Forum Grand Corps Malade et slam

Un couloir morbide
Où les odeurs prennent au bide,
Où les idées deviennent invalides
Et où la survie demeure sordide.

Un couloir espoir,
Où les chagrins s'évanouissent
Où les sourires s'épanouissent
Et où la vie chasse le noir.

Un couloir chef d'oeuvre,
Aux couleurs lumineuses,
Aux formes harmonieuses
Pour vaincre les épreuves.

quais

pros, vos quais accueillants en été
provoquaient des ruées
tout l'or du monde s'y échouait
dans l'attente d'embarquer
pour des espoirs avenir
histoire de fuir
le désespoir ambiant
de gens en train de couler
un comble sur les quais

Pendant que d'autres sur la jetée
jetaient leurs dernières forces
pour résister aux alizés
émus d'être associés
a des mouettes épuisées.

une fois sur l'eau
l'illusion se dérobait
sur le pont, la vie perpétuait
l'utopie d'îles a venir
le voyage se fait sur des sensations
les mêmes qui donnent des frissons

Plus de quais, ni jetées,
encore moins de ports
un seul décor
cet horizon ignoré
ou converge les pensées
de notre quotidien chamboulé.
Et puis la houle
venant chahuter
les esprits enfiévrés.

Partir c'est mourir un peu 
Le dernier vers d'un poème
C'est son âme que l'on sème,
Que l'on sème à chaque adieu


ps dernier quatrain du poète Edmond D' Haraucourt

bien vu
biz

Moi aussi et je ne te dis pas adieu. Plutôt au revoir et au plaisir de te lire encore et encore.

Joli et profond

entre les beaux discours

entre les beaux discours, les bons sentiments
que fait on au présent

on suggère, on vitupère
des mots creux, et pourtant
ce n'est pas faute d'afficher sa conscience
en guise de suffisance

toujours dans la parole, comme une obole
et tout s'envole
de réseaux sociaux avec like perso
on échange des solutions

sans jamais opter pour la raison
on se délecte d'arguments
on sublime les superlatifs
sans changer la locution

nous sommes sur la pente savonneuse
qui nous verra disparaître
nous, humains,campant sur nos positions
de nos peurs frileuses

On a gâché les occasions
fuit les solutions
comme autant de promesses
qui ont rejoint les une de la presse. 

et notre confort douillet
un jour va nous assassiner
pour n'avoir pas su un jour
changer nos beaux discours

il est encore temps de regarder la réalité
avant de boire notre honte écrémée

Dernière modification par nouga (21-09-2015 14:51:35)

merci je m'étais trompé d'endroit , le voila dans textes décalés, je ne veux pas l'imposer en première page
bises

exact
merci Nicole
biz

bancal peut etre, mais pas banal

merci
oui je voulais quelque chose de pas banal
a tous ceux celles qui parfois se trouvent bancal

bises

J'osais pas l'dire.

vous êtes deux" bancal"
ce texte est l'essence même d'un mec qui fait un constat sur les rapports humains qui sont 'bancal"
et donc la sonorité emmène des sons des images  qui permette a trachéal ( moi) de vulgariser ces rapports pour arriver au constat que rien n'est jamais perdu, c'est animal, animal

bises

un quatrain avec un final ou tu me donnes ton aval
un texte est fait d'images de métaphores d'inventions, de folie et de joie

merci
biz

le fond, la forme

quand je suis en forme , je vais au fond ( des choses)
si je suis en fond, la forme suit en souriant
quand je suis au fond, pour la forme, je passe devant
si je suis en forme, le fond - ement

avec le fond, la forme fuse, çà m'amuse
et puis le fond, parfois se morfond
avec la forme, le fond ruse, çà pulse
alors la forme évidemment se transforme

aussi le fond et ron et ron petipatapon
laisse la forme errait a la maison
alors le fond se confond dans les bas-fonds
et bien sûr la forme , elle, multiforme

autant le fond mérite son appellation
la forme, elle,  exécute les mots qu'il la déforment
mais le fond a des rebonds, jusqu'au plafond
autant la forme s'encanaille sous l'orme

quand je suis en forme, mes exercices sont dans la norme
si je suis en fond l'écho va crescendo
quand je vois ma forme, souvent je vous informe
si je suis en fonds, je partage avec vous le magot