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bonjour à toutes et tous.
Si il y a des gens intéressés par cette Date, dans le Finistère.
Souleymane Diamanka propose le Mardi 29 Avril à 14 h une masterclasses au LAC 29 à Loctudy.
Si vous connaissez du monde faite tourner.
Il y a que 8 places... 7 hihi mais j'en suis, et peut-être moins.
Toujours au LAC29, il y a plein de truc qui se passe durant cette période.
Voilà le LienEclats de Vers
Slamicalement MoonZ
l'affiche est super
je ne pourrais pas y être, mais je te souhaite une excellente soirée, ami
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oh super! je te souhaite une belle apres midi Souleymane est un poete magnifique
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Tu vas kifé grave ! C'est un grand poète, le maître des assonances !
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Piou....
Alors un petit contre rendu, nous avons eut la chance de pouvoir commencer le spectacle de Soulymane Diamanka, merci. donc je vous laisse le texte que j'ai dit, j'ai pensé à vous. sérieux!
Sinon le texte est tiré d'un petit recueil que j'ai écrit.
A ce propos Temps a dire prend forme.
Manteau de paille.
Il faut beaucoup de temps pour s’apprendre.
Il faut du temps, certes, un peu d’envie aussi.
J’aurais voulu être plus présent, plus droit.
Et les éléments qui me traversent, j’y crois,
Comme tu crois en Dieu, en la chanson de la vie.
Je ne connais pas mille façons d’arriver au bout,
D’une route, qu’en l’empruntant, au risque de se perdre.
J’ai pris un chemin, sentier de ronces au loin.
J’ai traversé les bois sombre au soir tombant,
J’ai écouté mon âme gémir et me jouer des tours.
J’ai voulu mourir, dans le froid de novembre.
Écoute ces mots-là comme une chanson aussi, chanson de vie.
C’est peut-être ce que je souhaite de l’Autre, de moi, de l’Être.
Parce que la solitude que j’ai senti rendu à un souffle,
Je la connais moi. Et je sais que la vie a le goût parfois de la folie.
Le corps est un cri de ce qu’on ne voit pas, de ce qu’on ressent.
Miroir, Miroir, mon beau miroir, quel être de nous est le plus triste.
La blancheur éternelle de la page ou la fatalité d’être mourant déjà .
Parce que j’ai perdu la vérité. C’est étrange la vérité, ce n’est pas beau.
Je ne tiens plus à savoir qui de nous jouera le rôle du méchant.
Je crois que la page blanche est déjà bien remplie. Maintenant,
Maintenant, je m’assoie, j’écoute le vent, la mer derrière la haie.
J’écoute l’aube s’étirer dans le braillement des mouettes, la lumière
Ce lundi, tire des traits sur le mur et déjoue l’emprise des ombres.
Tu regardes le royaume des gens heureux,
Ceux qui marchent main dans la main
Et se penche sur les traces des oiseaux aux pattes faites de crayons.
Et tu vois je pense que la solitude de ceux qui dansent dans les airs
Donne le vertige quand on y pense.
Je ne me sens pas la main à charrue, ni la main à fusil.
Je ne me sens pas sur un fil, je ne me plais pas assis et immobile.
Moi j’aime le vent, et la mer au loin, j’aime me souvenir de ce qui passe
Parce que c’est mon voyage à moi, l’aventurier.
Ps tout c'est bien passé.
MoonZ.
super soirée super texte
bravo ami
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que je suis contente pour toi!!!
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Racontes en un peu plus !
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héhéhé vidéo et article ici (trouvé sur la page fb de Souleymane)
on te voit sur la photo!
http://www.bigouden.tv/Actualites-2922-E.html
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merci Nicole
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voilà ce que j'ai écrit après cette journée riche en apprentissage sur les mots et sur leur jeux et cette soirée...!:je n'avais pas vu l'article, ça a été aussi simple que ça.
Direction des ressources humaines, sans le rétroviseur, je vais DH
J’erre entre street et caisse claire, je lâche rien, Slam Rap, je casse
La tête, peut-être, même j’aime faire le quake, mais je te laisse
Avec ma façon de dire et de voir, tt façon c’est la même, l’âme man.
Je te parle de plus que ce qu’ils peuvent voir sur une scène.
Je te souhaite d’entendre ça avec poésie, calme sans haine.
Parce qu’en vérité, je me pose aucun problème, je te dis juste vrai
On s’en moque de savoir ce qu’on est de bien, de mieux, on fait le truc.
C’est clair c’est la clé, tu le sais, je le sais, je le dis y a rien de mieux.
Là tranquilement posé, comme l’oiseau dans l’œil d’un fusil.
Et danser comme le ferais le roseau sans soucis.
je dis juste ce que je sais, avec poésie et le smile. je souris
Le temps peut pas échapper à la vie qui se laisse emporté.
C’est sa faiblesse et sa force, la merveille d’être homme mon pote.
Ce que j’ai à dire, j’ai même pas pu écrire dans le délire.
Tellement je kiffais, j’ai sortie vite fait mes rimes sans mentir.
Difficile à slamer, mais quel plaisir d’être parmi les autres.
Comme une existence qui tient les clés, de sa propre cellule.
T’inquiète je sais c’est pas la détention provisoire, mais dans ma bulle
Je me ballade, je déambule et je slame comme laisse s’échapper.
Des papillons de papier et le sénégal soul, me pousse à être plus fort.
Fier, alors je slame mon mal à l’âme, ça fait comme une lame de fond.
Que la terre peut endurer, L’homme est l’eau, et la femme la terre.
Elle m’a dit, excuser moi, je peux lire votre texte, je vous le ramène.
A mon avis, rien a foutre du reste, je suis monter sur scène
Dernière modification par MoonZ (01-05-2014 09:44:43)
MoonZ a écrit:
C’est clair c’est la clé, tu le sais, je le sais, je le dis y a rien de mieux.
Là tranquilement posé, comme l’oiseau dans l’œil d’un fusil.
Et danser comme le ferait le roseau sans soucis.
l'oiseau dans l'oeil du fusil... c'est énorme comme image! et malgré tout la danse à côté, c'est très fort
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+1
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j'ai retirer les mots maladroits et superflux du coup
J'ai écrit ce texte, avec un peu de colère, parce que j'ai pensé à une DRH, qui m'a dit un jour que je n'était pas à la hauteur sans savoir ce que j'écrivais, et elle parlait de ça à ce moment là .
Enfin...
un mot qu'une participante à souligner: "les mots sont tout autour de nous" Souleymane Diamanka.
Dernière modification par MoonZ (01-05-2014 09:48:38)