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Enorme !
"L'encre coule, le sang se répand, la feuille buvard
Absorbe l'émotion, sac d'images dans ma mémoire
Je parle de ce que mes proches vivent et de ce que je vois
...
Ici, le rêve des jeunes c'est la Golf GTI, survet' Tacchini
Tomber les femmes à l'aise comme Manny
Sur Scarface, je suis comme tout le monde, je délire bien
Dieu merci, j'ai grandi, je suis plus malin, lui il crève à la fin
La fin, la faim, la faim justifie les moyens, quatre, cinq coups malsains
Et on tient jusqu'à demain, après on verra bien
On marche dans l'ombre du Malin du soir au matin
Tapis dans un coin, couteau à la main, bandit de grand chemin
...
Les plombs, certains chanceux en ont dans la cervelle
D'autres se les envoient pour une poignée de biftons guerre fraternelle
Les armes poussent comme la mauvaise herbe
L'image du gangster se propage comme la gangrène sème ses graines
...
Tchac! Le rasoir sur le sac à main, par ici les talbins
Ça c'est toute la journée, lendemain après lendemain
Lendemain? C'est pas le problème, on vit au jour le jour
On n'a pas le temps ou on perd de l'argent, les autres le prennent
Demain, c'est loin, on n'est pas pressé, au fur et à mesure
On avance en surveillant nos fesses pour parler au futur
Futur, le futur ne changera pas grand-chose, les générations prochaines
Seront pires que nous, leur vie sera plus morose
Notre avenir, c'est la minute d'après, le but, anticiper
Prévenir avant de se faire clouer
Clouer, cloués sur un banc, rien d'autre à faire, on boit de la bière
On siffle les gazières qui n'ont pas de frère
..."
Extraits de Demain, C'est Loin d'IAM.
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merci pour le texte
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Eh l’ami tu ronronnes ou tu postillonnes
la différence en somme c’est l’habitude
alors change de périmètre vois plus loin
que le nez du voisin, essaye l’incertitude
les états d’âmes sont des lapsus incertains
le corps cet apprenti sorcier éciment
les scories qui te hantent t’hallucine
dans des rues vides de sens de rythme
combien de martiens se masquent encore
quand les vapeurs d’alcool sommeillent
sur le rebord de la fenêtre assassine
ou dansent les restes de braises qui veillent
vivre à besoin d’idiomes sans à priori
les jours sont des fournaises mortelles
chaque minute à son refrain anxiogène
les caniveaux charrient un flacon d’oubli
eh l’ami allume un cierge, pour l’avenir
générations scotchées sur la console
mobiles prêts a dégainer, arme éphémère
achète la face cachée de l’ange sabir
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J'aime beaucoup ton texte. On va l'escalader ce mur Nouga!
Et on va voir plus loin, comme tu l'exprimes dans le texte ci-dessus.
Je ne connaissais pas cet autre texte partagé par Itess. "Sac d'images" sombres...
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Nouga, j'ai cherché et retrouvé la photo de mur que tu avais proposée dans l'atelier à partir de photos le 13/05/2017 page 68.
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+1 avec Maya !
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c’est un bordel , mais pas sans nom
une tourmente point passagère
l’embrasement d’une période
dans les pas d’un coureur de fond
un être devenu chaînon
dans un pays dont les barrières
rêvent d’ailleurs de saison chaude
où dansent les corps au diapason
c’est un bordel, un carrousel
l’empreinte de gestes rythmés
qui vitupèrent à qui mieux mieux
dans un désordre environnant
un magnanime les yeux au ciel
invoquant par des mots mort-nés
l’abandon des vies sans adieux
la fin en soi des vieux amants
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moi aussi
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Apologie de « c’est celui qui dit qui en pâtît »
un vol de mots fit écho
dans l'échancrure ou vit jaillir
la vague libérée des flots
qu’il est cuisant de vieillir
la face tannée laisse place,
l’estran ne troque plus d’espoirs
attendre en vain d'être efficace
horizon ondulatoire
les sons trahissent l’inquiétude
pendant les heures enchevêtrées
dans les recoins des habitudes
où meurent les rêves abstraits
plus tard se gorge d’émotions
d’un subtil parfum démoniaque
effluves de vie de frissons
de tous les mots, quelle arnaque
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ça dépend peut-être de qui dit quoi ?
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qui dit quoi ou comment cela est formulé, le ressenti est toujours sujet à débat
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tout à fait !
