Forum Grand Corps Malade et slam

Ceci est un slam en hommage à tous ceux inachevés
En hommage aux textes que l'on a commencés
Qu'on a vu émerger de nos pensées
Et que l'on a arrosé de nos idées
Mais qui au final n'ont jamais été terminés
Alors en attendant leur jour de gloire
Ils attendent patiemment avec espoir
Qu'on les aident à grandir et à les finir
Mais en attendant ils voient leurs avenirs s'assombrir
Et craignent de périr dans nos lointains souvenirs
Ils ne rêvent que d'une chose, qu'on vienne les secourir
Pourtant on leurs avait réservés de grands projets
On les voyaient déjà au sommet
Mais dans notre élan on a été stoppé
Pour dévier sur une autre idée
Et oublier celle que l'on avait entamé
Alors ce texte et là pour rappeler
A tous ceux qui les auraient abandonnés 
Qu'il ne faut pas les laisser tomber
Et qu'un beau jour nous trouverons l'inspiration
Pour enfin pouvoir terminer nos créations
Qu'ils prennent des jours, des mois ou des années
Nous nous devons de les faire s'envoler
Des simples brouillons qu'ils étaient
Afin qu'ils puissent voir le jour
Et montrer qu'ils en valent le détour
Qu'on a bien fait de pas les oublier
Ou des les avoir jeter au fond d'une corbeille à papier
Que nos heures de réflexion n'auront pas été gâchés
Et qu'ils arborent comme trophée
Nos plus belles trouvailles sur leur corps
Comme un tatouage pour décor
Et pour qui sait, en être notre plus belle réussite
A créer un plébiscite, lorsqu'on les récites
Cite moi alors une bonne raison
De ne pas leur permettre leur floraison
Pour laisser échapper se parfum fait maison
Car rien ne vaut la satisfaction
D'une œuvre né à la sueur de notre front
Malgré les nombreuses tentations
De les abandonner sous la pression
D'un résultats qui ne serait pas à la hauteur de notre réputation
Alors s'il vous plaît, faites un effort
Sortez de votre confort et faites les éclore
Ils méritent notre attention
Et qu'on planche dessus avec passion

Ceci est un slam en hommage à tous ceux inachevés
Ne les laisser pas penser qu'un jour on a pu douter
Mais plutôt qu'on préparait leur jour de gloire
Ou ils aurait enfin pu être conter un soir ...