaite. Le contraste avec le chaos qu’il venait de parcourir était tel, qu’il lui infligea une pause. Il resta longtemps à admirer la ligne d’horizon sur l’océan. Il fut bientôt plein d’une énergie nouvelle. Il sentait ivre de vie.

Il voulut se précipiter vers lui. Mais en quelques pas seulement il s’aperçut que la terre s’arrêtait là. Comme une cassure violente ! La falaise lui donna le vertige. Il se retourna et scruta le paysage. Le parterre de broussailles s’étendait sur des kilomètres. Plus loin il pouvait voir la forêt et enfin les montagnes qui abritaient sa ville. Il se sentit attiré. La peur de tous ces inconnus, le poussait à rentrer. Il pivota sèchement. Il était venu jusque là il pouvait aller plus loin. Il s’approcha pour voir le pied de la falaise. En vain. Il chercha un passage sans rien apercevoir qui lui permit de faire un choix. Il prit vers la droite, vers le soleil. Sa douce chaleur était rassurante. Il longea le précipice. La faim, la fatigue se faisait sentir. Le soleil déjà le laissait à son sort.

Il découvrit alors dans le sol une large faille qui pénétrait loin dans les terres. Il la suivit et s’y engagea. Les éboulis, les aplombs, ralentissait sa course. Il se démenait sentant le piège de la nuit se refermer sur lui. Epuisé, il s’arrêta à de nombreuse reprise. Il ne voyait bientôt plus où il posait les pieds. Il regardait fixement le débouché de cette faille qui s’ouvrait sur une lumière pale de la mer d’un bleu qui maintenant voisinait le noir. Il leva les yeux. Le ciel avait lui pris une teinte du bleu si clair qu’on eut dit qu’il hésitait entre le jaune et le vert. Il posa un pied sur quelque chose de mou. Il tata doucement tendit l’oreille de peur d’avoir écraser un quelconque animal monstrueux comme  cette bête énorme munie de corne gigantesque sur le crane. Il posa l’autre pied. C’était le sol. La substance n’était pas très agréable au premier abord mais elle était plane et permettait de se déplacer aisément.

Il atteint bientôt la plage. Le bruit du ressac était assourdissant. La force brute de vagues lui imposait le respect. Tel un ogre l’océan tendait d’énorme bras qui venait s’écraser sur la berge, tentant l’emporter à chaque fois un peu plus du rivage. Il marcha sans s’en approcher, le long de l’eau. Il s’aperçut que la plage était de plus en plus étroite dans sa progression. Il pensa que peut-être la plage se terminait. Il se retourna hésitant sur la route à suivre. Dans son dos aussi le chemin s’était fait étroit. L’océan montait petit à petit pour l’emporter dans ses pièges. Il reprit sa route espérant échapper à la mer. Il comprit bien vite que sa seule issue était du côté de la falaise. Il chercha dans la lueur de la nuit un passage comme celui qui lui avait permit d’arriver là. Il désespérait déjà lorsqu’il décida de grimper une petite brèche. Dans la pénombre il se hissa et se retrouva coincé dans un repli du rocher. Il était plusieurs mètres au-dessus de l’eau. Il était fatigué et ne trouva pas la force d’aller plus loin.

Il se cala  de son mieux. Sortit une barre énergétique et s’endormit avant de l’avoir finie. Le bruit le froid, la rudesse de la roche ne permirent pas à Swin de passer une nuit de repos réparateur. Il s’éveilla courbaturé. Une lueur rosée naissait à l’est. La mer laissait maintenant une large plage. Il décida de descendre de son perchoir. Il avait froid. Il mangea le reste de sa barre d’énergie. Il vit la ligne humide de la montée des eaux. Il se rassura. Il avança sur le sable. Le calme semblait être le maître. Même l’océan était calme. Il marcha un peu et s’installa sur un rocher. Il fixa la mer et laissa son esprit vagabonder. Il ne sut s’il s’était encore endormit. Il prit conscience tout d’un coup que le soleil lui chauffait le corps. Les bruits étaient plus clairs et plus nombreux.

