Vous n'êtes pas identifié.
Sous sa robe blanche se dessinait ses jambes fines.
Et son parfum enivrant! Comme oublier qu'avant de la rencontrer j'étais clean,
Décidé, bien et pourtant,
Bercé dans ces bras j'étais bien portant.
Elle me portait, légère et enivrante.
Mon addiction pour certains paraissait navrante.
Mais au diable les critiques, ils étaient juste jaloux de ma relation.
Une feuille, du tabac et un carton, c'était la bonne équation.
Je ne pensais pas être aussi bien avant qu'elle ne devienne mienne.
Elle s'appelait Marie-Jeanne mais je l'appelais Calamity Jane.
On en a passé des soirées à deux, embrumés dans notre intimité.
Un voile gris dans lequel je flottais,
Fouetté par la réalité qui tentait de me rattraper mais,
Elle était mon sas de décompression,
Et nous passions comme ça nos soirées à nous consumer de notre passion...
Enfin passons.
Avec elle tout était mieux et on me disait de moins la voir mais qu'à cela ne tienne,
J'étais épris de ma douce Calamity Jane.
Épris au point qu'avec le temps,
Je pris le pli de la solliciter de plus en plus souvent.
Je le vois maintenant que je me suis sauvé,
Je n'avais rien d'un savant quand dans ses bras j'étais lové,
Parfois, je dirais même souvent, je me dépêchais d'aller la retrouver.
Nous riions aux éclats pour les raisons les plus stupides,
J'avais l'impression d'être comblé et son absence me laissait vide.
Vite, j'épluchais mon répertoire lorsqu'elle venait à me manquer,
Et si par malheur, elle me faussait compagnie un soir, il m'arrivait de me braquer.
Sans m'en rendre compte, petit à petit je devenais le laquer,
Elle me réconfortait ma reine et je ne pensais pas qu'il me faudrait là plaquer,
Celle pour qui j'avais craqué,
Et que je croyais être mienne,
Entêtante obsédante Calamity Jane.
Pourtant, le temps dans ses œuvres finit par jouer sur notre complicité,
Chaque jour le monde m'apportait une nouvelle preuve de sa toxicité,
J'ai des sources à citer si vous êtes dubitatif,
Tout en nous devenait bien trop répétitif.
Et si j'avais chaque jour besoin d'elle un peu plus pour pouvoir lâcher prise,
Elle exerçait de plus en plus sur moi son emprise,
Jusqu'Ã avoir la main mise totale sur mes convictions.
Sa présence était devenue ma seule motivation.
Alors ce fut dur mais je décidais de couper les ponts. Elle ne dit rien, ce n'était pas nécessaire,
Elle pensait que je ne pourrais jamais abandonner mon dernier repère.
Ce fut dur et à chaque jour suffisait sa peine,
Elle avait depuis si longtemps élu domicile jusque dans mes veines,
Que certains soir, je priais pour qu'elle revienne,
Ma douce et nocive Calamity Jane.
On n'est pas resté en mauvais terme, on se croise même une fois de temps en temps,
Mais je veille à ne jamais quitter la terre ferme pour trop longtemps.
Il nous reste des amis en commun et au détour d'une soirée,
Nous touchons du doigt les restes de notre relation compulsive,
Quand elle me faisait encore marrer,
Avant de devenir agressive,
Quand passive et compréhensive, elle m'offrait cette relation exclusive et pourtant si fréquente,
Quand quelque chose vous tente jusqu'Ã vous mettre sur la mauvaise pente.
J'ai de bons souvenirs, des mauvais aussi,
Mais le pire, c'est que les bons ne sont pas très précis,
Un peu brumeux même,
C'était peut être du à mon état,
Alors que les mauvais me font encore souffrir parfois,
Mais elle n'est plus un problème.
Il était une fois à l'ouest, il était beaucoup trop de fois cette peste,
Qui autrefois était mienne,
Ma troublante et dépendante Calamity Jane.
Dernière modification par Ricow (31-01-2014 20:37:29)
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C'est un plaisir de te lire ce soir!
ça fait le meme effet qu'un bon pétard!
(jespère que toute la petite famille va bien)
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AHahahahahahahaahah:love:
Can't cope (M'en sort pas)
Don't mope (broie du noir)
Still hope (y a d'l'espoir)
Smoke Dope (vous voyez quoi)
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AH, on les voit les toxicos!
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c'est vrai ils écrivent en plus
Touchant et vrai, j'ai à peu près les mêmes souvenirs brumeux, pas forcément heureux.
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Excellent !
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une belle confidence, toute en images, et une belle délivrance aussi! bravo
Dernière modification par écriturienne (09-02-2014 22:12:23)
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Je me retrouve totalement dans ton texte, bravo !
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