Forum Grand Corps Malade et slam

Les rats des champs, se gaussent des airs importants de ceux de la ville
n’entravant que-dalle a leur charabias d’expressions et autres anglicismes
eux  se contentent de dire simplement, ce matin est un rayon de soleil dans nos vies
alors s’ils entendent, ce matin, trop pas envie, ce feed-back est pour les losers
ils se disent, n’attendons pas qu’il soit trop tard, continuons d’aimer le chant des grillons
pendant que ceux des villes,condescendants voire suffisants évaluent leur cash-flow 

si t’es rat des champs prends le temps
si t’es rat des  villes , va file

les rats des villes, pensent et suggèrent, que l’essentiel dans la vie est challenge
ne voyant pas d’un bon œil la revendication larmoyante si préoccupante
eux se croient au dessus de tout soupçons , envisagent un futur exaltant
mais les rats des  champs n’en non cure, vu qu’ils préfèrent le présent
ainsi les rats des villes caracolent, s’apostrophent font état de bilans
alors  qu’aux champs les feux de la st Jean annoncent un été  pleins d’échanges

si t’es rat des villes, va sous les néons
si t’es rat des champs adopte un pied de vigne

bien sûr  ce texte a une connotation aux confins d’une pensée illusoire
il est le parangon de l’hésitation humaine, entre oscillation et  utopie
sauf que se croisent  au hasard des itinéraires l’ensemble de cette population
les divergences engendrent des exigences qui déterminent parfois un carcan
quand l’insouciance mesure l’écart d’une valse à mille temps
évitons le raccourci saisissant , soyons dans l’art et la manière

si t’es le cul entre deux chaises, essaye de courir plus vite
si t’es le nez dans les nuages n’ écrase pas la coccinelle