Forum Grand Corps Malade et slam

Superbe texte! Une légère préférence pour cette strophe:
"ce fut alors le vrai début
de l'ironie qui m'envahit
vivre n'est pas une tragédie
et la vie, c'est tous azimuts"

*clapclapclap* Comme dirait Christina Cordula (on a les référence qu'on peut) : J'ADDOOOOOOORREEE !! MAAAGNNNIFAAAIIKE !

ce que tu dis me renvoie à ce que je viens d'écrire, je crois que je te l'offre... je te le rend, je te le dis avec le sourire. c'est le hazard

J’ai ma façon de voir la vie, mais pas de contrefaçon pour faire de la thune
Je t’aime man, crois-le tellement, puisque rien ne restera de ma plume
J’ai des larmes pour d’autres choses que pour les charts et les brunes
J’ai des rires dans la lumière, j’ai pas le temps tt façon. Un crayon une enclume
Ils se déchirent pour que je sois en paix, tu crois que je vais ruminer l’amertume
Ils se battent chaque jour pour que nous sourissent la bonne fortune
Je dois changer pour devenir un homme, je suis qu’un tailleur de runes
Le sum, le sun, la lune, la peine, la pleine, la scène, la trace de rouge à lèvre
Les rêve se brise comme des mats dans la tempête au soleil gris, alors je lève
Mon cul et si je ne travaille pas, c’est que mes mains sont pleines de crèves
Sèves de la joie est dans le cœur de celui qui sait de quoi est fait sa chance
Et si ma souffrance est lourde, je la brutalise ouais, je me grandis.
Pour un crocher à la maladie et grand corps malade tourne aujourd’hui.
Le jour se lève, bientôt midi 20, peut-être au loin au bout du monde
Parce que je pense que les mots portent mes pas et c’est le vœu sacré
Mais pardon les maux m’échappent quand un sourire. Alors je me tais
Et j’écoute, les doigts taper sur mon clavier un point un trait,
Je ne suis qu’un SOS sur une terre en détresse, alors je les écrits
Je les détruits je le promets je serai un jour capable de venir à Paris
Ecrire et dire un texte avec une poignée de lumière dans ma vie
En partageant un verre est c’est juste ce son est bien doux.
C’est que je crois au fond des choses que j’en ai besoin.
Et puis je dois prendre soin, de mon petit coin, faire mon foin
Sur les aubes et sur les nuits. Parce que les écoles rient et m’éloigne
Les bruits de la vie me terrorisent, la foule me blesse l’âme
Moi, je ne suis pas un gars vraiment grand, pas trop malade, je crois, mais j’écris du slam.
Et puis, merci messieurs mesdames, je suis qu’un corps qui couille son cœur.
Parce que la lune est pas le soleil, mais sa sœur.

Dernière modification par MoonZ (22-04-2015 11:16:30)

MoonZ merci pour ce texte, qui renvoie a cette dualité de la vie et la mort, de la place dans cette société, et de la vie qui toujours questionne

Mmma merci ami , comme toi je m'interroge sur le sens des choses, et du prisme que nous renvoie notre façon d'abordez l'existence

Nicole j'ai corrigé
je pense que ce sujet est inépuisable, ta sensibilité féminine doit pouvoir trouver les mots , a chacun sa vision

biz

merci a toi
bises