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Poubelle
jour des poubelles
on jette, on jette,
le superflu,
a la balayette
quelques kilos
avec, avec
les oripeaux
déteints au teint
bon débarras
le périmé
des emballages,
etcetera
l'avarié
moisi aussi
ainsi finit
cette corvée
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c'est marrant parce que moi j'ai tjrs du mal à jeter, et ensuite mon mari passe meme derrière pour récuperer des trucs, lol
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Merci de me faire penser à vider... ma ...poubelle...
Je la descends de ce pas...
Et oui.. quand faut y aller, faut y aller..
3 étages...
A +
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c'est bon pour le cœur , 3 étages en courant
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en courant... non...tranquillement...
Mission accomplie...
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Mr Arthur
Comme tous les lundis , Mr Arthur donne sa langue au chat.
un persan qui ne connaît rien de cette expression féline,
et qui le regarde bizarrement, par le chas de l'aiguille.
D'où cette perception d'être dans un univers de cartoon .
Mr Arthur n'est point roi, il est intérimaire en réponses.
Étant payé aux mots,donner sa langue au chat est un aveu,
de faiblesse intellectuelle. Façon de ne point faire d'étincelles,
alors il compense en offrant sa langue, a la chatte de la voisine.
Évidemment cela entraîne des conséquences en cascades.
La voisine en parle a ses copines, qui elles-mêmes en causent,
et la réputation de Mr Arthur dépasse les frontières de l'hexagone,
il ne sait plus s'il faut tourner sept fois sa langue avant de continuer.
Voilà comment d'une vie pépère, Mr Arthur est devenu un expert,
dans l'art d'avoir la langue bien pendue, ce qui est gage de popularité,
et vaut mieux que d'avoir un cheveu sur la langue, au risque de s'étouffer.
Quant à son persan, il se dit qu'il n'y a pas de quoi fouetter un chat.
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Excellent ! Qu'est ce que j'ai ri !!!
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Ben, mon cha meau tu sais retomber sur tes pattes
J'en miaule de plaisir...
Génial....
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a vous les femmes avec humour
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t'es un chat botté
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Assigné a résidence
assigné a résidence
l'espace est alors, contraintes
et l'oxygène cadence
la folie de quelques plaintes
dehors, consigne l'histoire
de jours continus bleu azur
l'air du temps et ses déboires
avec l'infinie mesure
ainsi l'inertie paresse
entre deux coups de semonce
de rires d'une maîtresse
envisageant la réponse
dedans, s'imagine un rêve
vers des contrées isolées
où l'appétit a sa sève
d'utopies à dessiner
puis la mort caricature
l'attente insupportable
d'une fin de dictature
l'avenir se veut perméable
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assigné à résidence sur la terre, condamné à mort... (bon, c'est un truc qui m'a traversé en lisant ton titre)
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nous sommes tous condamnés a mort malheureusement, j'ai simplement voulu ecrire un texte sur la privation de liberté
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J'aime bien...
J'ai remarqué depuis un petit moment que les thèmes que tu postais étaient dans le même ton que ceux que je suis en train de développer pour mon prochain livre.
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les grands esprits se rencontrent frérot, c'est ce qu'on appelle une cause a effet
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Des vies
Entre deux courants d'air, des vies se croisent,
sans jamais se côtoyer.
ce sont des vies parallèles, sous des toits d'ardoises,
sans une once d'opportunité
Aussi les échanges ne sont pas monnaie courante
avec cette indifférence
dont les paradoxes aux antipodes, hantent
avec acuité l'absence.
Entre deux épitaphes, des vies se meurent
sans jamais avoir essayé
ce sont des vies distinctes, sous d'autres ailleurs
sans une once de promiscuité .
Aussi chacun campe sur ses positions
avec ses certitudes
dont on dit qu'elles sont sans solutions
avec l'orgueil de l'habitude
Dernière modification par nouga (18-02-2014 11:15:52)
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tu sais j'aime bien écrire sur des constats, la vie nous en offre très souvent
dans ce texte , on s'aperçoit que les vies se croisent comme les rails du train parallèles qui ne se rencontrent jamais ( d'où indifférence incompréhension et tout ce qui va avec
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texte très vrai, heureusement que certains font des pas de côté, ça serait désespérant
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+1 Nicole
biz
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Bazar dans le souk
ce matin le bijoutier a une mine de carat dévalué
dans son souk les horloges imposent une course folle
la ruée sur Laure sa femme , sabote ses projets
ses clients obsédés, ont délaissé l'or pour la gaudriole
en face, le pharmacien aux petits soins, fais le mariolle
son employée s'est levée, au coté du garagiste
l'étonnant monsieur X, un as question de cabrioles
voilà pourquoi l'apothicaire, explore a nouveau cette piste
sans être en reste l'esthéticienne sourit a la fleuriste
une belle plante aux meurs parait'il décadente
son look de femme active, sa renommée de reine du twist
est un rayon de soleil pour cette nature affriolante
a la sortie du bourg le caviste décrit comme utopiste
espère que sa journée sera comblé par la teinturière
il n'a d'yeux que pour sa croupe au déhanché alarmiste
il se verrait bien pompier pour éteindre cette incendiaire
chez la podologue réunion sur la façon de prendre son pied
il y a,la sophrologue, l'allergologue, avec leur catalogue
qui prennent au sérieux cet art pour enfin s'éclater,
car d'être trop pédagogue, ils en oublient souvent l'épilogue
alors quand passe l'agriculteur qui fais le joli coeur
dans la rue principale chacun y va de son commentaire
il a encore dû s'envoyer en l'air avec la femme du basketteur
ce sportif absent pour cause d'autographe a ses supporters
Ce tableau ne serait pas complet, comme le pain du boulanger
un fan incontesté de Raimu dans son propre rôle
oubliant sa dulcinée dans les mains expertes du poissonnier
voila pourquoi ce matin la flamme du four a mis le feu a ses guibolles.
Dernière modification par nouga (17-02-2014 16:58:57)
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J'adore Nouga ! Félicitations pour le style et les jeux de mots!
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