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Nouga! un gadget en former de devinette! Bien joué! Réponse dans le prochain numéro?
Pourquoi je ne suis pas étonnée, Itess?
Je n'ai encore rien préparé mais je pensais plutôt à tout un tas de choses inutiles...
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Le gadget est né de la société de consommation, tout jetable avant l'usure, ne servant à rien qu'à donner envie d'acheter, toupie de doigt - de préférence avec pile au mercure- bracelets plastiques dont il faut avoir la collection complète, porte clefs publicitaire.
Le gadget est maintenant remplacé par l'application -gadget pour smartphone, capable de vous dire s'il pleut dehors sans que vous ayez à lever les yeux de votre écran...
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Belle synthèse Nicole!
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Coucou !
Mon cher nouga j'ai bien cherché mais pas de bol, rien trouvé, ça me désole !
Je sais pas si tu as sniffé de la colle, mais tu as sans doute des idées folles.
Peut-être parles tu du col du fémur ? Mais là c'est moi qui m'égare dans une farandole. Un bolchévique peut-être ?
Bon je vous met ma contribution, bravo aux participant es !
Déconnectez !
Il y en a tant de ces gadgets ! De ces objets futiles et illusoires, voir inutiles comme des marchandises de foires. En commençant par ces téléphones portables, avec les écouteurs collés aux oreilles, comme des coquillages accrochés à un rocher. Les télécommandes innombrables, qu'on ne sait plus laquelle utiliser.
Tous ces dérivatifs qui font oublier que le sable s'écoule dans le sablier, et donnent l'illusion d'exister. Ces palliatifs, comme une épingle dans le pied, qui empêchent de penser.
Cette malédiction sortie d'un grimoire d'économiste perverti.
Cette bague au doigt, comme une alliance de non-sens pour convoler dans l'ignorance.
Ces boîtes magiques qui remplacent les livres et les magazines, finiront à la poubelle avec leur tracts publicitaires, sans aucun miracle.
Ces outils formidables qui n'aboutissent, souvent, qu'au puzzle de la toile et ne revenir qu'à un vide sidéral de cerveaux cherchant chaussures à leurs pieds. Ces utilisateurs, consommateurs, cons comme des valises, prêts à avaler leur bulletin de naissance sur la chaussée, les yeux rivés sur leur album à clavier, ou se prenant les pinceaux dans un obstacle, partir comme un boomerang et s'étaler lamentablement, ou rebondir comme accrochés à des bretelles élastiques, pour se retrouver le nez dans la vase, dans le cadre d'une rencontre éphémère avec un sol humide.
Je ne parle pas du temps passé sur la lunette des chiottes, oubliant que ce lieu n'est pas une cage, les barreaux ne sont que virtuels.
Même en voiture, ça se livre à des jeux dangereux, l'objet connecté toujours posé dans le vide poche, pour le cas où le monde s'écroulerait d'un coup.
Bordel, assis sur leur chaise, ils ne trouvent pas la clé du bonheur, ni les clefs du paradis.
Ces bibelots modernes ne leur feront pas prendre l'ascenseur sociale de l'amour et, pour le partage, ils resteront en bas de l'escalier. Ils pourront attendre longtemps leur courrier du cœur dans leur boîte aux lettres électroniques, ce n'est qu'un instrument de musique qui joue faux.
Ils peuvent toujours acheter un carnet de tickets pour le cinéma, au moins on sait que c'est de la fiction.
Ne cherche pas l'heure à ta montre virtuelle, tu as perdu ton temps. Tu cherches, désespérément, ton chemin, avec un pendule électrique, comme un sourcier magnétique.
Il est temps que l'horloge de la vie sonne comme un réveil, pour ranger les illusions dans un tiroir et sortir le soir, sans peur du noir,
Voir les étoiles briller d'espoir.
Dernière modification par Daniel de Blanc-Mesnil (19-02-2019 13:02:30)
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je vois bien de quoi tu parles de ces gadgets éphémères , mais s'il en était autrement seraient-ils gadgets encore, et la tout ton texte serait a revoir avec un gadget récurent comme le mien
donc ne change rien continue d'écrire sur nos turpitudes, nos manies, et autres travers, peu être alors qu'un jour le GADGET IDOINE NAITRA d'un esprit brillant et altruiste
et ce GADGET FERA ECOLE
en attendant ils me désole tout comme toi j'eu aimé un tapis volant poussé par EOLE
Dernière modification par nouga (29-01-2019 12:09:50)
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Les morceaux du puzzle sont pratiquement tous assemblés et à nouveau avec précision pour illustrer la dernière pièce. On se prend à lire plusieurs fois le texte pour ne rien négliger du fond et de la forme. Bravo Daniel!
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Je relis ce matin ces textes avec l'esprit plus calme que hier à la même heure. Bravo à vous
Je me suis dit l'autre jour qu'il faudrait que je tente de reprendre comme Daniel tous les objets proposés, mais la barre est trop haute
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Petite rectification d'une erreur de recopiage. Merci Maya ! (+ qlqs petites choses
)
Si certains lisent un peu en diagonale, on peut dire que toi tu lis avec une grande attention, presque maladive.
. Mais je préfère ça !
En fait tu m'épates .
Thanalie reste sans doute à la ramasse ...
