Forum Grand Corps Malade et slam

j'avais une chanson dans ma tête, il y a longtemps
elle ressemble à celle-ci, une chanson de la vie
pas des gens pas des choses du monde
des portes qui claquent ou des verres qu'on casse
c'était un mot dans un long truc que le monde fait
une respiration, j'aime t'entendre respirer
pourquoi tu écoutes mon coeur quand je te vois pas
pourquoi tu écoutes mon coeur et que tu pleures.

j'avais une fleur offerte par un homme du voyage
il avait traversé l'altlantique depuis le Sud
dans un fado terrible de la mer et de la vie
il était comme un ami dans une histoire de héros
une main sur l'épaule une armure de force
il m'avait offert une tulipe, je l'appelais Danube
cette longue tige silencieuse et j'écoutais
dans le bruit de notre chambrée la machine a coudre
et mon piano à 26 touches, Danube respirait
et je pleurais et personne ne l'entendait
dans le bruit sourd de votre monde en sang

la colère, la haine n'ont pas de prix elle ne valent rien
vous ne pouvez pas l'acheter aucun acheteur
aucune politique aucun mensonge ne peut faire la haine
personne ne peut taire la colère dans mon coeur
aucun Dieu aucune femme aucune force, aucun esprit
aucune mort aucune justice du marteau
rien ne peut remplacer Danube respirer
alors je lui ai donné trois frères des coquillage
un soir d'errance ou de jour de vie sur la plage
il y avait la plus petite des trois Bélette
puis la cadette un coquillage avec une natte faite d'une algue marine
je l'appella Natanael, l'ainé - était un fort coquillage
je le possa dans la terre de Danube, pour que le tereau soit taurreau
et je perdis un jour son nom dans la folie de l'horreur du monde
alors j'ai tuer mon héroïne de m'avoir voler le nom de mon frère
et j'ai brisé mes mains en frappant dans les choses les plus durs autour de moi
j'ai tapé jusqu'à ce que la haine en finisse avec le cri de colère

Un jour dans un monde que je voulais meilleur pour vivre loin de ça
j'ai marché a côté de Danube en riant du cercle d'un monde refermé sur eux
et j'ai ri et j'ai frappé dans les choses les plus dures qui m'entourait
pour taire le bruit assourdissant de leur colère
elle ne m'en voulait pas, elle m'excusait de toutes ces sottes fautes
j'ai écrasé sous le poids de mes larmes le bruit de l'horloge
et écouté mon coeur, je l'ai écouté battre comme une machine cassée
dans ces respirations alletante parce qu'il était fendu
juste dans les ventricules par l'amour détruit d'une vie que j'étais
et Danube, toujours marchait à mes côtés, elle ne m'en voulait pas
elle m'excusait de croire, alors j'ai taper et taper mon coeur
comme un fou, pour que la cicatrice se referme que le sang cautérise la plaie
j'ai tapé à ne plus pouvoir vivre et j'ai consumer tous rêves en m'endormant
et Danube ne m'en voulait pas, elle ne disait rien, elle m'excusait même

Alors j'ai attendu, attendu que ce vert fait de beaucoup de jaune redevienne bleu
et les hématome sur mon coeur on noircit de la noirceur des nuits sans lune
et des jours sans vent et j'ai taper dans mon cercueil taper si fort que la terre
c'est fendue et que je suis sorti de ma terre vers une seconde
Mais le monde est fermé alors j'ai regardé l'impasse de leur ironie meurtrière
et je suis parti par le haut, j'ai enjambé les épaules de mes morts
et je me suis enlové avec Danube elle s'envolait pas et je ne m'excusais pas
Alors j'ai coupé mes ailes et plonger sur mon TELEPHONE.

Dernière modification par Marc (03-10-2019 22:41:57)