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Quand je parle à mes parents, j’ai l’impression de parler à des sourds
Je raconte ma vie, je brasse du vent face à un vide au fil des jours
Je me prends en otage, un canon sur la tempe au bord de ma fenêtre
Je sais pas ce qui me tente le plus, la chute ou une balle dans la tête
Mes seules revendications sont juste quelques marques d’attention
Malaise incompris d’un enfant en manque d’affection
Quand je parle à mon père, c’est pour le travail scolaire
Il voudrait que je fasse ce qu’il n’a pas pu faire
Mais je marquerai jamais mon empreinte sur Terre
Je serai pas prix Nobel de la Paix ou héros de guerre
Je suis qu’un individu lambda dans la moyenne, un petit au dessus ou un petit en dessous
Je vendrais père et mère, je tuerais pour pouvoir gagner plus de sous
Quand je parle à ma mère, c’est pour un service que je lui rendrais pas
Je veux juste être logé, nourri, blanchi et qu’elle m’embête pas
A ma naissance on m’a coupé le cordon, il serait p’tête temps de s’en rendre compte
Toutes tes histoires de princesses ne me feront jamais devenir un prince de conte
Je suis qu’un fils ingrat de plus envers celle qui lui a donné la vie
J’échappe pas à la règle peu importe ce que j’étais et ce que je suis
Je suis défoncé entre deux verres et bourré entre deux joints
C’est p’tête pour ça que je me rends pas compte qu’ils veulent mon bien
Ils me lâchent pas d’une semelle, essayent de me remettre dans le droit chemin
Mais je crois que y’a rien à faire, je suis un raté, un bon à rien
Je leur ai filé des cheveux blancs à 30 ans à force de faire le crétin
Pourtant j’en tire aucune morale, juste assez de gloire pour remettre ça le lendemain
Quand je parle à mes parents, j’ai l’impression de parler à des murs
Je ne sais pas qu’ils m’écoutent et me soutiennent au fil des jours
Je me mets en danger mais c’est leur vie que je mets en jeu, ça je le sais pas
Surement que je m’en sortirais toujours indemne mais c’est eux que ça blessera
Mes seuls pansements sont juste quelques marques d’affection
Malaise incompris d’un enfant en manque d’attention
Merci à eux qui m'ont si bien éduqué ...
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tu nous avait quitté sur ton texte: "je vais mieux" et là tu reviens avec un texte qui en a plein dans la besace... et qui est difficile à commenter
en tous cas, contente de revoir ta plume, meme sombre
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Tu as dû remarquer que ma plume est plus souvent sombre que le contraire mais ma vie ne l'est pas pour autant. J'écris juste pour me soulager, c'est pour ça que c'est aussi souvent pessimiste
Ca fait plaisir de revoir vos textes et vos comm' les copains
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En général, ça fait du bien d'écrire quand on est trop sombre
"" Les douleurs perdent de leur lourdeur lorsqu'on les partage, Même si la plupart d'entre elles ne partent pas c'est pas grave, Car lorsqu'on s'écoute, on s'entraide,
L'écriture c'est pour les êtres humains un moyen de battre des ailes..." - Souleymane Diamanka
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Ton texte est pas gai mais je vois ce que tu veux dire Tiias quand tu dis que ta vie n'est pas si sombre malgré tes écrits ! Quand on exprime la tristesse et la souffrance même si on en a peu après on vit mieux, on profite pleinement des bonnes choses !
J'adore ta citation Nicole !
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+1 Pour la citation de Nicole
C'est ça Croco, j'évacue ma tristesse, ce que je ressens par le biais de mes écrits même si quelques uns sont autobiographiques
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J'aime bien ta façon d'écrire, sans mentir ! Après, il est dur à commenter...
Dernière modification par Kamui (15-03-2014 00:05:57)
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Merci du compliment Je vais essayer de me rattraper avec un texte que j'espère plus accessible
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Bravo! Parfois compliquée cette relation !
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Les relations parents/enfants sont en perpétuelle évolution.
Au départ, c'est généralement fusionnel.
Puis conflictuel.
Jusqu'à arriver à l'age adulte où l'on prend conscience de la réalité.
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Justement c'est le passage conflit/prise de conscience qui m'a inspiré ce texte, bien vu ITESS
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...Je sais aussi de quoi je parle...
J'n'ai pas vraiment eu de père.
Ma mère est ce qu'elle est...avec ses angoisses.
Je suis l'aînés de tous (le 1er petit fils des 2 côtés)....
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