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Je ne fais que respecter la consigne
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"A peine avais-je prononcé ces paroles que je les regrettais déjà". Il devait vraiment me prendre pour une cruche après tous ces échanges de vide abyssal. Ce soir-là, j'aurais pu lui dire que son film m'avait beaucoup plu, que j'étais vraiment impressionnée de le rencontrer et le prévenir que du coup, je ne serais sans doute pas en mesure d'aligner deux phrases cohérentes, que c'était toujours mieux que lors de notre première rencontre où je n'avais pas pu décrocher un mot. Voilà, c'est toujours comme ça avec moi l'émotion me fait perdre toute capacité à utiliser mon cerveau. Ce soir-là, j'aurais aussi pu lui dire que mon fils et moi partageons une passion secrète pour une chanson que nous avons rebaptisé "Point à la ligne", j'aurais aussi pu lui dire que grâce à lui, j'avais repris goût à l'écriture et que j'avais rencontré des personnes admirables, j'aurais aussi pu lui dire que j'avais repéré le faux arbre dans le film. Ce soir-là, je lui ai juste expliqué que mon pseudonyme est en réalité une faute de frappe...
acrostiche de Aube
Au début il y a juste un frémissement
Un je-ne-sais-quoi qui rend le firmament
bleuté. Les étoiles s'éteignent lentement
Et puis l'aurore s'installe passagèrement
Je réfléchis pour les mots.
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(et je vois que qui tu parles )
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Cline, moi je lui dirai tout ceci, afin qu'il sache à quel point il est vital
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nicole a écrit:
(et je vois que qui tu parles)
Oui, c'est lui
Darryl a écrit:
Cline, moi je lui dirai tout ceci, afin qu'il sache à quel point il est vital
La dernière fois que j'aurais pu lui parler, je suis partie presqu'en courant
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c'est ça être fan
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Aujourd'hui, on n'a pas bcp bossé parce qu'une des fille de la médiathèque venait montrer son bébé, alors on est allées l'admirer.
Mots imposés : vent, oublier, comprendre, grand-père, vouloir, compote, pressentiment, chaud.
Acrostiche de Oiseau
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vent, oublier, comprendre, grand-père, vouloir, compote, pressentiment, chaud.
comme un pressentiment, qui ment, le vent ou l'absent
va comprendre me dit le grand-père
bien au chaud dans sa demeure
oublier n'est pas dans sa nature
car vouloir c'est pouvoir
alors dans un geste ultime
il me dit ma compote c'est ma compagne
Oiseau
où se cache t'-il
invisible où très habile
serin ou canari
existe en tant que tel
avec plumage ramage
un jour d'envol dans un ciel sans nuages
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Bravo !J'aime ton oiseau
Les buissons secs roulent dans la rue déserte en soulevant la poussière. Ce vent chaud me rendra fou, et je sens dans mes vieilles articulations en compote l'orage électrique et puissant qui arrive.
Je n'aime pas ce temps, plus je vieillis plus j'ai de mauvais pressentiments, je ne voulais pas en parler, mais ils l'ont senti, Steve a reniflé d'un air dédaigneux en carressant son colt du doigt et Johnny a gloussé.
"Grand père, ne me dit pas que tu as les foies ! C'est un coup parfait ! Je n'arrive pas à comprendre tes craintes ! Cette banque est presque sans surveillance, à nous le coffre les doigts dans le nez."
Johnny est reparti dans un rire plus fort, vaguement menaçant et je n'ai pas aimé cela.
Je me suis renfoncé dans mon coin en tentant de me faire oublier, j'avais trop besoin de ce dernier coup, même si je ne faisais pas trop confiance à ces blancs-becs.
Ouvrant un large bec
Insistant dans les trilles
Susurrant son refrain.
Elégant plumage et
Artistique ramage
Unanimement admirés
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c'est MA NICOLE EST SES DALTONS POUR LE CASSE DU COFFRE FORT DE MOUTHIERS SUR BOHEME
ESTIMATION UNE CENTAINE D EUROS
TON OISEAU VOLE BIEN AUSSI
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et je tire plus vite que mon ombre, aussi
Merci Nouga
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J'espère que vos oiseaux iront me chercher de l'inspiration pour faire mon acrostiche.
Vos textes parlent en silence.
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Nouga j'aime la liste de tes envies, l'herbe pas plus verte ailleurs, la langue tournée 7 fois dans la bouche... et ta facilité à créer des acrostiches.
