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Au fur et à mesure que les textes seront lus, je rajouterais à la suite un texte.
Parce que tout d'un coup, c'est vrai que c'est difficile à lire.
Premières fois
J’voudrais m’jeter dans cette cascade
Qui en réunit des souvenirs,
Revivre des joies et des saccades
Ces instants suivant mon avenir.
J’voudrais brûler à la fournaise
De toutes mes premières fois,
Paisiblement, Ã mon aise,
Pour ne pas attraper froid.
Je me rappelle la première fois
Que j’ai ouvert les yeux
Et fait entendre ma voix
Comme on fait crisser les pneus.
C’était il y a vingt ans
Loin des vagues de la mer,
Sous un mois d’août suintant
Comme les larmes de ma mère.
Je me rappelle la première fois
Que j’ai mis pied à terre,
J’avançais d’un pas maladroit
Comme l’ivrogne et sa bière.
C’était source de sourire
Et d’enthousiasme réel,
Et je rêvais déjà de courir
Avec mon petit corps tout frêle.
Je me rappelle la première fois
Que j’me suis rendu à l’école,
Et mon visage empli de joie
Comme quand le nouvel oisillon vole.
C’était vers la fin de l’été
Sous un ciel bleu permanent,
Je marchais déjà plein de gaieté
Comme le soleil émanant.
Je me rappelle la première fois
Que j’ai perdu une quenotte,
Elle est tombée et elle choit
Comme les feuilles sous le vent qu’on note.
Ce n’était pas toujours pareil
Lorsqu’elles restaient accrochées,
On devait partir chez ma vieille
Qui prend plaisir à les arracher.
Je me rappelle la première fois
Que j’ai déposé mes fines lèvres
Sur celles de mon premier émoi
Comme on embrasse la fièvre.
C’n’était pas le mieux de tous,
C’n’était pas le pire non plus,
Loin de ces moteurs qui toussent
Comme le tracteur, derrière le talus.
Je me rappelle la première fois
Que j’ai croisé ton beau regard,
Durant un mois de février froid
Comme ton haleine qui s’égare.
C’était il y a trois ans de ça
Près du cinéma de Lomme,
Je n’pense désormais qu’à toi,
Tu es la seule, tu es la bonne.
Je me rappelle la première fois
Que j’ai posé ma plus belle plume,
Sur un papier blanc de soie
Comme la fraîcheur et sa brume.
C’était après notre rencontre
Notre origine, notre naissance,
Il fallait, seul, que je raconte
Comme l’histoire de nos essences.
Je me rappelle la première fois
Que je te découvrais nue,
Dans la chambre, sous ton toit,
Comme dans un lieu presque inconnu.
C’était bon, c’était vivant,
Quelque chose qu’on n’oublie pas,
À l’abri du crachin et du vent
Près de ton corps qui est à moi.
J’voudrais m’jeter dans cette cascade
Qui en réunit des souvenirs,
Revivre des joies et des saccades
Ces instants suivant mon avenir.
J’voudrais brûler à la fournaise
De toutes mes premières fois,
Paisiblement, Ã mon aise,
Pour ne pas attraper froid.
Dernière modification par Eros (13-05-2008 22:06:16)
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Je ne sais pas quelle est la meilleure facon, il ne semble pas avoir de formule magique, si on met tout a la meme place ca devient lourd et difficiles de receuilleir les commentaires sinon c'est dur de retrouver tous les textes d'un auteur.
Debat eternel?
Moi je vais faire les deux, un nouveau slam seul pour voir vos commentaires, et apres je le rajouterai a la liste avec les autres.
Quelqu'un a une meilleure idée?
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j'ai rien compris !!!!
J'ai l'impression qu'on parle de maths là !
Alors moi qui suis pas organisée du tout , mais pas du tout !!!!!
Rhhhoooooooooo !!!
Et j'oubliais de dire que j'ai du mal avec les longs textes... autant les faire que les lire... Oui il parait que je suis une bacleuse !! lol
Même en peinture, il faut que ma toile soit fini dans la journée, et déjà commencé j'ai envie d'en faire une autre... Pas trés consciencieuse quoi !
