Vous n'êtes pas identifié.
Pages: 1 … 25 26 27 28 29 … 42
Maximale protection
Arrêtant virus mais anonymant
Sourires et dentitions
Quelques clignements d'oeil disent l'humeur
Un rire fuse derrière la barrière du tissu
Equilibrant le manque de visibilité
Celui de ma collègue d'écriture:
Museler, masquer mais mentir
Aider assister et aduler
Secourir, solutionner mais sanctionner
Questionner, quereller et quémander
Un unovers ubuesque et unique
Etonnante époque extravagante mais étriquée
Après un été si dur, si long, si chaud et si sec sous un soleil brûlant, revoir enfin des nuages !
Ecouter la pluie, sentir le parfum de la terre mouillée !!
Ce sera une lumière dans cette période sombre et anxiogène, une respiration douce.
Les arbres soupireront d'aise, s'ébroueront sous l'averse et laisseront tomber leur poussière sur les chemins.
Au dessus de la forêt, une éolienne tranquille tournera sans fin lentement sans s'en faire, sans réfléchir d'où viennent les composants des batteries, sans réfléchir au recyclage de ses pales, ni quelle poubelle il faudra remplir quand tout cela sera obsolète et cassé.
Vertige au printemps 2020
Inquiétude pour l'avenir
Respiration difficile
Unités de réanimation
Soignants épuisés
Hors ligne
voila
il revient
restons zen
un jour surement
sans lui
met le
a quoi bon
si, il faut
que nenni
ubuesque tu es
essaye tu verras
sinon sanction
Hors ligne
Hier mots imposés proche, mur, origine, dossier, disparu, rêver, joie, brume
Qu'il y a-t-il dans le dossier d'un disparu qu'on doit retrouver ?
Que nous apprennent ses origines, son histoire, le nom de ses proches, son cursus ?
Pas grand chose car ce ne sont que données aussi parlantes qu'un mur.. Rien ne sort de ça, car nous ne savons rien de ses rêves, de ses chagrins ni de ses joies.
Pourquoi est-il parti un jour ?
Il a tout laissé tomber pour disparaitre dans la brume.. rien ne reste de lui, la trace de son existence n'est plus que le vide qu'il laisse.
Ensuite 10 choses du confinement, (le mien est dans le brainstorming)
Hors ligne
Joli, Sékaijin !
(mais le mot est brume, la brune pouvant d'ailleurs avoir disparu dans la brume )
Hors ligne
proche, mur, origine, dossier, disparu, rêver, joie, brume
un proche près d'un mur rêver d'une jolie brume de nuit sous un réverbère pendant la pleine lune
mais la joie fut de courte durée, car à l'origine , le mur l'était trop, la brume pas si dense, le réverbère lampadaire, ainsi disparu l'intrigue
on classa le dossier sans suite
Hors ligne
Sekaijin
Nouga, j'aime beaucoup ta disparition de l'intrigue dans la brume
Hors ligne
Bravo à vous, c'est joli, Sekajin, ta brune m'a fait sourire aussi
Hors ligne
nicole a écrit:
On a repris les ateliers !! Nous sommes 2.
Il a fallu que je recherche la discussion en 2ème page, après nos ateliers de l'été (qui n'ont pas réveillé autant le forum que j'espérais)
Acrostiche avec virus et masque, actualité oblige, puis 6 mots à placer: arbre, revoir, pluie, poubelle, éolienne, lumière
Nos ateliers de l'été!!!!
Je reviendrai par ici dès que possible. En attendant j'ai pris comme toujours plaisir à vous lire à mon retour.
Hors ligne
Hier, nous avons fait un acrostiche avec Julia, qui est le nom du bébé tout neuf d'Olga
On lui enverra nos écrits
Puis un texte avec : femme, chaos, route, secret, vérité, maison, porte, double
Hors ligne
Jusque là on attendait
un jour ou l'autre
lorsqu'apparue
icelle
amour de nos jours
femme, chaos, route, secret, vérité, maison, porte, double
femme face au chaos
cette route qui n'en finit pas
point de secrets pourtant
la vérité n'est jamais loin
et si de notre maison on se carapace
reste la porte grande ouverte
pour voir son double
Dernière modification par nouga (03-10-2020 14:17:17)
Hors ligne
tout est fait en 3 mn
tu m'épates toujours
Hors ligne
Joli petit coeur tout neuf
Unissant ses parents.