Merci Nicole pour la pensée! J'ai tant de souvenirs merveilleux!
A te lire je revois la médaille de St Christophe accrochée aux porte-clefs ou sur le tableau de bord d'une voiture. Super de te sentir "cap"! Faut pas te "cacher dans un trou de souris"!
Cambrioler? décidément tu es pleine de ressources.
Mais on comprend mieux en lisant cette confidence:
"les mots imposent décident eux même de la route que mon esprit prend, je ne réfléchis pas, je me laisse guider."
Darryl, tu as bien raison de laisser ton cœur trottiner et de suivre le bateau du temps. J'en aime les images.
Et c'est ici qu'on apprend tout d'une faute de frappe de Cline, le rendu est bien joli pour une faute.
Dernière modification par Maya (11-05-2021 18:31:21)
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Retour sur des mots imposés: fauteuil, alpage, herbe, délimiter, fourche, chute, pénurie, bazar.
Depuis la chute il n'en finissait pas de dérouler le film. Comment s'était-il retrouvé à l'alpage, comment s'en était-il sorti? Dans sa tête l'avant et l'après mélangés formaient un bazar inouï. Des éléments épars il n'arrivait pas à reconstituer le puzzle. Ici l'herbe jaunie, là la fourche, rien n'avait de sens. Enfoncé dans son fauteuil il cherchait à délimiter l'espace de ses souvenirs, à déjouer la pénurie d'indices, à combler les trous. Encore un effort et il saurait comment remonter la pente.
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l'effort pour le réconfort
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C'est super, Maya !
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Vous avez vraiment tous écrit de très beaux textes. Comme vous vous en doutez, mention spéciale à Cline , il n'est jamais trop tard d'ailleurs ...
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Reprise !
Hier, texte à partir des mots : bouton d'or, chicane, évader hilarant, dehors, empocher, plan, moment.
Puis texte commençant par : " Cela fait presque 2 mois qu'Alma attend ce jour et pourtant elle ne répond pas quand il lui parle enfin"
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t'es de bouton d'or poto,
t'es ouf mon frère de la goutte d'or, t'as fumé t'es en mode hilarant
nan je viens d'empocher la tune du bif , en ce moment personne chicane tu fourgues tout ce que tu veux
ok je vois le plan t'es blindé en fait
tu l'as dis bolos , dehors c'est open space, mieux que l'évadé d'Alcatraz
ciao man
Cela fait presque 2 mois qu'Alma attend ce jour et pourtant elle ne répond pas quand il lui parle enfin"
putain t'étais vénere , c' pas ma faute c' l'autre bouffon qui m'a dit que t'avais poucave
attend , moi poucave , comment tu me parles narvallo
je te dis c' l'autre , moi je te crois pas de tarpé entre nous
bon ok , mais je vais te dire s'il y a encore une embrouille je te fume , capito
va bene
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Hahaha !! Nouga a jacté, les caves se taisent
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A l'entré de St Georges, juste avant le virage à angle droit, la route a été réduite pas des chicanes histoire de couper la vitesse, mais personne ne s'en plaint, on profite un peu plus longtemps de la vue sur la mer si on doit céder le passage.
Certains soirs je ne peux pas résister, je me gare juste avant, sur le petit parking aménagé et je reste un moment à regarder les couleurs du couchant sur l'océan.
Au 1er plan, des parterres de fleurs ensauvagées, boutons d'or, coquelicots, cardons, roses trémières retiennent la lumière déclinante.
Je m'évade. Comme le monde est beau !
J'empoche toute cette beauté, je me la mets de côté pour les jours gris d'hiver quand le vent aigre empêche de mettre longtemps le nez dehors.
Ces souvenirs de ciel bleu ont alors la vertu euphorisante du gaz hilarant, ils allègent la tristesse du quotidien.
" Cela fait presque 2 mois qu'Alma attend ce jour et pourtant elle ne répond pas quand il lui parle enfin" Elle ne peu rien dire, elle veut juste un peu de temps pour absorber ce changement de situation. Sortir d'un secret est compliqué, il faut briser l'habitude (et le confort ?) du silence et tenter de s'ouvrir, renoncer à la facilité de l'ignorance de la réaction des autres.
Les mots sont rouillés dans la gorge d'Alma, il y a trop de non-dits.
