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Je me suis remis à ecrire bien que je pensais avoir tout dis.
Je pensais avoir dit qu'il faisait beau, qu'il y avait de la pluie, que peut importe le temps je sortirai mon parapluie.
Je pensais avoir dit que le monde n'est pas qu'un simple cercle vicieux où on saute dans le moindre precipice comme des gueux.
Je pensais qu'on allait faire bouger les choses suite aux attentats de Paris,
je pensais que la vie etait plus rose avant que je me definisse comme un Charlie.
Je pensais avoir parler de ma famille parceque apparement rien n'est plus evident que ces principes,
qu'on parle de tonton ou mamie rien ne les vaudra et encore moins un billet de dix.
Je pensais que l'argent en disait long sur les mentalités et tout ces vices,
pas besoins que j'en parle, je vous laisse en attente autour de votre pognon et ca m'attriste.
Je pensais à toi, à moi.
Je pensais qu'on en aurait des choses à dire parfois,
à toi, douce voix...
Je pensais avoir dit que la consecration est qu'une simple obssesion maladive,
je pense qu'il est bon de choisir les traits qui nous dessinent.
Je pense qu'il fait beau,
je pense qu'il fait chaud,
enfin bon ma pensée n'est pas qu'un simple numero.
C'est pas que des simples dires,
ma pensée est vaine et heureusement qu'on me stoppe dès que je deborde trop d'energie.
Je pensais en avoir trop dit,
qu'on en parle trop de cette crise qui touche Paris, la Chine ou Wall Street.
Je dis que l'amour est ephemere et simpliste,
je dis sous un nouveau jour que ca peut se faire et que l'amour dure même pas le temps d'un soupir.
Je pensais que la justice tournait en rond depuis les années 70,
il faudrait bien qu'on les emprisonne les offenseurs de notre belle republique.
Je pense que si il y a un truc qui me donne la peche et le sourire c'est la cuisine.
Bien plus qu'une passion,
un metier qui te prend aux tripes.
Je dis et je dirai toujours que c'est le pastis qui me reuni autour de mes potes pour delirer entre couilles et je le savoure quoi qu'on dise.
Moi pil's,
gamin qui possede son coté intime,
je pense que je continuerai à debaler mes dires.
A ecrire car c'est le signe de notre liberté,
de notre republique.
Je me suis remis à ecrire bien que je pensais avoir tout dis,
foutu pensée corrosive.
Tout dire prendrait le temps et l'espace d'un demi siecle, d'une décennie,
car jamais je ne pourrais déballer cette pensée en l'espace d'une vie.
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finalement on ne dis jamais assez, il faut sans cesse rabâchez sous peine d'être enterrer
il n'y a pas de vérité , il y a l'impression que , l'impression de, et puis le reste, compagnon illusoire de la vie ou de l'ennui ou tout simplement de l'impression que rien ne finit vraiment comme rien ne meurt
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Superbe analyse ! Merci nouga
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salut pil's!
ben nouga a tout dit et j'ajoute que on n'a jamais fini de dire, car au fur et à mesure de la vie, on emmagasine de l'expérience, on apprend des choses et souvent on change de point de vue.
donc, on n'a jamais tout dit
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Tout à fait d'accord avec toi !
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"Je me suis remis à écrire bien que je pensais avoir tout dit,
foutue pensée corrosive." Tu as bien fait.
Je partage ce que disent nouga et nicole.
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Oui j'ai suremment bien fait de m'y remettre
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J'aime beaucoup ton slam bravo
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Merci !
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