La plage avait gardé son calme. Il fit un regard circulaire, et s’arrêta sur une silhouette gracile qui s’approchait. Il la suivit du regard. A la surprise de voir quelqu’un s’approcher s’ajouta celle due à la silhouette de la personne. Il ne parvenait pas à détacher son regard. Elle était encore loin. Elle semblait ne pas l'avoir vu. Sa démarche était si différente. Les questions se multipliant, envahirent son esprit. Il ne parvenait plus à se maîtriser. Elle s'approcha encore. Elle marchait doucement et regardait loin. Elle se focalisait sur la mer. Il ne distinguait pas encore son visage. Les cheveux libres étaient longs. Les lignes, du corps, effilées comme tirées vers le haut. La démarche était souple presque féline.

L'idée qui lui envahi l'esprit était inacceptable. Les femmes avaient disparu depuis trop longtemps. Et tous savaient ce qu'il en était de la survie de l'espèce. Déjà, en quittant la ville, il s’était condamné et condamnait encore plus son espèce. Une femme sur la planète cela se saurait. Pourtant il ne pouvait y croire et ne se rattachait qu'à cette seule idée. Elle s’approchait toujours. Il commença à percevoir la couleur de son corps. Elle portait un vêtement gris argenté. La douceur de ses lignes, la souplesse des mouvements l’envoûtait. Elle s’arrêta et se tourna vers la mer. Elle resta debout sans bouger. Elle était encore trop loin pour qu’il distingue les détails. Il décida de s’approcher. Il se leva et senti la fatigue de la nuit le prendre. Il fit un effort et se dirigea vers elle.

C’était une femme. Pas comme il les avait rencontrées dans le sensorama. Mais elle était là et femme. Il en était persuadé. Comme un aimant il se sentait attiré par elle ! Il marcha simplement vers elle. Ne l’avait-elle pas fait précédemment. Il la voyait maintenant de mieux en mieux. Son corps était tout excité de cette proximité. Il admira la courbe de ses muscles. Son corps vigoureux ne présentait pas cet aspect saillant des habitants de la ville. Il était tout à la fois ferme et souple. Il fut bientôt assez près pour apercevoir les lignes sombres qui parcouraient le corps. Il s’arrêta. Elle ne portait pas comme il avait cru un vêtement gris. Son corps lui-même paraissait fait d’une matière grise, luisant au soleil. Une multitude de nervures au dessin trop rectiligne le parcourait. Il s’arrêta de stupeur.

Il crut qu’il dormait encore. Tout se tenait, il dormait et on lui injectait un rêve qui le ramènerait bientôt vers sa bonne ville. Il secoua la tête refusant cette idée qui se faisait toujours plus forte. Il la regarda encore. Son profil immobile depuis trop long temps était, à la fois, beau et inquiétant. Il décida de s’approcher encore. Il passa dans son champ de vision. Elle ne bougea pas le moins du monde. Un androïde. Il ne savait pas qu’on avait produit de droïde à l’image de la femme. Il s’étonnait d’en voir un ici au milieu de nulle part. Il la regarda encore. Elle paraissait si vivante. Il resta face à elle attendant qu’elle bouge. Il fatigua bien avant qu’elle ne fasse le premier mouvement. Il s’assit et la regarda encore avec envie et la tristesse qu’elle ne soit qu’une droïde.

Il ne s’en aperçut que lorsque le processus était déjà bien entamé. Les lignes se résorbaient et la teinte changeait. Cela éveilla sa curiosité. La chevelure se résorba jusqu’à la calvitie. La peau devint brun doré. Elle ne bougeait toujours pas. Swin était de nouveau perplexe. Qui était-elle ? Ainsi, elle ne ressemblait plus à un Droïde. Elle ressemblait tant à une femme. Il la suppliait dans sa tête pour qu’elle en soit une. Le rêve d’une vie, le rêve d’une civilisation mourante, juste là, devant lui. Il se leva et s’approcha. Il huma son odeur chaude. Il sentait l’envie de caresser cette peau, qu’il devinait souple et douce, monter du fond de son être. Il approcha la main du visage et caressa du revers de doigts à quelques millimètres la joue si calme. L’œil s’éveilla brusquement et dans un mouvement d’une rapidité impossible, elle se retrouva à plus d’un mètre.

