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Aux confins étoilés de ce vide serein
Aux confins étoilés de ce vide serein,
Mon âme exténuée crache son lourd chagrin.
Mes larmes acides oxydent mes doux rêves,
Et mon teint livide est tranchant comme un glaive.
Mes mains cherchent toujours ses caresses perdues,
Ces beaux instants velours où l’amour est têtu…
Mais elles ne trouvent rien et se heurtent au vide,
Cet ennemi malsain jouant son jeu perfide.
Mes yeux cherchent les siens, ce regard si troublant
Qui transperce mon sein et fait bouillir mon sang…
Seule l’absence résonne et ternit mes jours,
Quand ma peau frisonne en attendant son retour.
Ce silence obstiné brise ma volonté,
Et mon cœur épuisé voudrait trouver la paix,
Rejoindre son corps pur qui sait me rendre heureuse,
En colorant l’azur de couleurs merveilleuses.
Nos tendres souvenirs me hantent sans pitié,
Nos voix, nos sourires, nos deux corps enlacés…
Nos étreintes sacrées peuplent toutes mes nuits,
Et viennent me narguer, lentement et sans bruit.
J’étouffe à petit feu, loin de ses bras puissants,
Si forts et amoureux, qui me rassuraient tant.
Ce manque me ronge et s’insinue doucement
Jusque dans mes songes qui me tuent à pas lents…
Aux confins étoilés de ce vide serein,
Mon âme exténuée crache son lourd chagrin…
A mon amour…
Marielle – 15 & 16 Septembre 2006
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Natty et Eros, je vous remercie pour vos com' qui me touchent bcp... contente que ce texte vous plaise !
Bisous
*Marielle*
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