Lumineuse frimousse
Intense bonheur
Amour tendre
Le jour où le secret fut dévoilé, la maison entière sombra dans le chaos.
Il est curieux de voir comment une vérité qui se fait jour peut transformer des vies entières par des déflagrations inimaginables.
Mais pourtant rien ne transpira à l'extérieur, la porte fut fermée à double tour pour que rien ne transparaisse.
Dans le voisinage, nul ne sut rien de ce qui découla de la rencontre du père de famille avec cette femme, ni que tout aurait été autre si ce matin là il avait pris la route du val plutôt que la route haute.
A quoi ça tient, l'équilibre des choses...
Hors ligne
merci
et toi toujours un joli regard sur les gens
Hors ligne
Acrostiches et autres mots n'ont pas de secret pour vous.
Ateliers de la commune de Nicole à partir du 19 sept 2020
"Acrostiche avec virus et masque, actualité oblige, puis 6 mots à placer: arbre, revoir, pluie, poubelle, éolienne, lumière"
Virus masqué
Invisible à l’œil nu
Responsable de tant de maux
Utile aux malins
Sournois entre leurs mains
Médias intoxiquées
Auditoire manipulé
Silence imposé
Querelles étouffées
Urgence déclarée
Esprits révoltés
Il est comme ça, il cherche toujours de nouvelles idées, quand on voudrait qu’il trouve juste des solutions,
Contre l’arbre qui brûle, contre la pluie qui se fait attendre, contre la pollution qui masque la lumière, contre la bêtise.
Il imagine des poubelles qui trient et recyclent sans intervention humaine, il érige des éoliennes qui tournent même sans vent et sans bruit.
Aura t-il un jour l’envie d’aller à la source des maux pour réécrire l’histoire ?
Ah! s'il pouvait revoir sa copie!
"Autres mots imposés: proche, mur, origine, dossier, disparu, rêver, joie, brume"
Quelle est cette brume épaisse qui obscurcit les esprits ?
Quelle origine chercher à ces maux qui ravagent les vies ?
Quelle que soit la direction, partout le mur masque l’horizon.
Mais dans l’enclos rien n’a disparu, tout est affaire de vision.
Le dossier est épais, entre ses pages la solution rêvée.
Toute proche l’envie de croire, de recréer, la joie à la clef.
"acrostiche avec Julia, qui est le nom du bébé tout neuf d'Olga"
Julia est née
Unique entre toutes
Lumineuse petite fille
Immense source d’
Amour
"Puis un texte avec : femme, chaos, route, secret, vérité, maison, porte, double"
Dans cette impression de chaos, la femme avance sur la route, déterminée.
Elle sait au plus profond d’elle-même que la vérité est ailleurs, cachée.
Dans le secret de son cœur elle a imaginé les solutions et trouvé les clefs.
Enfin elle sent la maison toute proche, touche la porte, tourne la poignée.
La joie de toucher au but se double du bonheur intense de s’être libérée.
Hors ligne
bravo pour tes textes t'as rattrapé ton retard
Hors ligne
Oh, très joli, merci de participer!
Est ce que je peux envoyer vos acrostiches sur Julia à sa maman ? (signés de vos pseudos bien sûr)
Hors ligne
Oui, bien sûr. J'avais bien compris que ce serait le cas.
Hors ligne
ok
Hors ligne
Voici mes mots, je ferai l'acrostiche plus tard.
Loin de la porte ouverte à tout vent, elle attend.
Quand les coups sont tombés, elle a attendu.
Dans sa maison, son cocon profané, elle attend.
Quand il a pénétré son corps, elle a attendu.
Dans le chaos de son salon dévasté, elle attend.
Quand il a dit “ce sera notre secret, sale chienne”, elle a attendu.
Appuyée au canapé retourné, sans lumière, elle attend.
Quand il a dit “ce sera ta vérité contre la mienne”, elle a attendu.
Sursautant au moindre bruit sur la route, elle attend.
Enfermant son esprit à double tour, elle a attendu.
