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Si certaines phrases vous choquent, dites-le moi !
Assis seul sur un banc de bois
Admirant les reliefs de l’hiver,
Assis seul dans cette ville à joie
Un immeuble face à mon cœur ouvert.
Je ferme les yeux pour imaginer
Ce qu’il s’y passe à l’intérieur,
Car vu de dehors je suis fasciné
Par cette beauté venue d’ailleurs.
Derrière chacune des fenêtres
Bordées de saphir et d’argent,
Je vois la lueur du bien-être
Ainsi que la plupart de ses agents.
L’immeuble s’allonge chaque minute
Et des vagues de désirs me prennent la main,
Je marche alors, et en aucun cas ne discute
L’amour est maître de mes lendemains.
Mes jambes s’avancent doucement
Vers l’entrée vêtue d’une large porte,
Alors j’entre, les yeux pleins d’engouement,
Et je suis les douces voix qui m’emportent.
Une belle brune, secrètement, se manifeste
Pour me rejoindre au rez-de-chaussée,
Et m’offre une caresse des plus célestes
Qui révèle toutes ses pensées osées.
J’amorce le pas pour l’atteindre
Car elle monte au premier étage,
J’espère que l’on pourra s’étreindre
Et que je serais son unique otage.
A la fin de ces quelques marches
Elle pose ses lèvres sur les miennes,
Et poursuis l’onctuosité de sa démarche
Qui sculpte son magnifique corps de reine.
Je vois ces fesses qui se bougent
Lorsqu’elle grimpe à l’escalier,
Dans cette robe légère et rouge
Me menant au second palier.
Je la vois face à mon âme
Se débarrassant de son fin tricot,
Et sur son magique corps de femme
Elle pose ma main sur sa peau.
Je gravis chaque niveau de cet immeuble
Pour qu’elle m’expose un cadeau,
J’n’ai pas la sensation d’être aveugle
Je vois le plaisir qui coule dans son dos.
Elle s’approche enfin d’un vaste ascenseur
Qui nous guidera, là haut, vers le toit,
Je la laisse frémir durant ces hard heures
Je la laisse dévorer le fruit de mes émois.
Quelques minutes dans cet endroit
Feront naître toutes mes pulsions,
Et ça y est, je suis sur le toit avec toi
Le vent emportant ta crinière marron.
Je te laisse, ma jolie, prendre la barre
Pour nous faire naviguer vers l’orgasme,
Nous voguerons vers les mers barbares
Se déchaînant au vu de nos fantasmes.
Pendant que je bouge mon bassin
Au rythme des battements de ton cœur,
Elle se touche le bout de ses seins
Et les pétales roses de sa fleur.
Par la même occasion, elle m’embrasse
Et me mordille le cou sauvagement,
Le rêve est finit, tout se glace
Je suis comme un con, seul sur un banc.
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c'est toujours un peu chaud, dis donc...
il va falloir une signalisation spéciale pour éviter la lecture aux petits...lol
c'est cru, mais il y a plus de respect que dans l'autre, alors c'est moins choquant
"Et sur son magique corps de femme" j'aime beaucoup cette phrase
nota bene: si tu te poses des questions, j'ai 49 ans (c'était écrit sous l'avatar avant les ennuis de changement d'hébergeur)
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tres joliment dit belle progression dans le désir, et le chute finale et une chute vertigineuse.Si tu me le permet est sans que ça te choque, il y a 2 vers que j'aurai transformer.
Je gravis chaque niveau de cet immeuble
Pour qu’elle m’expose un cadeau,
J’n’ai pas la sensation d’être aveugle
Je vois le plaisir qui coule dans son dos.
Je gravis chaque niveau de cet immeuble
et pose sur mes yeux un modeste bandeau
J'nai pas la sensation d'être aveugle
Je vois le plaisir qui coule c'est une histoire d'ô,
Sinon j'ai adore hard heures
et ville a joie, mais c'est mon coté joueur de mots,
Continue et merci, ton texte est magnifique.
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Le fond ... chaud mais pourquoi pas ...la forme en net progrés !! la subtilité, la délicatesse, le respect, bref la poésie .... en trés trés net progrés ....
Laisse parler ton coeur et ton Ame .... aprés quelques balbutiements ils te diront qui tu es vraiment ....
Vincent V
c'était bon pour moi, pour vous aussi?...
lol
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j'ai rencontré ce gars Eros, il était tout seul sur son banc
j'ai bien tenté de lui parler mais il était pâle comme un flan
le regard vide, les yeux lointain comme si il avait pris un flash
comme ces lapins quand sous les voitures ils se crashent
j'ai bien tenté de l'effleurer, lui toucher la joue doucement
il avait cet air hébété du gosse qu'à perdu sa maman
j'ai bien pensé m'assoir prés de lui, lui prendre la main pour le calmer
mais j'avais pas fini mon marché, et le souper à préparer
un autre lieu un autre banc, si je croise Eros, qu'il soit grand
qu'il m'emmène dans ses rêves, plutôt que d'garder la main sur son flanc....
J'aurai bien dit autre chose à la place de flanc... mais bon..... a vous de voir....
A toi Eros.... J'aime te lire
Dernière modification par elle (13-05-2008 02:28:44)
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Pâle comme un flan : belle comparaison, lol.
Ca me fait plaisir que je te fasse plaisir. Au plaisir !
Merci à tous pour vos encouragements car ça n'a pas été facile au début
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En effet mais tu as réussi a faire quelques ajustements pour respecter l'esprit du forum.
On en est bien contents. Merci. Continue d'écrire
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papi a écrit:
En effet mais tu as réussi a faire quelques ajustements pour respecter l'esprit du forum.
On en est bien contents. Merci. Continue d'écrire
encore une fois, je ne peux pas dire mieux, notre forum a été qualifié un jour de "havre de paix", et ça m'est allé droit au coeur!
alors que les sourires se croisent ici, et que la convivialité règne. (sinon, la nounou montre son VRAI visage ...bon, je dis toujours ça, mais bizarrement, personne ne me croit...
)
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Tant qu'elle ne nous montre que son visage
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... Mademoiselle !!!
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