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Une nouvelle salle, des équipements aux nombreux services.
Je plonge dans la lacis des multiples paires,
et propose à chacun de mes clients le débit le plus approprié !
Je teste toutes les compatibilités présentes à ce catalogue logique,
contournant les incompatibles équipements, vestiges du téléphone analogique :
A celui-ci, je propose de la prose mais il m'envoie sur les roses.
A celui-là , je lui loge la parabole pour un bouquet féérique !
A lui, le noir contenu du code libère une douleur en onde profonde.
Ma chambre, le rêve s'effiloche en de multiples ombres
pour me proposer à ma vue qu'armoires et coins sombres.
Elle est revenue, tapie dans le lacis de mes fibres
et n'attend qu'un mouvement de mon corps, une soumission
d'une terminaison, pour générer l'onde, une succession
de vagues courtes, tendues, pour des lancements discontinus.
Je teste les positions qui restent encore compatibles au père
mais de l'amer constat, rester allongé, les yeux en l'air.
Et s'égrènent les longues minutes où je résiste à la lutte
immonde de changer de position !
De mon réseau lymphatique, en pensée, j'analyse chaque connexion,
jusqu'à effleurer les synapses profondes d'un équipement fragilisé
par trop d'informations en surtension où le stress émotionnel
met à nu nos pensées, maintient en action nos protections
musculaires, oubliant la relâche de nuit du moteur.
Sous l'effort permanent, les fibres écrasées, remontent l'info "douleur".
Je ramène la jambe contre le corps, afin de gagner l'ultime position,
celle du fœtus, la moins contraignante.
Mais un intolérable orage m'assoie sur mon séant, dans un indescriptible soupir !
Ma tête bouillonne, mes pensées tourbillonne à réfléchir à un moyen
pour atténuer ces pointes acérées de ma chair.
Il faut que je me calme, détende ces muscles qui atrophient mes nerfs.
Un ange passe, et par son réconfort, viole le secret du nirvana.
Ce n'est qu'une crise, il ne faut pas en faire tout un plat !
Prospect oublié, Stressé reste encore à mes côtés.
Je regarde ce plafond et esquisse par la pensée, les traits
d'un monde où son activité et au service de l'humanité.
Elle commence par l'écoute, se poursuit par l'éducation, le respect.
Stressé s'est approchée. Elle n'a plus le même visage,
car elle s'appelle maintenant Sérénité, et pour gage
d'une confiance retrouvée, m'apprend qu'elle est mon Reflet !
---c'est le slam "bizarre" que j'ai retrouvé---
N'hésitez pas à commenter, j'ai dû déjanter à ce moment !
Site perso : http://slamalouise.free-h.net/ onglet Slameurs Joël
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A un moment, j'attendais la 5G, mais ton slam est peut être trop "ancien", et puis on passe au stress, mais
"Prospect oublié, Stressé reste encore à mes côtés.
Je regarde ce plafond et esquisse par la pensée, les traits
d'un monde où son activité est au service de l'humanité.
Elle commence par l'écoute, se poursuit par l'éducation, le respect."
joli
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Bonsoir Nicole, bonsoir Itess et aussi Thanalie qui m'a écrit sur un autre post !
Bon, ce n'est pas très bon, j'ai dû l'écrire en 2012 ou 2013...J'ai eu une cruralgie associée à une sciatique. Je m'en suis sorti grâce à mon vélo, pour débloquer un nerf coincé entre les vertèbres.
Enfin, je devais délirer tout en écrivant. Sinon, je travaillais sur une application informatique appelée "Reflet" que vous connaissez lorsque vous faites une éligibilité depuis votre ligne fixe avec "Degrouptest".
Y'a beaucoup de redondance et peu de rimes. mais c'était surtout pour ce contenu "bizarre" que je voulais vous en faire part !
Merci pour vos commentaires, Joël
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On sent la souffrance, l'échappement du réel, l'esprit qui divague, une forme de folie à l'horizon mais l'instinct de survie qui grapille ici ou là les lueurs pour s'apaiser enfin, délivré des maux d'un monde à la dérive. J'ai sans doute déliré aussi.
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Salut Vélo
Maya a écrit ce que j'aurais écrit.
Ton texte , peu académique , mais qu'est-ce que cela signifie, en tous cas, est émouvant et remue...
Je ne sais pourquoi , il me fait penser à plusieurs textes de Fabien - Grand Corps Malade
" Je dors sur mes deux oreilles " " Jour de doute " " L'heure d'été "
De très très z-affectueux poutoux z- à toi et aux tiens de nous Neuf, Brestoises Solitaires par obligation professionnelle .....
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