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J'aurais, oh oui, j'aurais fait de ce poison
Ma raison et de tes nuits ma petite maison
Mais les larmes sont des dames fatiguées
Elles se trainent comme des fantômes damnés
Donne moi le sourire que je cherche là
Donne moi le sourire que je sais de toi
Parce que j'aime être vautour et toi mon amour
D'amour, toi le soupire dans ce désert
De poussières, la légèreté qui donne sens
Aux hommes braves qui respirent ce parfum
Comme si tout n'avait plus de fin
Je t'aime à me brûler sur une presqu'ile enflammée
Où serpente le chemin, des amants rêvent mon aimé
Là où j'aime respiré toi, comme un air de liberté
Donne moi la main sur cette dernière note de musique
Je ne veux pas partir, tu es magnétique
Et je suis de Faire et d'envie mon amie d'amour
et sur le bord de la nuit s'étire sur ton visage le jour.
"Mais les larmes sont des dames fatiguées
Elles se trainent comme des fantômes damnés"
Je détache un petit bout du texte, juste pour me repaitre de la façon dont les mots et les sons sont agencés. Tes textes me parlent, et en plus, qu'est ce que j'aime cette façon d'écrire!
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poétique, romantique, physique
voila le triptyque
bravo ami, tes brins ne sont pas débris, mais écrins
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Merci sinon j'ai écrit aussi ce texte, qui pourrait s'appeler quel est l'âge du cap'taine?
Je descends l'avenue, sur une table, deux mômes
Piquent dans la corbeille de fruits. Sous le dôme
Formé par les larmes d'un saule, un vieil homme
Repose sous la dalle au couleur fauve de l'automne.
Dois-tu prendre ta chance, devenir cette route
Interminable, Indéterminé, mais coute que coute
Battre à la gueule des géants, qu'importe les doutes
J'ai une putain de dalles, un pirate dans la soute
Je débarque dans l'encre amère d'un serpent de feu
Elle traine rêveuse dans la forme des nuages, du ciel bleu
Je tourne où je peux, tout le monde la regarde la veut
Je me glisse dans un PMU en ébulition, "messiers faites vos jeux!"
J'actionne mon coude et je roule sur le bord du bar
Des pointe flèchées dans les yeux d'un jobar
Je délasse mes rêves en les allongeant comme étendard
Sur le gallion de notre glorieuse armada de chercheur d'art
Des notes qui se perdent sur un carnet de voyage,
Dans les abysses d'une vie d'immortel dans le paysage
Fermant sur un sabre et un coffre clos une main sage
Comme les deux écus dans les yeux de ce seigneur sans âge.
Moonz, j'espère que tu gardes tes textes, ce sont des trésors inestimables, je ne sais pas si tu t'en rends compte. Les 2 sont magnifiques, j'ai une préférence pour le 1er.
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qu'est-ce que je peux franchement répondre, merci Sylvie.
j'attrape une étoile, que je troque contre le corps d'une femme aux cheveux ébouriffés d'amour, la nuit est notre compagne, et les bruits susurrent de recommencer encore.
alors quand l'aube nait, on se rendort avec des mots, qui nous offrent un voyage, vers un avenir incertain, mais plein d'une douce poésie, voila ce que vivre veut dire
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Je suis endetté et les fleurs sont jolies
Même quand tu marches sous la pluie
Je trouve pas ça triste, j'écoute son bruit
Et si ce n'est pas une forme de richesse
C'est juste une mine de fou, le monde là.
Et je graille pas des toast quand je parle de fournaise
Mais bien de ces angoisses qui me baisent la tête
Et si tout ça à du sens dans une course vers l'avant
Je me dis que j'ai mis le doigt dans une machine dingue.
Pleut pas de billets
Peu veulent être déliés
Parce qu'accrocher
Sur notre rocher
L'horizon je me dis
Bah! j'ai pas de bateau
J'y vais à la nage
Et puis ça te fais les pieds
Prendre le sens du vent
C'est possible pour ceux qui savent
Où ils vont et moi je suis pas Sénèque
Plutarque, mais je sais que je sais pas
Où va mon effort de vie.
Mais j'ai dit écrit dans le sillon
Pour parler de ce qui existe ici
Où on t'a donné le droit regardé
Parce que je suis la tête dans les nuages
Ils m'ont dit décris qu'est-ce tu penses?
Mais je crois je suis une coquille vide
Sur la tourmente et comme dans Ovide
Mes métaphores, mes métamorphoses
Je sais sont comme un jeu fantastique qu'on prose
Parce que si je suis là, ce n'est pas pour faire le captaine flam
En rose, et je cogne dans le sac pour casser ma tête
Et dormir un instant, pour repeindre demain, le jour.
Dernière modification par MoonZ (08-05-2016 15:08:42)
sylvie32 a écrit:
Moonz, j'espère que tu gardes tes textes, ce sont des trésors inestimables, je ne sais pas si tu t'en rends compte. Les 2 sont magnifiques, j'ai une préférence pour le 1er.
Tout pareil que Sylvie ! J'aime bien le 3ème aussi mais je préfère le 1er. EnÔrme kif pour ce 1er texte !
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Le capitaine ?
C'est le plus grand corsaire de tous les temps...
L'argent, c'est pas vraiment son passe-temps.
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Comme c'est beau MoonZ... Je me répète mais tes textes me font toujours le même effet...
Comme les filles, je préfère le 1er!
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v'là petite fleur juste là v'là : https://youtu.be/J7u9x50GGGs
Encore meilleur que les brins de muguet du 1er mai.
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Le premier est extra! Comme j'ai le cerveau déjà plein, je ne suis pas arrivée à y faire rentrer les deux autres, mais le 3ème me plaît par sa forme...
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ça te fait penser à quoi? SylvA, merci c'est cool
Une pyramide, une progression, comme si ta pensée se développait au fur et à mesure, pour terminer en beauté sur "Et dormir un instant, pour repeindre demain, le jour."
Un rythme, une musique...
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c'est un soleil levant qui fait un reflet dans l'eau, c'est une heure que j'aime de la journée et comme on se lève pour participer au monde bah je pense qu'on repeint tous avec notre gouache le jour.
Ah oui, pas mal vu !
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"Parce que si je suis là, ce n'est pas pour faire le captaine flam
En rose, et je cogne dans le sac pour casser ma tête
Et dormir un instant, pour repeindre demain, le jour."
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MoonZ a écrit:
c'est un soleil levant qui fait un reflet dans l'eau, c'est une heure que j'aime de la journée et comme on se lève pour participer au monde bah je pense qu'on repeint tous avec notre gouache le jour.
Très bien dit!
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idem pour le 3ème
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