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On était en habit de soldat, imaginez la farce
quand on est cheveux longs, peace and love
hippy au regard de travers, tarpet et compagnie
la scène avait l’impression d’un film au ralenti
si réel et en même temps décalé dans l’espace
un mauvais trip ou l’autre façon d’avoir la nausée
vous dire les chants guerriers le salut aux gradés
les journées de merde à marcher au pas
et moi homme de base vu ma grandeur
dans ce décor ubuesque les heures sonnaient
du lever au coucher, régularité de la discipline
avec en point de mire la perm espérée, annulée
histoire de vous faire sentir la force de l’ordre
comme en point d’orgue
on prit l'habitude , réfractaire, comme un savoir-faire
séjours en prison, treillis à l'abandon,corvées multiples
la panoplie complète
guerre d'usure, qui cède en premier
mais à notre âge, la liberté,cette notion
se confond ou du moins s’estompe avec l'envie
de n'en faire qu'à sa tête
alors le temps devint l'allié
sans bruits mais avec détermination , à notre façon
on sabotait leurs illusions
jusqu'Ã plus soif
et vint le jour de dire adieu
à cette mascarade
l'habit s'effiloche, imaginez la farce
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L'habit n'a pas suffi à faire le moine chez le rebelle qui attendait son heure. Il a bien du mérite celui qui résiste dans ces conditions, qui parvient encore à prendre du recul. Matière à réflexion...
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Pour les 2 premiers vers, je suis partie à ce temps-là où les jeunes à cheveux longs s'habillaient avec les surplus militaires qu'on trouvait un peu partout.
Et puis j'ai vu que tu parlais du "vrai" temps en habit militaire
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oui je voulais faire ressurgir ce que le service militaire était quand je l'ai fais, c'est vrai que maintenant cela semble irréel , car il a été supprimé
mais je n'exagère en rien de ce qui l'avait de décalé en pleine période de generation d'après guerre , du slogan peace and love après la guerre du Vietnam de l'Algérie
contestataire était dans l'ordre des choses, et le service militaire se vivait comme une aberration, il était hors de question de cautionner ce qui représentait la folie humaine, la guerre , et toutes les horreurs liées a celle ci
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Beau texte mon pote.
Ca rappelle des souvenirs, les moins bons s'évaporent, et il n'y a que les bons qui restent.
Cela avait au moins de mérite, qu'au moins une fois dans sa vie, on découvre l'autre quelle que soit son milieu intellectuel ou de richesse, sa région, et qu'on puisse avoir des camarades avec des gens qu'on aurait peut--être jamais eu la chance de croiser ailleurs.
Cela faisait aussi redécouvrir à tous quel est le sens du mot solidarité, et bien souvent les plus riches n'étaient pas toujours ceux que l'on peuvait croire.
Ouai, c'était le bon temps...
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Cela avait au moins de mérite, qu'au moins une fois dans sa vie, on découvre l'autre quelle que soit son milieu intellectuel ou de richesse, sa région, et qu'on puisse avoir des camarades avec des gens qu'on aurait peut--être jamais eu la chance de croiser ailleurs.
Cela faisait aussi redécouvrir à tous quel est le sens du mot solidarité, et bien souvent les plus riches n'étaient pas toujours ceux que l'on peuvait croire.
Ouai, c'était le bon temps…
c'est vrai et j'ai de très bons souvenirs
j'ai voulu mettre en avant le coté "Armée" et l'absurdité de leurs propos, ce formatage dont il font l'objet cette servilité devant la hiérarchie ect
merci a vous deux
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