Vous n'êtes pas identifié.
Mon coeur au palpitant m'enseigne d'un coup de cutter,
La blessure d'une déchirure encore suintante.
La plume, légère, s'enfonce, s'épanche, de tes pensées,
Dans l'entre-baillement de la plaie.
S'il te plait, tu continues à dormir, et à moi de vivre...
En coeur solitaire, éperdu sans plus de père,
Il me faut atteindre l'inaccessible et suivre les toiles
Peintent à la césure de tes mains engorgées,
Pour aller en quête, investiguer la Vie donnée.
Au divin Janvier ...
A la chandeleur, la chamade fatiguée s'est éteinte.
Depuis une année, la douce lumière d'une nouvelle étoile flamboie.
Aux abois, aux aguets, mes cris hurlent au vent.
A chaque nouvel astral citronnel, la filante va s'endormir.
Aveuglé par la beauté rayonnée ....
Par tes mains, ont crayonné le dessein d'une destinée,
Qui s'est gravée à l'arbre de notre Vie.
Suspendu à tes lèvres, j'attends le souffle de tes silences dorés.
Sans mots dire, mes ouïes sont muettes de ta voix.
A ce champ de l'heure, les aiguilles temporelles se sont fanées à 16h18...
Là -haut, un bandeau sur tes prunelles, on t'a laissé
Tiré les rideaux sur la scène de Ta Vie.
Le sang qui battait dans tes veines, Ã jamais ne brillent
Plus au soleil, dans le vent si léger et fluet.
Hêtre inconnu, vieille branche qui ne cédait aucunement à l'étreinte, ...
Tronc à jamais pourrit, abritait les oisillons.
Tic et Tac s'employaient à se réserver pour l'hiver.
Now, la tactique ne se mouve plus. Hibernatus
Est glacé à jamais, en miroir, comme tu le sens,
Ma veine poursuit sa lignée, sans déroute, ni pare-chemin ...
Poète sur bois, mon coeur assoiffé des sens, brûle de sa flamme.
Sans vol, la mouette, immobile sur soie, crie, hurle,
Arrosée d'un Champagne du Chandon. Le don de soi,
Si joliment caché au fond de Toi est devenu mon viatique.
Le choeur en écho, sur la main, s'est transmis jusqu'à mon gauche ...
Rouge vif écarlate, endolori, toujours le batteur de cette mélopée,
Mixée d'un souffre rance, jaillit d'un trait passé, à la moulinette.
L'Ode chimérique, for Him, dédié au fort Homme, est ciselée
Dans les cieux toniques comme la lourdeur d'une douleur allégée.
La peine prononcée se réduira au jour du jugement dernier ...
Pas un denier ne vaudra ce doux nid cocoonal à la perpétuité,
Engendrée. Les bleus de l'âme s'oxygèneront aux larmes
En vision de nos regards, jamais asséchés.
Sans me retourner comme une crêpe, mes pensées vont ...
A Toi, mon père qui me manque tant, je me sens comme abandonné ... L'oisillon frêle n'ose quitté deux nids ...
La Malice...
S'il te plait, tu continues à dormir, et à moi de vivre, au dit Vingt Janvier, aveuglé par ta beauté rayonnée. A cette chandeleur, les aiguilles temporelles s'étaient fanées à 16h18, comme un hêtre inconnu, comme une vieille branche qui ne cédait aucunement à l'étreinte. Ma veine poursuit sa lignée, sans déroute, ni pare-chemin. le choeur en écho, sur la main, s'est transmis jusqu'à mon gauche et la peine prononcée par ton envol s'est réduite au jour du jugement dernier.
A Toi, mon père qui me manquait tant, je me sens comme libre ... L'oisillon frêle a osé quitté le nid pour prendre son envol de faucon royal et tu restes un souvenir dans notre mémoire ancestrale.
Dernière modification par lamalice (03-02-2018 12:38:06)
Hors ligne
C'est très beau mais près des larmes, coeur saignant toujours de la perte du père
Hors ligne
passent les saisons et l'absence toujours bien réelle, mon père s'en est aller un 15 mars 1980
dans ton texte le souvenir en parallele avec la chandeleur, donne une connotation festive, comme les Africains aiment à celebrer la disparition d'un être aimé
nous sommes plus reservé, et pourtant que savons nous de l'après
merci ami
Hors ligne
Le plus bel hommage que l'on puisse rendre à notre Papa.
Texte poignant.
Papa manque à beaucoup monde.
Il a été et restera très apprécié pour sa gentillesse, sa simplicité,
son courage, sa discrétion, son travail, sa serviabilité.
J' aimerai être encore un an en arrière et lui dire que je l'aime,
malgré les longues séparations.
Ses enfants et petits-enfants Il les a aimés, sans aucunes différences
même s'Il ne l'exprimait pas de vive voix.
C'est par son regard qu'Il nous le montrait.
Bientôt se fermera la page de notre livre.
Il a voulu que je sois le témoin de son départ
vers sa croisière des étoiles.
