Forum Grand Corps Malade et slam

C'est ma faute, pardon,
j'ai pas été clean je sais,
c'est fini de toute façon,
Pourtant j'regrette ce que j'ai fais,
je marche encore,
je monte l'escalier,
franchis la porte de mes remords,
une fois de plus tu vas pleurer,
On aime qu'une seule fois,
avec la tendresse infinie,
on peine trop parfois,
pour les mots quand c'est fini,
et je me donne la gerbe,
notre histoire lestée de marbre,
les derniers souvenirs assis dans l'herbe,
ici je marche entre les arbres,
les même devant lesquels,
j'ai dis que je ne t'aimais plus,
le lieux de mes séquelles,
des rires qu'on aura jamais plus,
le pire c'est ton regard,
et tes yeux remplis de larmes,
alors souvent je m'égare,
la vie a perdu tout son charme,
mais comment me rattraper,
çà me parait difficile,
j'ai plus d'excuse à donner,
je t'en ai déjà donné mille,
ton cœur de cristal,
j'avais promis d'en prendre soin,
je t'ai fait tellement de mal,
qu'aujourd'hui il n'en reste rien,
t'avais la beauté d'une déesse,
j'ai marché sur ta dignité,
je t'ai appelé ma princesse,
je te supplie d'me pardonner,
tes yeux, la matrice de mes rêves,
ils ont tant de fois sombré,
tu mériterais que je crève,
çà serait çà m'faire pardonner,
pourquoi vouloir un texte triste,
quand j'ai besoin de convictions,
j'ai choisi ces quelques lignes,
pour te crier mon pardon,
depuis j'observe l'avenir,
et je pense à ton bonheur,
t'as retrouvé le sourire,
dans les bras d'un autre menteur,
je te souhaite de plus tomber,
et de garder la tête haute,
mais je ne peux pas tolérer,
qu'on récolte le fruit de mes fautes,
de mes erreurs à ton égard,
d'être jaloux j'ai plus le droit,
mais je resterais un connard,
un con qui garde un Å“il sur toi,
même si de loin c'est bien plus dur,
de t’éviter les problèmes,
je resterais ton armure,
car on oubli pas quand on aime,
la vérité pue la merde,
mais c'est à moi que je la dois,
puisque je n'ai plus rien à perdre,
je fais mon méa culpa,
tu continues d'exister sans moi,
mais n'oublies pas s'qu'on a été,
j'ai plié sous le poids,
de toutes ces années,
maintenant rassure toi,
je suis plus rien dans le miroir,
terni par les mois,
à contempler mon désespoir,
j'écris ici nos derniers mots,
je te dois bien çà tu le mérite,
je dois finir ce morceau,
mais déjà mes yeux s'irritent,
toi tu crois qu'j'ai pas pleuré,
pourtant j'ai cassé ma pudeur,
j'en ai rempli des cendriers,
vidé des verres pour mes erreurs,
brûlé ma vie par les deux bouts,
à essayer de t'oublier,
je ne suis toujours pas debout,
j'ai mon moral à ramasser,
tu vois j'avance à reculons,
mes excuses arrivent bien trop tard,
je ne te vois plus sur le balcon,
mais de l'arrière d'un corbillard,
sans toi ma place n'est plus sur terre,
et je ne dis pas n'importe quoi,
car dans ce putain d'univers,
il n'y a pas deux abrutis comme moi,
j'ai perdu mon étoile,
au profit de je ne sais quoi,
il ne me reste que le sommeil,
pour encore rêver à toi,
et 3 minutes c'est bien trop court,
pour espérer la rédemption,
j'ai laissé passer mon tour,
mais je ne raterai pas mon pardon,
j'veux pas me donner bonne conscience,
ni que tu m'écoutes encore,
seulement la peine est immense,
et je la porte à bras le corps,
mes bras ont finis par céder,
et maintenant je crois au destin,
un jour t’écoutera mon CD,
tu te diras que je vais bien,
chaque histoire a ses débuts,
ses souvenirs puis ses lendemains,
la notre n'existe plus,
ce morceau en écrit la fin.


Pour Petch

Dernière modification par Sens_unique (30-10-2015 18:12:50)