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j'ai retrouvé ça sur un autre forum.... avec musique
Sur la route
Les gens tiennent aux destins les plus singuliers,
Parce qu’ils ne veulent pas croire en leur merveille.
Pourtant nous sommes capables de rendre beau,
Le pire moment de notre vie. Putain le pire moment de la vie.
Qui peut me prendre l’or qui coule de mes yeux
Quand devant l’aube je perche mes espoirs en demain.
Me disant j’aurais un jour tout le ciel à porter de main.
La pluie frappe fort sur la tôle de notre caisse pourrie,
Somnolent on rêve d’une panoplie de luxe, genre nouveaux russes,
Riches nous serions immortels.
Ils infectent nos esprits comme des clous rouillés,
Martèle leur vision pour enfumer le labyrinthe de mon esprit,
Égal au dédale de nos rues.
Dans le rétro le passé est effondré,
Je me fous de connaître le meilleur moyen d’être riche rapidement
J’ai besoin d’un instant dans ce désert, entre mes ''schizoboys'' en faction
Dans ma caisse en cuir rembourré.
Je débarque dans ce monde et j’ai des envies de comprendre,
Mais tous me disent que je n’ai pas ma place, alors où aller, hein.
Ne me prive pas de mon destin mec, de ces moments de calme,
Loin du chemin de feu, j’ai besoin d’un endroit comme celui-ci
J’ai pris beaucoup de chemin, dans bien des sens,
Ont-ils donné une voie à ma vie, je suis sur cette route sans issue,
J’ai besoin d’un endroit pour me reposer. La route est droite,
J’imagine que des détours sont inévitables,
Celui qui braille son intégrité est le pire menteur.
Entre civilisation et barbarie, nous tentons d’esquiver tous
Les bas instincts et de prendre le train en marche,
Toujours deux temps en avant sur notre existence.
Je dois prendre plus de temps, vendre plus d’antidote…
Mes mots sont des pansements, ma came est une arme comme le savoir,
Mais ce qui me rend vivant est une magie perdue…
Je me penche parfois sur ce vide vertigineux
Je me demande pourquoi n’ai-je plus entendu
Je t’aime depuis des années.
J’ai une faim de monstre intergalactique.
Et l’infini ne semble pouvoir assouvir,
Assécher ma soif de réponse.
Je suis libre, mais seulement je n’ai pas le pouvoir d’en décider.
Et cette réalité me mine, me comprime,
Les puissants nous oppriment, et mon ventre cogne avec colère…
Un jour ou l’autre mec, nous serons loin, si loin de leur emprise.
cuici aussi
J’ai pris le sentier près de la rivière
J’ai oublié mes racines dans la dernière bière
Un peu de ciel bleu, assis sur une grosse pierre
J’ai attendu que m’emporte le vent
Courage en bandoulière, j’ai laissé mon fusil sous les drapeaux
Et les ruées au Supermarché, j’ai suivi le croisement les crapauds
Dans ma rue on entend que la télé, ce que je préfère c’est les oiseaux
Sous les branches d’un saule, j’ai pleuré, c’est vrai, Ton adieu brutal
J’ai pris le sentier près de la rivière
J’ai oublié mes racines, dans la dernière bière
Un peu de ciel bleu, assis sur une grosse pierre
J’ai attendu que m’emporte le vent.
Le soleil cogne, dans les branches il fait comme des fruits
Tu disais que je ne le ferrai jamais, que je parle parce que je m’ennuie
Maintenant que tu es parti…Je sens juste un grand vide plein de bruit
Alors je me barre des barres et des couloirs du métro de nuit
Un jour ou l’autre je trouverais un trésor dans le lointain
Un jour ou l’autre cette sensation d’asile sans fin
S’effacera dans ma tête, comme le haut des tours après le chemin
Là -bas, les éléments simples reprennent leur droit sur l’humain
J’ai pris le sentier près de la rivière
J’ai oublié mes racines, dans la dernière bière
Un peu de ciel bleu, assis sur une grosse pierre
J’ai attendu que m’emporte le vent.
l'interprétation est faite sur une instrumentale de Mc solaar
(Cinquième As-sans titre)
pour des vieux textes, ils n'ont pas pris une ride
ton style n'a pas changé , like Julio Iglesias, tu n'as pas changé tu es toujours ce jeune un peu fou qui écrivait des poèmes pour qu'on te dise je t'aime
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C'est vrai, la poésie ne vieillit jamais
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ok j'avoue, je suis un laid qui veut être tout beau dans ces vieilles affaires
A croire que maigrir se dépense en encre...
J'aime bien le deuxième surtout , tu as commencé à écrire quand ?
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le 20 octobre 1996 un poème qui s'appelait Ma Lune.
inretrouvable émotionnellement parlant, parce que y a une fée qu'il garde précieusement