Vous n'êtes pas identifié.
La croisée des chemins m'a toujours fascinée. Penser à ce qu'on serait devenu si on avait choisi un autre chemin, n'est pas dénué d'intérêt. Pour ma part, et ça rejoint quelque chose que j'ai lu dernièrement dans un message d'Itess, j'ai la sensation d'avoir été guidée...
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merci a vous
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Salut Nouga
En tout cas, toi Nouga, tu ne perds jamais le cours (chemin) de tes pensées...
Ton slam est d'une limpidité et le final.... N'en parlons pas....
En le lisant à voix haute, ton slam gagne de la valeur.
Qui veut et peut le sonoriser ?
Ton slam n'en serait que plus émouvant.... itou
De très très z-affectueux poutoux z- à vous tous et aux vôtres de Cosette, Thanalie & Co , Brestoises solitaires.
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c'est gentil
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C'est la noce de l'hiver dans le bancal spectacle
petit enclos grillagé,
ventre déboutonné, les ronces pour couronne
Se sertissent de papiers collant et le vent s'y engouffre
Petit enclos grillagé, petite route lézardant la blancheur
Des ténèbres piquant de flocon obliques
Les ombres fantasques d'un couple sur un banc
Dans le silence du souvenir.
Merci nouga, dans un sens ce bout texte prend sens grâce à toi, chemin faisant...
merci ami
chemin faisant , le chasseur tira
mais la perdrix s'envola
la forêt respirait a nouveau et déjÃ
entre le clair obscur et la rosée matinale
la vie reprenait ses couleurs automnale
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exact
quel beau volatile
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"terre"
déserte tes arpents
vole au temps ta récolte
vent d'autan se révolte
sème alors, tes instants
soit l'utopie vivace
de tes journées complices
au seuil de ta demeure
imagine dehors
l'or de ta terre mère
et caresse la pluie
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ok ok je vais faire un tour! c'est bon, je reviens avec le pain.
c'est terre à terre, pour un terrien sur de rien
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ami MoonZ j'ai donc continué ce que tu m'a rendu
Hiver
en attendant cette écharpe printanière ,
je suis dans le foulard de l'hiver,
un œil sur l'écume des vagues, gardien d'un phare,
dont je suis le seul à avoir les clefs,
spectateur attentif de la houle humaine,
je m'exprime avec des rimes
ce sont des rustines contre la haine
combien n'ont pas cédé aux chants des sirènes
valeureux humains, contre vents et marées
préférant les chemins de traverse
avec pour solitude, la musique du vent
quand il pousse le dos arqué
sous le poids des années révolues
dont le regard donne a la tangente l'élan
de ces jours entre gris et bleu
les heures sont souvent prisonnières
d'un constat, de surenchères, d'imaginaires
le corps se meut avec des manières
comme un ver de terre opiniâtre
quand la poule veut sceller son destin
sans penser a d'autres refrains
de ces instants éphémères
l'attente suinte quelques mélancolies
usurpe des formes parallèles,
mais l'hiver a le derme protecteur
c'est le baume dans des vies oubliées
ce coup de fouet méritoire
avant de céder sa place
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"je m'exprime avec des rimes
ce sont des rustines contre la haine"
Quelle jolie expression et quel beau texte!
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+1
écharpe printannière
foulard de l'hiver
je cherchais quelque chose d'aussi poétique pour les autres saisons, mais je cale..
chapeau de paille d'été et ciré d'automne, mais ça ne me va pas..
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L'hiver il fait froid tu te croirais au Pôle Nord.
Pourtant ça ne les dérange pas de voir des jeunes dormir dehors.
Raggasonic
Dernière modification par ITESS (18-02-2016 17:21:27)
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suggestion Nicole
une treille d'été ou estivale
une écorce automnale
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ah oui! joli, surtout la treille!
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une pelisse automnale
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je préfère écorce, ou pour un vetement "gilet" à cause de Sheller et sa chanson pour l'automne, qu'il donne comme un gilet qu'on boutonne pour se tenir chaud
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moi j'aime bien écorce pour le coté nature
w Sheller un artiste que j'ai appris a mieux connaitre et j'apprécie
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groom
groom service
groove servile
grotesque
et ces palaces
ces gens rapaces
que rien n'efface
une brise marine s'est levée
avec elle des corps reposés
dans un monde toujours enclin
à faire fi de son déclin
groom service
gestuel
goguenard
et ces odeurs
ces bonnes moeurs
de francs-tireurs
une journée bien ordinaire
dans un décor, ou prolétaire
est l'envers de cet univers
quand survivre devient l'enfer
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j'observe bcp tu sais
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a c'est toi nouga, derrière le journal troué...
Tu as raison, Nouga, tout ceci est grotesque. Tout comme la jet-set qui me donne des hauts le cœur.
Sinon...
Je suis celle qui observe celui qui observe derrière le trou de son journal,
Celle qui savoure chaque nouvelle trouvaille de ce gars peu banal,
Celle qui voyage ainsi gratis, tenue au fait des dernières humeurs,
D'humains aux multiples visages, créateurs, consommateurs ou vengeurs.
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c'est vrai
merci a vous deux
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être entre le zist et le zest
l'humain est un fruit confus ( ou confit)
ébranlé par les incertitudes
à moins que ce soit la force de l'habitude,
car l'équivoque
a sa part de doutes
et le doute est fluctuant
comme un fluide indéfini
si perplexe a besoin de repères
le trouble désoriente
la part indiscernable qui nous tente
avec ce besoin tiraillé
d'être à la fois changeant, et velléitaire
peut être que l'imprécis, comme l'inconsistant
sont nos penchants
quand hésitant, nous devenons timorés
entre le zist s'allonge la liste
et le zest parfois conteste
et si de temps en temps évasif
il nous reste le récif
afin de nous réconcilier avec la part de rêves
qui sommeille en nous
on sait alors
que la vie, si elle est indécise, est aussi récréative
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