Dernière modification par elle (13-05-2008 22:36:08)
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Je le trouve très jolie ce texte ....
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T'inquiètes pas Elle, ya rien de compliqué, c'est bien plus simple que des maths.
J'avais posté plusieurs textes, mais ça faisait lourd (comme dirait papi) alors je poste texte par texte dans un même topic !
Tu vois, ya rien de compliqué hein
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ok BB !
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papi a écrit:
Je ne sais pas quelle est la meilleure facon, il ne semble pas avoir de formule magique, si on met tout a la meme place ca devient lourd et difficiles de receuilleir les commentaires sinon c'est dur de retrouver tous les textes d'un auteur.
Debat eternel?
Moi je vais faire les deux, un nouveau slam seul pour voir vos commentaires, et apres je le rajouterai a la liste avec les autres.
Quelqu'un a une meilleure idée?
ouais..des tas..
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Tu m'éclates mail !
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mailgibson a écrit:
papi a écrit:
Je ne sais pas quelle est la meilleure facon, il ne semble pas avoir de formule magique, si on met tout a la meme place ca devient lourd et difficiles de receuilleir les commentaires sinon c'est dur de retrouver tous les textes d'un auteur.
Debat eternel?
Moi je vais faire les deux, un nouveau slam seul pour voir vos commentaires, et apres je le rajouterai a la liste avec les autres.
Quelqu'un a une meilleure idée?ouais..des tas..
Quels sont-ils?
Lorsque j'ai ecrit ''Quelqu'un a une meilleure idée?'' je ne faisais pas de l'esprit, c'etait une vraie question.
Je suis toute ouie...
(faudrait peut-etre demenager ce topic dans une autre section)
Dernière modification par papi (14-05-2008 19:06:55)
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Reste à s'habituer
Parfois,
Quand l'entendement chavire,
Quand le ciel, au dessus de soi
Prend son dernier soupir,
Tu te mets à gémir et pleurer,
Constater les plus gros dégâts,
Mais il ne faut pas se leurrer
Le monde est un peu comme ça.
Des fois,
Quand la réussite s'envole,
Quand les gens, à côté de toi
Te blâme et t'immole,
Tu y verses des grosses larmes
Qui s'échouent sur le plancher,
Et il faut baisser les armes
Car la vengeance est déconseillée.
Quelques fois,
Quand des êtres disparaissent,
Quand ils changent d'endroit
Et s'éclipsent telle une caresse,
Des gouttes commencent à perler
Sur ton visage bien trop triste.
Il faut que tu t'y fasses désormais
La douleur est là , et elle existe.
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Il est magnifique ce texte.
Il touche profondement sur plusieurs niveaux.
Bravo, je suis heureux que tu continue a faire un bout de chemin avec nous.
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Woaaw !
Touchée !
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tu m'épates, là !!! bravo
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Un orage où l’eau rage
J’entends quelques craquements
LÃ haut, dans le ciel,
Et le souffle sonore du vent
Comme un bref essentiel.
Au sommet des nuages blafards
V’la le tonnerre qui gronde,
Mais au port, Ã hauteur du phare,
C’est la pluie qui inonde.
Et face à tous ces cumulus gris
Je m’enferme en secret,
Parce que je suis tout aigri
Et fragile comme de la craie.
Parce que mon cœur se noue
Parce qu’il n’y rien à faire,
Et parce qu’il n’y a pas de nous
Mais que moi dans cette affaire.
Alors j’attends passer l’orage
Dans cette petite caravane,
Puisqu’à l’extérieur l’eau rage
Et des rafales ricanent.
Je pense ainsi à mon petit soleil
Qui va bientôt réapparaître,
Une étoile brune, une étoile belle,
Que j’attends près de la fenêtre.
Alors le contexte, c'était pendant 2 mois de vacances en Bretagne, ma p'tite Erosette travaillait, et moi je l'attendais... !