Au chant de la lueur, tu t'en es allé,
Vers un repos tant mérité.
Ta Fleur.
Dernière modification par Douceur (30-01-2012 12:16:12)
Hors ligne
nicole a écrit:
C'est très beau mais près des larmes, coeur saignant toujours de la perte du père
MErci Nounou. Les larmes sont l'expression de l'Esprit, quand l'écrit n'arrive pas à être tout absorbé sur le papier buvard ... de la page enneigée...
Hors ligne
nouga a écrit:
passent les saisons et l'absence toujours bien réelle, mon père s'en est aller un 15 mars 1980
dans ton texte le souvenir en parallele avec la chandeleur, donne une connotation festive, comme les Africains aiment à celebrer la disparition d'un être aimé
nous sommes plus reservé, et pourtant que savons nous de l'après
merci ami
Merci pour ton soutien. J'associerais maintenant le plaisir de faire des crêpes, de les déguster en les partageant et l'absence de notre père, mais non moins présent dans mes souvenirs, à la Chandeleur.
Hors ligne
Douceur a écrit:
Le plus bel hommage que l'on puisse rendre à notre Papa.
Texte poignant.
Papa manque à beaucoup monde.
Il a été et restera très apprécié pour sa gentillesse,
son courage, sa discrétion, son travail, sa serviabilité.
J' aimerai être encore un an en arrière et lui dire que je l'aime,
malgré les longues séparations.
Ses enfants et petits-enfants Il les a aimés, sans aucunes différences
même s'Il ne l'exprimait pas de vive voix.
C'est par son regard qu'Il nous le montrait.
Bientôt se fermera la page de notre livre.
Il a voulu que je sois le témoin de son départ
vers sa croisière des étoiles.
Au chant de la lueur, tu t'en es allé,
Vers un repos tant mérité.
Ta Fleur.
Tiens te revoilà parmi nous... je m'en doutais quand même un peu que tu allais passer en cette période anniversaire...
Tu sais la page de notre livre se fermera bientôt, mais Ce livre, Notre livre continuera à vivre au travers de nouvelles pages, des âges et des siècles ...
Une amie pédo psychiatre me disait que les personnes du bois sont des gens du silence, introverti, qui ne disent mot mais qui montrent, ... Je ressens bien à travers son explication la personnalité de Notre Père, lui, l'ébéniste, ... et dire qu'il est parti avec la matière qu'il travaillait tant...et en silence, sans un râle ...[/justify]
Hors ligne
Vos deux témoignages ( à Douceur et le tien La Malice) sont poignants. J'en ai les larmes aux yeux
Vous rendez là un vibrant hommage à vos pères. Que l'on ait perdu un être depuis peu ou plus longtemps , la douleur est la même ! Même si mon Papounet est décédé fin Mars 2003, tous les jours, je vis avec lui. Je ne l'oublierai jamais !
Hors ligne
Thanalie a écrit:
Vos deux témoignages ( à Douceur et le tien La Malice) sont poignants. J'en ai les larmes aux yeux
Vous rendez là un vibrant hommage à vos pères. Que l'on ait perdu un être depuis peu ou plus longtemps , la douleur est la même ! Même si mon Papounet est décédé fin Mars 2003, tous les jours, je vis avec lui. Je ne l'oublierai jamais !
Merci de ton soutien Thanalie, à notre père à Douceur, ma soeur et moi. POur les larmes aux yeux, il faut les lâcher, cela fait du bien, bien sûr il ne faut pas inonder la cuisine ou la salle de bains .. !!!
Je pense que la douleur s'estompe avec le temps, ... il ne faut pas non plus se morfondre à jamais d'une absence, mais au contraire cultiver positivement les souvenirs qui restent à graver dans notre mémoire et dans notre genèse familiale ...
Hors ligne
Un hommage si tendre : http://www.youtube.com/watch?v=x8l43czQAy4
Hors ligne
Merci de répondre à la question que je me posais ! Douceur est bien ta soeur . Ne t'inquiète pas La Malice ! Je ne me morfonds pas de son absence et je vis comme tu me le suggères ! J'ai moi aussi écrit et partagé avec vous un hommage que je rend à mon Papounet !
Hors ligne
Salut Lamalice
Le silence des bois parle mieux à l'âme que le souffle du vent, qui pourtant, parfois se prend dans la gorge d'un Hêtre et ente ses bras ouverts trouve les sons qui parlent des émotions, des souvenirs et des blessures du coeur ... Que l'Ami poète alors pose sur le papier ces notes de musique pour qu'ils deviennent poème en mémoire d'un Père afin que d'autres un jour se retrouvent dans ses maux ...
Merci pour la Mémoire, merci pour le partage ... Un père qui communiait avec le bois est un Père particulier ...