Elle soufflait fort. Il sentait son cœur battre de peur. Il savait maintenant qu’elle n’était pas un droïde. Il voulut parler mais les mots ne sortaient pas. Il tendit la main et la baissa. Il la regarda au fond des yeux. Il y lut la peur et l’étonnement. Ceux la même qu’il avait éprouvé. Elle repris son calme et l’observa à son tour. Elle ne bougeait plus. Il ne savait s’il devait partir ou rester. Il tenta de tendre amicalement la main. Mais que cela pouvait-il bien signifier pour elle. Il abandonna son idée et continua à la regarder dans le fond des yeux. « Laisse-moi approcher » la suppliait-il dans sa tête. Elle esquissa ce qui semblait être un sourire. Elle fit quelques pas. Il fit de même. Il tendit de nouveau la main. Si elle faisait de même, il pourrait la toucher. Il n’eut pas le temps de réagir. Elle la tenait déjà fermement.

Surpris, il hésita. Il baissa les yeux. Il vit son corps se couvrir de couleur. Comme si, elle se couvrait de vêtement similaire aux siens. Il la regarda fixement. « Qui es-tu ? » Lui demanda-t-il intérieurement ? Les couleurs changèrent encore. Elle eut bientôt une peau aussi claire que la sienne et une chevelure d’un blond doré. « D’où viens-tu Mahila ? » Pensa-t-il. Il sut tout d’un coup que cela était son nom. Elle lui libéra la main. Il la regarda encore. Elle lui montrait l’océan. « Je viens d’une ville part là ! » Lança-t-il. Il haussa les épaules. Il lui pris la main et pensa fort à cette phrase. Elle le lâcha. Il se sentit vaciller.

La plage disparut dans un tourbillon. Il se retrouva dans une ville faite de gigantesque tour circulaire. Les jardins semblaient être le centre de tout. Il en fit le tour à une vitesse vertigineuse. Il en fut expulsé comme un boulet de canon. Il fut propulsé dans diverses contrées toutes aussi étrange les unes que les autres. Il y rencontra de nombreux animaux. Mais jamais d’autres hommes ou femmes. Puis dans un golfe près d’un grand désert une petite ville de tour blanche entre coupées de jardin à la végétation exubérante il rencontra ce qui à première vue semblait être des gens heureux. Une profonde tristesse s’empara de lui. Un centre de villégiature, entretenu depuis des siècles par une armée de droïde. Aussi brutalement que cela avait commencé, il se trouva assit sur le sable.

Mahila était face à lui et il pouvait sentir l’immense joie de leur rencontre. Tant l’un que l’autre se cherchait depuis une éternité. Il se leva et la serra dans ses bras. Il en pleurait presque de joie. Elle baissa la tête pour l’embrasser. Il se laissa emporter par ses émotions. Elle se donna à lui. Il vivait au travers d’elle. Et il le savait, elle vivait au travers de lui. Il sut quelles étaient ses quêtes. Il sut quel était le péril qui courrait sur elle. Il sut quel était son chemin. Ils étaient homme et femme. Ils étaient un, comme ils eurent toujours dû l’être. Ils fusionnèrent leur corps comme leur esprit. Ils en restèrent épuisé sur la plage.

Le soir tombant, elle scruta encore l’horizon. « Ils ne viendront pas aujourd’hui ! » Lui dit-il. « Je ne crois pas ! » S’imposa dans son esprit. Ils étaient pleins d’un bonheur sans borne. Mais tous deux savait qu’une question grave restait sans réponse. Lui tout autant qu’elle avait subit au fil des générations des mutations. Il était tous deux humains, descendant d’humain. Mais aujourd’hui ne formaient-ils pas deux espèces distinctes. Elle l’invita à se joindre à elle. Elle le guida sur la plage et l’accompagna vers un abri sur bord d’un petit fleuve. Ils s’installèrent dans une nouvelle vie. Ils s’aimaient sans retenus et appréciaient la nature généreuse. Régulièrement ils descendaient sur la plage pour scruter l’horizon. Inlassablement ils rentraient chez eux sans l’ombre d’un espoir.