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"un vol de mots fit écho"
"effluves de vie de frissons
de tous les mots, quelle arnaque"
Ton vol de mots, cette arnaque, me renvoie à tous ces mots volés eux-aussi aux plus humbles pour mieux les embobiner.
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Ils sont la à parler d’un nouveau monde,
Ils sont là à parler d’un nouveau monde,
Monsieur je sais tout à tout prévu, même la façon de respirer en société
c’est vous dire le numéro, pas sûr qu’il fasse l’unanimité
car madame voisine serait plus pour plus de liberté, ex soixante-huitarde, il lui tarde de respirer comme bon lui semble
Des retraités à l’oreille pas trop fine ( on ne pas être et avoir été) pensent qu’en matière de nouveau monde, il faudrait voir à à inventer la machine à remonter le temps , histoire de vérifier si avant c’était mieux car pour eux l’après leur semble un peu flou
Dans ce contexte sociétal chaud brûlant, la sensibilité est mise à rude épreuve, preuve étant que le sujet passionne autant qu’il interroge
Alors d’un commun accord , je prends la parole pour suggérer que les jeunes sont les plus concernés, donc écoutons leurs propositions, on ne sait jamais
Bref il en ressort que ce n’est pas simple et aussitôt un calendrier est fixé , pour commencer par étapes, finalement ces jeunes sont sages comme des images
On se retrouve depuis tous les mois et çà avance entre l’utopie et la réalité le verre de l’amitié est le juge de paix
J’ai cru comprendre qu’ils projettent de supprimer MONDE par ENSEMBLE
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Quelle belle idée!
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C'est vrai qu'il faudrait plus écouter les jeunes, mais l'expérience des vieux est tout de même utile.
Soyons ensemble, en effet !
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l’accueil mitigé coule d’un robinet rouillé, mais personne songe à le fermer, désespérante cette fuite des responsabilités
les gens s’observent ou s’épient, ou même se contredisent, dans ces conditions, l’âme humaine vacille pour finir à terre
un pinson, léger comme une hostie à pris place sur le tabernacle, les mécréants rient de cette imposture
jamais l’été n’a offert autant d’incertitudes, la mer à une température hivernale, les gens sont déboussolés
Demain semble si abstrait qu’un rapin de passage s’échine sur un chevalet branlant
on ne voit plus l’horizon
l’accueil s’est suicidé
la vieille dame et sa cane refont le chemin en sens contraire
il faut raison garder
Dernière modification par nouga (17-07-2020 11:57:06)
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"l’accueil s’est suicidé"
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je sais mais la réalité !!!!!
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Source
De source pure , l’eau me rafraîchit
ce n’est point un on-dit
ni une vérité en soi
j’aime cet état
allant au-delà de ma connaissance du moi
homme en recherche
d’un brin susceptible de devenir le lien
entre vous et moi
dont l’égo
joue sur la tangente
de mes arrières
que j’assure afin de
retomber sur mes pattes
félin à mes heure
il me plaît de paresser
sur des chemins de mots forgés à l’improviste
distillant autant qu’essaimant
mon moi profond
qui de but en blanc peut surprendre
mais qui n’est que la résultante
de l’émotionnel
ce phénomène intempestif
dont l’ADN ma nourri
sans savoir si cela va de soi
ou si moi j’en suis vraiment conscient
car les états d’âmes sont autant
de météores dans ma galaxie
au sein duquel
j’extrapole mon destin
quand je vois ce restreindre les ans
ces féroces soldats
se changeaient en béquilles
je me dis
le présent rassure, car demain incertain
reste la sentinelle de ta journée
émerveillé par des petits riens
qui sont autant de signes
pour aller vers demain
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"félin à mes heure
il me plaît de paresser
sur des chemins de mots forgés à l’improviste
distillant autant qu’essaimant
mon moi profond"
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Même coup de cœur que toi Nicole. Et jolie conclusion.
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j’attrape au vol le vent
ce qui m’attire m’attise
l’instant d’après, le temps
ce témoin, sa tour de Pise
échappatoire raconte
l’histoire d’un parcours
dont le rêve affronte
l’idée d’avoir recours
quand se prolonge
le jour, cet ami fluctuant
l’horizon devient l’éponge
mon corps cependant
n’ignore en rien la fin
d’un regard en ce monde
ou se pose les petits riens
d’un chemin de ronde
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