Elle tenta de se calmer, pris deux ou trois respirations dont elle eut l'impression qu'elles la sauvait de la noyade et commença à se sentir prête à s'ouvrir un peu
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dans le premier on ressent bien comme tu connais le coin
dans le second le bout du tunnel est proches les mots vont sortir
bravo
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Nouga: "s'il y a encore une embrouille je te fume , capito"
Reçu 5/5!
Nicole: "Je m'évade. Comme le monde est beau !
J'empoche toute cette beauté"
C'est ta force.
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Hier texte avec mots imposés : détraquer, éperon, assiéger, revoici, rembarrer, enquête, olé olé, illusion
et texte commençant par la phrase "le jardin des plantes de Nantes possède deux fontaines sublimes. Fabriquées en fonte peintes en vert pour s'accorder avec les couleurs de la végétation, elles se fondent harmonieusement dans le paysage"
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"Le cinéma, cette lampe magique qui rallume les génies éteints, refait danser les danseuses mortes et rend à notre tendresse le sourire des amis perdus." (Pagnol)
C'est tellement vrai... ça a beau être une illusion, ils sont vivants sur l'écran, leurs rires résonnent, le soleil réchauffe leurs peaux et illumine leurs sourires.
Revoici Romy sur le bord de la piscine avec son amoureux, éternelle beauté solaire.
Voilà John Wayne faisant revivre les assiégés de Fort Alamo, et dans son sillage sonnent les éperons des cowboys de western, bons, brutes ou truands marchant vers un duel au milieu des rues poussièreuses. Voici Robert Redford lavant les cheveux de Meryl Streep dans sa ferme africaine ou trempant sa mouche dans une si belle rivière coulant au milieu de la vallée, voici les princesses enlevées, les guerriers vainqueurs, les mondes perdus, les roses pourpres poussant au Caire et nous permettant de traverser l'écran.
Et la plongée du grand bleu, et les cigarettes des gangsters, avec la blonde pin up ou la brune vénéneuse, Bogart dans le port de l'angoisse, Eddy Constantine menant l'enquête., Charles Vanel et Montand au volant d'un camion explosif croisant dans nos mémoires un taxi pour Tobrouk
Et Maryline dont la jupe vole sur la bouche de métro, le vertige de retour vers le futur, le désespoir d'Edward aux mains d'argent, le charme magique du visage pointu d'Audrey Hepburn, la dégaine de Henry Fonda, la voix de Jeanne Moreau chantant pour Jules et Jim.
Et Hitchcock ne filmant pas le corps de l'actrice sous la douche, quand elle est poignardée par le détraqué. A l'époque pas de séquence olé-olé
Et les films de Prévert et de Carné, l'hôtel du Nord où Arletty rembarre Jouvet "atmosphère, atmosphère, ai-je une gueule d'atmosphère ?" Et les yeux noyés de Michèle Morgan regardant Gabin sur le quai des brumes, et la beauté de Casque d'Or qui fend le coeur des hommes.
King kong sur la tour, les dinosaures de Jurassique Park, le facteur qui sonne toujours 2 fois et le train qui siffle 3 fois, le tramway nommé désir, une guerre dans les étoiles, le château de la mère de Pagnol, Manon et ses chèvres, le charme fou de Gérard Philipe, la luge d'Orson Wells, les jeunes dans les rues de West Side Story ou ceux qui ont la fièvre le samedi soir, la fugace carrière de James Dean, la pluie sous laquelle on danse, le drame des choses de la vie.
Tous ces sourires, toutes ces larmes, tout ce qui laisse des traces en nous, tous ces fantômes éternels.
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bravo quelle retrospective
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détraquer, éperon, assiéger, revoici, rembarrer, enquête, olé olé, illusion
l'illusion ne dura pas, car l'enquete en quête de vérité ne fût pas bâclée
pas le genre olé-olé le detective pas question de le rembarrer, encore moins de l'assiéger
il vit sur un éperon rocheux loin de la folie des humains
ne sort que le temps de conclure
mais revoici que les médias en rajoute une couche
il parait que ect ect ect
"le jardin des plantes de Nantes possède deux fontaines sublimes. Fabriquées en fonte peintes en vert pour s'accorder avec les couleurs de la végétation, elles se fondent harmonieusement dans le paysage"
ce lieu d'appaisement offre un sentiment de plénitude pour peu que l'on sache s'impregner de l'endroit
Ah, Nantes, son édit , son jardin et ses sensuelles amantes
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