Forum Grand Corps Malade et slam

J’exhorte des parfums, des saveurs, et la magie opère
dehors n'est pas forcement une impasse
et les couleurs m'assailles, c'est l'effet liberté
celui qui fait aimer le vent qui balaye
les scories de la vie en déshérence.

Plus qu'un pari sur demain, vivre a son parcours
son héritage consanguin.
Quand l'aurore attaque la face sombre des idées
elles finissent sclérosées d'avoir trop picolé
rien ne résiste a l'érosion programmée .

Avec la matinée , la parole s'impose
même si la gêne est un silence qui oppresse
oser la défier devient une onomatopée
pareille aux bulles d'une BD
trempant sa plume dans l'ivresse.

Midi, est en soi le moment opportun
le soleil au zénith, quand il veut prouver
que rien n'échappe a la frénésie
de créer un rythme
avec le son d'un langage précis.

Ensuite s'appauvrissent des heures inutiles
ou la routine, assassine l'angoisse
ou flotte au creux du ciel
un soupçon d'irréel
dans les pupilles.

Enfin le soir demande a boire
et les néons racolent des airs de rébellion
enfin tout le monde se ressemble
et s'assemble
symbole de communion.

Et tout dure plus longtemps
plus scintillant, plus enivrant
sans vouloir jamais vraiment finir
sans vouloir ne jamais s'enfuir
l'hypnose est une came a haute dose.

La nuit s'écrit en majuscules
avec un fusain épointé
dont la sensualité émoustille
les images de rêves et de conciliabule
dans un décor destiné a la postérité.