Guettant les pas, priant qu’ils ne reviennent pas, elle attend.
Vomissant sur son corps de femme, elle a attendu.
Hors ligne
ce texte est vraiment .... je n'ai pas les mots pour le dire
Hors ligne
Et aujourd'hui, on a fait un texte avec les mots imposés dernier, tuer, invitation, cour, chant, peuple,amour, fantômes
puis un autre qui devait commencer par
"Je lui apporte toujours quelque chose"
Hors ligne
Je lui apporte toujours quelque chose
Je lui apporte toujours quelque chose. Aujourd’hui c’est une matriochka rapportée d’un de ses nombreux voyages à Moscou, elle m’avait confié que c’était un cadeau de Vladimir Vassiliev. J’aimais bien quand elle me racontait. Nous nous installions au coin du feu, une infusion de verveine à la main et chaque soir, elle me livrais une nouvelle histoire de sa vie. Parfois, je crois qu’elle en rajoutait un peu pour rendre ses aventures plus palpitantes à mes oreilles d’enfant. A présent, c’est moi qui lui raconte sa vie, je crois que je brode aussi parce que mes souvenirs d’enfant créent parfois leurs propres aventures. Quelques fois, elle me reprend en souriant, souvent, elle semble perdue dans son monde. Aujourd’hui, elle se souvient du Bolchoï, elle se souvient qu’elle a fuit le régime soviétique et que Vladimir Vassiliev lui a donné cette poupée en guise d’adieu. Elle a oublié que Vladimir est venu la voir hier lors d’un passage en France. Il m’a avoué qu’elle ne l’avait pas cru quand il s’est présenté à son chevet, son Vladimir est jeune et beau. Ce matin, il est reparti pour Moscou en emportant le souvenir de celle qu’elle aurait préféré qu’il ne rencontre pas. Je n’ose pas lui dire qu’il est venu, elle en serait trop attristée. Elle a dansé dans les plus grands théâtres, interprété les plus grands rôles de prima ballerina, eu les meilleurs danseurs étoiles comme partenaire. Aujourd’hui, souvent, elle oublie que tout cela s’est passé… avant.
Je lui apporte toujours quelque chose. La semaine dernière, c’était un album photo de moi, son petit-fils, de ma mère, sa fille. Elle m’a demandé des nouvelles de ma mère. Je n’ai pas osé lui rappeler l’accident de maman, il y a longtemps et c’était elle, ma babouchka qui avait veillé sur moi. Depuis, J’ai décidé de ne plus lui apporter de souvenirs de moi, de sa fille, c’est pour moi que c’est douloureux en fin de compte. La plupart du temps, la grande Elena Marianovska nous a oublié. Et moi, je pleure pour elle, pour mama, pour mon enfance qui s’en va.
Je lui apporte toujours quelque chose. La semaine prochaine, ce seront les documents de ma nomination à la tête du ballet de la Fenice et nous parlerons des ballets que je souhaite monter, elle me suppliera de lui donner le rôle de Roxane qu’elle a toujours voulu danser, elle me demandera d’inviter Roland Petit à présenter Cyrano à la Fenice. Plus tard dans la journée, je lui lirai les anciens articles de presse qui immortalisent son interprétation magistrale de Roxane et elle me rappelera que Noureev lui-même est venu d’Amérique pour la voir, qu’il était dans la salle hier soir et qu’il ne faudra pas oublier de lui envoyé un petit mot de remerciement à son hôtel.
Je dois partir dans un mois. J’ai l’impression de fuir une existence qui n’est pas la mienne. Je laisse tout mon passé ici, recroquevillé dans ce lit de l’aile Alzheimer d’une maison de retraite normande. A-t-elle ressenti cela quand elle a fait le mur, comme elle s’amusait à dire ? Je me demande qui lui apportera toujours quelque chose ? Qui lui racontera qui elle est ?
