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Banlieues au ban des cieux
Sur les murs loin des verdures près des voitures
Cette affiche déchiffre les fichus fâcheries
Des cousins lointains et des voisins malsains
Qui t’effacent dans l’impasse de leurs menaces
Toi l’enfant blanc sans antécédent
Toi l’enfant noir espoir de ton histoire
Cette flamme tricolore est un sésame pour la mort
Un emblème qui sème la haine
Et t’embrigade dans une gale rétrograde
Qui te bouffera la peau et étouffera ton halo
Que faire sans cette lumière ? Quelle prière ?
Car dans les cités le sacré est traqué par l’imbécilité
Et lorsque la vie féroce et ses vices t’accrochent
Tu suis celui qui dans la nuit te sourit
Et ton esprit épris de privilèges ou de privations
Te rappelle la violence et les séquelles que lancent
Un quotidien que jamais rien ne vient éteindre
Il est là Lepen qui traine avec ta peine
Dernière modification par 100hp (18-05-2009 13:38:39)
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C'est un slam que j'ai écris avec une règle précise pour la sonorité. Donc le thème a pris la tangente, et je n'ai pas voulu le slamer sur scène car cela me gênait de parler ainsi de la cité.
Enfin, peut être que je me fais des idées ?
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Ton texte (que j'ai trouvé je te l'avoue pas mal, mais légèrement trop manichéein) m'a inspiré une poésie fugace que voici:
Il fanfaronne, sourire crispé collé au mur,
Il promet du travail, Ã une France plus pure,
Une flamme tricolore, en décore le bas,
Bleu blanc rouge est l’affiche, populiste le combat.
Il fut posé cette nuit, par quelques jeunes rasés,
Ramassis de bâtards, se prétendant racés,
Pas vraiment militants, juste une milice de jeunes aigris,
Zonant la nuit à la recherche d’exutoires pour leur mépris.
Comme par provocation, c’est devant une école,
Qu’ils l’ont mis en valeur, bien fixé par la colle,
Situé assez haut, pour empêcher les enfants,
D’arracher ses couleurs, ou de pisser devant.
Des passants gênés, tentent de gratter son épiderme,
Des moustaches de nazis, ornent désormais ce visage terne,
Un pauvre nez de clown, vient même démystifier,
Ce symbole fait de haine, que des cons ont collé.
L’affiche lépreuse, perd sa peau tout doucement,
Elle se mélange aux couleurs d’affiches collées avant,
Et ironie du sort, les lambeaux arrachés,
Révèlent les couleurs, d’un concert de reggae !
Dernière modification par alex p (18-05-2009 14:51:55)
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ça déchire! ( comme ces affiches ! lol )
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ça m'fait penser à une chanson de sinsemilia ... La Flamme
j'vous mets les lien
http://www.youtube.com/watch?gl=FR& … TtnCJpaAW8
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C'est sûr que c'est un peu manichéen ! Disons que je me focalise sur une partie de la réalité. En faite, ce que je n'aime pas dans ce texte, c'est qu'il enfonce une porte ouverte !
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J'aime ce texte.çà veut dire quoi au juste enfoncer une porte ouverte,ce texte m'inspire beaucoup de reflections que je reprendrai plus tard.
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J'avais l'impression de remettre le couvercle sur un thème éculé ;-)
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Ouai, la flamme!
Mais stylé le texte
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