Nouga faudra nous dire pour ton gadget... On voudrait pas mourir idiot.
Nicole t'es tout à fait au niveau, faut juste que tu trouves ton sujet, après ça coule tout seul. Je sais pas... tu parts de ta promenade et tu longe le petit ruisseau tranquille loin de la technique.
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Juste intéressée Daniel, sinon à quoi bon?
Nouga, peut-on espérer une réponse à la devinette?
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mon gadget est l'idée que l'on s'en fait
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Mdr, vous êtes trop bons !!!
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Bon, c'est beaucoup plus naïf que le texte de Daniel et moins chargé de sens, mais j'ai mis tous les objets
23h allait bientôt sonner à la pendule.. Tout doucement, Lira sortit de sa chambre et descendit en faisant attention de ne pas réveiller sa grand mère enfin endormie. Que le temps avait donc été long d'attendre qu'elle pose son livre et monte se coucher !
Le temps pressait pourtant, et Lira avait rongé son frein en feuilletant des magazines, tentant de faire bonne figure alors qu'elle avait l'impression de jouer si gros sur un simple coup de dé.
Mais enfin ça y était, elle pouvait passer à l'action.
Elle connaissait par coeur les marches qui grinçaient, et elle savait où poser son pied nu. Dans les cadres accrochés tout autour de la cage d'escalier, ses aïeux la toisaient d'un air réprobateur ..
Elle leur tira la langue en passant devant eux. Elle ne se laisserait pas remonter les bretelles par des photos d'ancêtres qui seraient plus à leur place dans un album au fond d'un tiroir que sur les murs !
En bas, elle mit ses chaussures chaudes, prit les clefs et la télécommande du portail du voisin absent dans le vide poche sur le meuble de l'entrée surchargé de bibelots, coinça la porte avec une chaise et elle se faufila dehors.
Dans son dos, le mécanisme de la vieille horloge sonna avec enthousiasme ...
Elle savait qu'elle n'avait que peu de temps.
Elle traversa très vite la courette encombrée de la voiture de sa grand mère et voulant éviter les poubelles, se cogna contre la boite aux lettres qui s'ouvrit en vomissant des tracts et les bulletins de la prochaine élection...
Elle sortit sur la rue et couru vers la maison voisine, une vieille bicoque penchée, entourée d'un jardin sauvage plein de plantes anciennes dignes de figurer dans un grimoire de sorcière...
Lira entra en coup de vent, alluma la lampe torche de son téléphone, et traversa à toute allure le salon sans vouloir regarder le vieux piano dont elle aimait tant caresser le clavier, avant... pas plus qu'elle ne voulu voir le bouquet d'immortelles dans le vase bleu ni le gros coquillage posé à côté.
Elle ne voulait pas que son coeur explose façon puzzle, alors suivre le petit pinceau de lumière sans voir autour, ça lui allait très bien.
Elle savait où elle allait et grimpa l'escalier quatre à quatre, ouvrit la porte de la chambre d'enfant à la volée, et chercha la vieille boîte à chaussures au fond de la penderie.
Elle était toujours là , un peu poussiéreuse. Avec fièvre, Lira l'ouvrit et écarta tous les gadgets amassés, les lunettes de soleil et le vieux boomerang de l'été où ils avaient trouvé le gros coquillage, le petit sablier du jeu de scrabble. Chaque souvenir plantait une épingle dans son ventre.. mais elle continua à fouiller jusqu'à retrouver (enfin !!) le carnet à couverture rouge.
Elle renfourna vivement la boîte à sa place, et redescendit l'escalier quatre à quatre, mais au moment où elle arriva en bas, elle se figea en voyant de la lumière dans l'entrée, et le coin d'une valise posée près du porte manteau...
Son coeur dégringola à ses pieds...
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Ben tu vois quand tu veux
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Nicole la nouvelle Mary Higgins Clark
"son cœur dégringola a ses pieds " belle métaphore bravo pour l'ensemble de ton texte
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La suite, la suite!!! Quel beau sujet! Quel suspense haletant! Bravo Nicole! Et je te fais confiance, je ne vérifie pas le nombre d'objets.
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Non non, pas de suite, la fin étant ouverte, chacun en fait ce qu'il veut
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J'm'en doutais. Donc...en fait...tu peux proposer une suite...comme chacun ou chacune.
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MDR ! Tu ne lâches rien ! (mais merci pour l'éclat de rire matinal )
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Ben oui mais il faut attendre de nouveaux objets pour la suite...
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Si on doit attendre d'en avoir autant, le suspense sera intolérable.
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Bravo Nicole ! Tu vois, Daniel avait raison !
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Syvie !!! J'ai souvent raison !
Excellent Nicole, tout à fait dans ton style. Je crois que tu avais écris un truc dans le même esprit, dans un grenier peut-être. Et c'est toujours bon.
J'ai rectifié (dans mon texte) encore une erreur de recopiage. Me suis fais épingler.
Et puis d'autres erreurs , encore, qui s'incrustaient et se cachaient ! Pas ma faute m'dame !
Bon .... On attend les autres !
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Ah, la fameuse épingle
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C'est bon Daniel, on a vu ce que ça pouvait donner, pas la peine d'en rajouter une couche, cela risquerait de faire "copiage"
Peut-être qu'on passe à autre chose maintenant ?
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