Ils savaient qu’ils ne pourraient gagner sa ville à lui en arrivant simplement à pied. L’absurdité des règles qui y régnaient l’aurait mise, elle, en quarantaine et lui jugé indésirable pour l’espèce aurait été recyclé. Ils ne voyaient pas comment ils pouvaient aller de l’avant. Et la vie était si douce. Mahila commença à parler. Swin à communiquer sans la voix. Il fusionnait toujours plus. Elle était partie courir la planète à la recherche de gènes nouveaux de son espèce et les siens l’avaient oubliée. La tristesse était toujours là. Swin pouvait la sentir. Même s’il était profondément heureux de vivre là. Les choses se compliquèrent à l’approche de l’été. Mahila montra des signes de fatigue. Swin s’en inquiéta. Elle refusa de se voir malade. Elle luta pour continuer à passer ses jours auprès de lui. Elle dut se faire une raison. C’est seul qu’il resta sur la plage à attendre les siens.

Ce qui leur avait fait si peur se transforma en joie. Une joie si immense qu’ils avaient envie tous les deux de hurler à la face du monde. Ils étaient sauvés. Tous. Les humains ne disparaîtraient pas. Ils allaient donner naissance à une nouvelle aire. Le monde, la nature étaient d’une générosité incroyable. Il leur fallaient à tout prix retrouver les leurs. Swin et Mahila partire pour la ville en ruine qu’ils voisinaient. Ils y récupérèrent les restes de la centrale d’intercom. Tout cela paraissait à Mahila hors d’usage. Mais Swin se démena comme un diable et au solstice ils reçurent les premiers éléments de communication. La joie était encore plus grande lorsqu’ils découvrirent que deux bébés grandissaient dans le ventre de Mahila. Il lui fallut encore plusieurs mois pour émettre. Enfin un mois encore et la station bricolée émettait de façon continue le cri d’un bébé suivit des coordonnées de leur maison.

Ils rentrèrent espérant être entendu. Le ventre de Mahila s’était bien arrondi. Et Swin ne se sentait plus capable de se séparer d’elle ne serait-ce que pour quelques minutes. Il la dorlota. Les bébés étaient d’une vigueur qui les emplissait de joie. Ensemble ils fusionnaient leurs esprits. Le grand jour arriva. Celui qu’ils redoutaient et attendaient. Klarin et Asalie se présentèrent dans la joie et la douleur. Mahila montra des signes de faiblesse. Swin ne trouvait plus le temps d’aller sur la plage. Il passait son temps à la soutenir et à chercher de la nourriture. L’hiver dans ces contrées était clément mais Swin en sortit épuisé. Mahila était resplendissante. Asalie était une adorable fillette qui avait la douceur de sa mère. Et Klarin un petit garçon à la force de son père. Le bonheur état là mais l’inquiétude planait toujours.

Avec les beaux jours Swin entrepris de réparer leur abri.  Mahila rangeait l’intérieur. Et les deux sauvageons jouaient dans l’herbe. « Homme ! Plein ! » Pensa Klarin. Asalie s’arrêta. Et le bonheur qui s’empara de ses parents la transporta.

Sekaijin
Mardi 21 novembre 1995 17h47

A+JYT


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#2 25-05-2007 15:06:46

nicole
Nounou du forum
Lieu: charente
Date d'inscription: 20-12-2006
Messages: 64855

Re: [nouvelle]Aube

cette nouvelle me fait encore une fois penser à Barjavel...
merci de nous faire partager ton univers

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#3 25-05-2007 22:16:27

sekaijin
Administrateur
Date d'inscription: 10-02-2007
Messages: 5303
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Re: [nouvelle]Aube

C'est encore une fois beaucoup d'honneurs
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Dernière modification par sekaijin (25-05-2007 22:20:46)


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