J'pense que vous aviez deviné
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ppffffffttttt !! encore une brune !!
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Elle est gatée ton érosette par tes paroles.
De quoi en rendre quelques unes jalouses...
Le contexte de la bretagne est bien senti.
J'aime
Dernière modification par papi (16-05-2008 14:05:25)
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Je pense ainsi à mon petit soleil
Qui va bientôt réapparaître,
Une étoile brune, une étoile belle,
Que j’attends près de la fenêtre.
olaaalaaaaa comem c'est joliiiiii !!!
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P'tit hommage à la nature :
Verte femme
A chaque nouvel espace,
Une jolie verdure s’impose,
Et devant elle je passe,
Je m’attarde ou j’fais une pause.
Son beau teint verdâtre
M’oblige à la regarder,
Et je peux être gériatre
Quand elle est malade ou âgée.
Et lorsque le jour se lève,
Avec la lumière de l’aurore,
Je vis comme un grand rêve
À la riche couleur de l’or.
J’ôte mes vieilles chaussures
Pour caresser de mes pieds,
Cette tendre et douce nature
Qui n’fait que nous épier.
Et je dors à la belle étoile
Sur une portion de gazon,
Je me mets en slip, presque à poil
Pour pouvoir effleurer l’horizon.
Aussi, j’achemine très souvent
Vers ton paysage varié,
Laisse-moi finir mon temps
Et avec toi me marier.
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on sent que tu t'apprètes à rouler dans la rosée ! ne t'en prive pas ... il est rafraichissant ton texte et ta muse végétale peut en rosir !
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j'étais absente pendant 3 jours, et je découvre...
je savoure!
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Mené par les mots
Je me laisse prendre par les mots
Sans connaître la direction,
C'est p't-être pour aller plus haut
Et voir les nuages en action.
Je n'connais pas le chemin voulu
Je me suis bandé les yeux,
J'n'ai même pas chercher l'issue
De ce poème mélodieux.
Je suis penaud sur mon bureau
Le thème ne me vient pas,
Ce s'ra sans nul doute moins beau
Que ce que j'écris sur toi.
Alors j'écris tout simplement
Sans savoir où je vais,
Histoire de passer le temps
Sans compter les pavés.
Je me dis que c'est parfois drôle
De rimer nos existences,
Mettre en chansons nos p'tits rôles
Ou faire de jolies stances.
Et c'est pour le plaisir que je le fais
Car j'aime écrire de belles choses,
C'est sur, c'est p't-être pas parfait
Mais moi j'aime faire de la prose.
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deja mieux;) cool eros
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Un p'tit nouveau (poème) pour le post :
L’univers vert qui vernit mes vers
Il y a des papillons en papier
Qui remuent leurs pupilles,
Il y a ton corps nus-pieds
Au milieu des feuilles qui s’éparpillent.
Dans cette nature native
Aux merveilles qui se nattent,
Tu gambades de manière hâtive
Vers mon esprit généreux qui te gâte.
Il y a des cerfs en cercle
Bienheureux, c’est certain,
Il y a ton corps, en ce siècle,
À quelques kilomètres de l’horizon lointain.
Dans cette ruelle ruineuse
La pluie coulant dans les ruisseaux,
Tu t’agites face à l’opacité bruineuse
Vers les antres de mon inusable vaisseau.
Il y a des volatiles avec volupté
Qui vadrouillent et voltigent,
Il y a ton corps, plein de gaïeté,
À même le sol, où volent les tiges.
Dans cette brousse brouillée
Par la nébulosité du brouillard,
Tu songes sur l’herbe mouillée
À mon cerveau quelque peu égrillard.
Moi j’aime emprunter, en printemps,
Les empreintes que tu déposes,
Sur ma chair, et entre temps,
Sur ces doux pétales de roses.
Dernière modification par Eros (28-05-2008 23:18:54)
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oups, j'ai oublié!
j'aime bien comme tu jongles avec les mots...
(ah bon, tu a un cerveau égrillard??? nooon, j'y crois pas une seconde! loool )
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