Hors ligne
bravo cline , continue de nous apporter tes textes
Hors ligne
Merci Cline, +1 avec Nouga, ton texte est très touchant
C'est par hasard que j'ai trouvé cette phrase en ouvrant un livre parce qu'on ne savait pas quel exercice faire (je l'ai emprunté du coup, ça parle d'une mère qui amène des choses à son fils en prison et je suis interessée de savoir ce qu'elle peut ressentir quand on est mère et que son fils est en prison)
Je poste mon texte tout à l'heure, il se rapproche beaucoup du tien sur le sujet et aussi d'avoir fait un rappel de la phrase, l'autre personne de l'atelier a écrit sur sa voisine veuve qui a fait un AVC et que ses enfants n'ont pas le temps de venir voir
Hors ligne
Je lui apporte toujours quelque chose, un livre de photos, une fleur du jardin, un objet de la maison.
Elle sourit, tend la main, rit un peu, parle avec des sons qu'on ne comprend pas.
Ou alors ne sourit pas, ne bouge pas, boude un peu, ça dépend des jours. Il y en a des bons et des moins bons, ou carrément des jours d'orage sans qu'on comprenne pourquoi. Des jours où son regard est noir et vide, et qui sait ce qu'elle voit, ce qu'elle pense ?
Ces jours là, aucun échange, tout est fermé.
Je ne sais pas si elle se demande qui je suis, si son cerveau lui montre autre chose qu'une personne assise en face d'elle et qui lui tend d'étranges objets.
Je ne sais pas si ma silhouette, mes yeux, mon sourire lui rappellent la moindre chose...
Où es tu maman ?
Petit à petit, elle m'a effacé de sa vie, des connexions de son cerveau se sont rouillées, cassées et son monde n'est plus le mien.
Notre imagination, notre rapport aux autres, notre personnalité ne sont pas grand chose.
Des neurones qui se noient ou s'éteignent et la personne que nous aimions n'est plus qu'une coque vidée de son être, de ce qui faisait ce qu'elle était.
je lui apporte toujours quelque chose, des photos, un petit bouquet, un souvenir. Pas de friandises car elles ne sont pas permises, tout doit être mixé..
Des fois elle rit, et même si c'est à côté, c'est sa seule façon de combattre l'absurdité de la vie, qui donne tout pour tout enlever très vite.
Hors ligne
Hors ligne
Dernier tuer invitation cour chant peuple amour fantôme
Dans toutes les rues, le peuple gronde et lance ses cris guerriers et revendicatifs.
Cloîtré dans ma cour cernée de très hauts murs je les entends passer, leurs chants sont des invitations à tuer les bourgeois et les nobles, car ils ont faim après ces deux années de récoltes calamiteuses, et qu'ils ne supportent pas qu'on leur disent de manger de la brioche s'ils n'ont pas de pain.
Ce pouvoir est hors sol ! Comme s'il suffisait de traverser la rue pour trouver un travail et de quoi manger...
Je les entends vociférer qu'il faut aller jusqu'à Versailles chercher le roi et le juger.
Je suis le dernier descendant d'une lignée de nobliaux, j'ai peur qu'ils défoncent ma lourde porte, et tous les fantômes de mes ancêtres frissonnent avec moi.
Ils passent, mais ils pourraient tout casser et tout envahir, car des erreurs ont été commises par les nobles et le clergé qui s'estiment au dessus de tout, avec une âpreté aux gains et un mépris pour les classes inférieures qui a fait le reste, surtout par temps de disette.
Il faudrait du changement, prendre en compte le tiers état qui a commencé à faire remonter des doléances.
Il faudrait remettre tout à plat pour définir par exemple les droits de l'homme, être à l'écoute de chacun pour plus de justice et d'égalité.
Et un peu d'amour envers son prochain, ça ne ferait pas de mal.
je n'y crois pas trop pour moi, car je suis vieux et il faudra du temps pour mettre cela en place, mais les jeunes sont plein d'allant, ils ne se laisseront pas faire, ils seront notre espoir pour un monde meilleur et plus égalitaire, je leur fait confiance pour siéger et discuter de l'avancée d'une république ou chacun pourrait s'exprimer.
Après tout le 19è siècle est presque pour demain, et ces temps troublés se calmeront et l'époque sera pleine d'espérance en un monde plus juste et plus égalitaire. Je veux y croire
Hors ligne
ah c'est toi qui est d'une famille de nobliaux je me disais aussi elle a des façons de noble
bravo bien vu
Hors ligne
Pages: 1 … 25 26 27 28 29 … 42