Merci
Vincent
Vincent V a écrit:
Salut Lamalice
Le silence des bois parle mieux à l'âme que le souffle du vent, qui pourtant, parfois se prend dans la gorge d'un Hêtre et ente ses bras ouverts trouve les sons qui parlent des émotions, des souvenirs et des blessures du coeur ... Que l'Ami poète alors pose sur le papier ces notes de musique pour qu'ils deviennent poème en mémoire d'un Père afin que d'autres un jour se retrouvent dans ses maux ...
Merci pour la Mémoire, merci pour le partage ... Un père qui communiait avec le bois est un Père particulier ...
Merci
Vincent
Comme à ton habitude, tes commentaires ne sont pas langue de bois, ...merci pour ta visite et Notre Père, le mien et celui de Douceur.
Hors ligne
Bonjour Thanalie,
Oui je suis bien la soeur aînée de La Malice.
Bonne continuation à toi dans tes écritures
comme dans la vie.
Amitiés.
Douceur.
Hors ligne
cest hyper beau trés touchant par contre dsl de mes lacunes sur certain mot mais je ne sait pas ce qu'est la chandeleur?
Hors ligne
Pour que Toad sache ce qu'est la chandeleur
http://www.formatage.org/branches/fetes … igine.html
http://www.atome77.com/articles/1157/Ga … crepes.htm
Très très z'affectueux poutoux z'à toi de Thanalie la brestoise
Hors ligne
En ce mardi gras, Mon Père, je veux juste dire que tu me manques et que je t'aime, ... même si l'éponge absorbe mon petit fleuve d'amour larmoyant de la prunelle bleu ciel, comme tes yeux, et ta place tout là haut... ,..; je garde le sourire aux lèvres, rien qu'à penser à Toi ...
Mille tendresse, tu me manques beaucoup ... et là je vais en profiter pour aller noyer mes larmes en apnée, dans la piscine, ... ça ne la fera pas déborder !!!
Hors ligne
En cette chandeleur, 16h18, ma pensée est allée vers toi là haut, alors que je tirais les bois ... dans les vignes ... Quel sacré hasard ... j'ai une envie folle de revenir au travail de la terre, comme mes grands parents paternels ... pour l'instant, je le fais au travers mon jardin, ...
... Juste un hommage à un homme âgé, parti dans la fleur de l'âge ... mais mes yeux ne peuvent s'empêcher de s'épancher... rien qu'à écrire ces quelques lignes ... Putain, ça me fait chier, ... on a assez d'eau ici, les terrains en sont gorgés à qui en veut ... !!!
... Bises, Père ...
Hors ligne
Je me souviens quand tu faisais retourner la crêpe dans la poêle, tu avais le coup de main et le plaisir de la faire.
Déjà 3 ans, le temps passe tu es toujours présent dans mon coeur.
Je repense à ce mercredi 2 février entre 16h et 16h20 nous étions que tous les deux dans ce boxe où tu as vécu les derniers instants de ta vie.
Aujourd'hui la chandeleur fête de la lumière, de là haut je vois ta petite lumière briller sur les personnes que tu aimais et qui te le rendent bien.
Continues à veiller sur nous comme tu l'as toujours fait.
Hors ligne
Cela fait déjà 4 ans que tu as tiré ta révérence,
j'ai encore le souvenir de ton dernier souffle
qui a éteint la flamme de ta vie.
Je revoie encore sur ce drap blanc tes mains de travailleur,
aux veines noueuses ou coulait ton sang,
ce sang qui m'a donné,
l'Amour silencieux,
cette Envie de travailler de mes mains,
La Vie tout simplement.
Papa de là ou tu es,
Je sais que tu veilles encore sur moi,
Même si je ne suis plus une enfant,
Je reste encore une enfant dans l'Âme,
et professionnellement.
Aujourd'hui ma pensée est pour toi.
Ta Petite Fleur.
Hors ligne
Il y a deux ans, j'avais envie de retourner au travail de la Terre, ... en tirant les bois, je pensais à notre Père ...
Aujourd'hui, je n'ai plus envie de me Taire, ... j'ai trouvé la perle rare, qui, de son travail de la Terre, me donne tout l'Amour que mon corps réclame depuis ma tendre enfance ... et je me dois de lui retourner ...
Alors, je vais labourer ma parcelle intérieure, ... semer quelques graines ... et avec toute la pluie de mes larmes de Bonheur et de Joie, ... lui en faire don ... Comme un Plaisir des Mets que je dédie à mon fin gourmet et me laisser déguster ... !!!
Aujourd'hui, comme demain, je rend hommage à la chandeleur, à l'Homme qui me protège et sait m'accueillir ... comme une belle pensée ... comme un bouquet d'impatiens ... !!!
Dernière modification par lamalice (03-02-2015 20:25:20)
Hors ligne
La chandeleur arrive à grands pas ... qui nous fait des crèpes ? et si vous ne manquez pas d'air, avec des cèpes ?
Dernière modification par lamalice (31-01-2016 21:13:39)
Hors ligne
http://www.grandcorpsmalade-fan.net/for … 24#p258024
A notre Père qui nous a aimés en silence,
Et nous tes enfants que nous avons aimés dans le silence.
Hors ligne