Forum Grand Corps Malade et slam

Merci pour l'info... à croco.

j'ai refait l'enregistrement sur les conseils de proches. voilà!

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J’agite mes neurones en Nike air max, pour un Remix relax
Comme si Jordan marquait en moonwalk.
MoonZ, je drope mes pensées lunaires
Entre les anneaux de saturne,
Et je les plonge comme le soleil dans l’empire de Neptune
Où Vénus fait monter le mercure
Un soir de Mars, entre la terre et la lune.

Un cœur hanté erre, froid comme pluton,
Jeté par les hommes fous hors de nos frontières.
Ils ont même délimités leur propre infini.

L’esprit de l’homme est à ce point devenu triste à pleurer
Que je les entends prendre et vendre les mêmes produits
Au même personne, avec au fusil, l’humanité divisée
Par ses angoisses et la faim,

Et après… hein et après
Je m’en fiche.

Alors j’actionne le bouton sur le titre et je lance mes phases sur la piste :
Les censeurs superstars fixent la valeur marchande de l’époque
Quand l’autorité est intellectuelle, c’est pour tuer l’âme du Rock

Je Rap, comme un Punk Rastaman fanatique de Sophocle
Un soleil comme monocle, un Bic de l’espace pour Glock
Je glousse dans le micro.

Sous une pluie curative, baume de vie au milieu de la nuit
Elle chante envoutante, cette puissance entre légende et oubli.
Et médusé par la musique, je flotte dans l’air sur mon radeau.

Alors vas-y viens prendre  mes envies, sur ce Rainbow
Tu veux savoir si Rimbaud à vendu des armes à Rambo, en Ethiopie.
Pendant qu’hallier Sélassié, rêvait d’autres choses pour le pays.


Putain, l’exode entre ici et le bout de la galaxie m’effraie
Et je ne suis bien sur terre, monsieur, qu’avec bob Marley
Mon Harley est cette poésie d’eau qui crache des flammes.

Avec dans mon dos Shirley, pégase noir aux yeux tristes
Vivant avec douleur, la naissance d’une fleur d’oranger sous Cassiopée
Ce serait voir, des icebergs en éruption, et des océans se noyer.

Alors je rime précieux, hein ? Manque de marque et de banalités
Ce qu’ils prétendent appeler la réalité est aussi fade que leurs mentalités

De 1435 à 1948… c’est toujours le même constat funeste et inhumain
Alors je pose pour…Rose, une enfant sage,
Ce sont ses parents qui vantent le plus cette gamine de 12 ans.
Elle est née pendant dans la seconde guerre mondiale,
Elle n’a aucune idée du nom des ces grands parents.
Rose est sur le boulevard, là même où sont passés les chars de l’armée américaine.
Elle était contente comme les autres de pouvoir crier la joie
Et sauter dans les flaques avec les enfants de l’autre côté du pont.

1948… c’était le temps d’avant…
Quelques photos, film militaire, quartier couronné de banderoles.
Après le monde est devenu ce qu’il est…

Âme blême dessinée dans une flaque, je ne crois que ce matin,
J’erre dans la contrée des rêves.
L’époque, bouleversée par l’infidèle et le marchand d’opium,
S’éloigne en demi-teinte, dans le grand boulevard blond de lumière
En Silence…
Chut.

La paupière encore poudrée et close s’étire d’un long sommeil,
À l’Est danse sur l’eau les ondulations d’un soleil nouveau, étoile du matin.
La lumière ruisselle dans les stores…
J’ai mal au crâne.
Le Terminus, c'est un petit hôtel de la plage des colombes
On joue les funambules sur les dunes,
On joue les phénomènes sur les cartes postales…
Poste restante Le bout du Monde.

Dernière modification par MoonZ (17-03-2014 17:36:37)