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Je ne sais pas si ce texte a sa place ici, moi il me semble décalé...
SEULE CONTRE TOUS
Elle est là , elle est belle, elle est seule, mais elle n'a pas peur.
Ils sont là , autour d'elle, ils la veulent, tels des mâles en chaleur.
Ils sont bien trop nombreux, pas loin d'une centaine, elle n'aurait aucune chance.
Mais elle compte sur eux et elle reste sereine bercée par l'insouciance.
C'est une jolie blonde, gracieuse comme le vent et toujours souriante.
Ils l'ont affublé d'une simple tunique blanche mais elle reste charmante.
Tous, autour d'elle se droguent avec une baie bizarre qui pousse dans les bois.
Elle reste imperturbable et ne voit aucun lézard, elle est teubé ou quoi ?
Mais ouvre un peu les yeux jeune écervelée, ne trouves-tu donc pas tout ça louche ?
Et puis il y a ce vieux qui semble être le chef habillé tout en rouge,
Les autres le surnomment "le grand"
Et lui obéissent aveuglément.
Imagine que demain il pète les plombs,
Et que sur toi, il lâche ses hommes.
Ça finirait sûrement en tournante,
Au fond d'une cave sombre.
Pourquoi fais-tu l'étonnée ? Tu ne serais pas la première.
Tu te crois en sécurité, ouvre donc tes paupières !
Je m'emballe, je m'emporte, je vois le mal partout.
Peut-être est-ce moi qui ai tort, tu es grande après tout.
Encore que, pas tellement, tu es haute comme trois pommes.
Mais tu sembles confiante au milieu de tous ces hommes.
Tu es sure de toi, il serait temps que j'arrête
De m'inquiéter pour toi et de chercher la petite bête.
Sois heureuse ma belle, amuse-toi fillette.
Prends garde quand même à Gargamel,
Ce serait trop bête, Schtroumpfette.
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le texte a sa place bien évidemment ici ,
j'essayé d'imaginer la fin , je me doutais de quelque chose, mais pas de la Schtroumpfette,
bien vu amigo
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Merci nouga. Personne ne pense a cette pauvre fille. Ça doit pas être facile tous les jours pour elle. Lol
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le silence
rue déserte
bitume crevassé
vie offerte
sous un ciel plombé
immobile
rien ne bouge
pas même la sébile
ni la tache rouge
s'éternise
des secondes
sans une once de brise
à la ronde
il impose
son alliance
en apothéose
le silence
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Joli mais il me fait flipper ton silence
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Sylvie c'est l'atmosphère que j'ai voulu ainsi, un peu fin du monde
flippe pas trop, biz
frérot , le silence peut être ami mais aussi angoissant
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un peu fin du monde, mais la fin me laisse sur la faim, j'aurai aimé un petit truc qui me fasse encore plus flipper
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c'est le début qui doit faire l'ambiance , la fin se veut silence , c'est comme cela que je le voie
Nicole flippe pas trop sinon tilt
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libre interprétation du faucon et du chapon de Jean de la Fontaine
un faux con et un vrai chapon
causer cuisine en aparté
sur la façon d'utiliser
la recette du médaillon
à coups d'arguments réciproques
chacun exhortait son savoir
en buvant un fameux Médoc
avant de passer au saloir
d'idées préconçues, en paroles
le produit évolue au gré
de l'alcool qu'ils boivent en grands bols
sans oublier d'accommoder
le fumet à l'odeur fruité
exhale des relents si fort
l'office devient panacée
Mecque appréciée des efforts
d'heure en heure le son se fait
plus intense, la faim criante
dehors les invités pressés
donnent de la voix, suppliante
Eux bien au chaud inventent encore
une énième sauce poivrée
et dans l'assiette le décor
sans cesser le Bordeaux aimé.
Enivrés, mais point abattus
le duo met les bouchées doublent
redéfinissent leur statut
pour ce met qui vaut bien des roubles.
le final les laisse pantois
et pour fêter ces bons moments
avec un très bon vin d'Arbois
reprennent alors le vouvoiement
moralité
A duo improbable, recette inoubliable.
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J'aime beaucoup la touche finale; Arbois étant "la terre d'accueil" de ma famille quand elle est arrivée d'Autriche.
Merveilleux vins.
Bises.
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« le vin d'Arbois, plus on en boit, plus on va droit ! ».
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Tout petit extrait de ce que j'ai écrit aujourd'hui:
Là d'où je viens, on peut parler de quenelle
Sans risquer le tribunal correctionnel.
Bises !
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Les quenelles de la mère BLANC , un regal
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De chez Braillon...
http://www.cc-beaujolais.com/anse/index … Itemid=380
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que des bonnes adresses
tu sais que ma grand-mère a travaillé en charcuterie a Lyon, avant de prendre son commerce
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une journée a l'épreuve du temps
Le ciel vire au mauve, les gens se pressent comme toujours,
ils courent après l'aurore , cherche la liberté, l'amour.
Rhétorique de l'absolu, s'inventent des histoires,
parlent avec les mains, s'aventurent dans des squares.
Et rient pour un rien , si l'atmosphère irradie
leur quotidien, qui prend des airs de folie pour la survie.
La foule est bruyante, et la rue n'offre pas mieux,
au bistrot du coin, les cafés complotent une ambiance.
les tickets à gratter coulent dans le caniveau,
l'odeur de la première bouffée rend heureux.
Surtout ne pas crier, ne pas gêner les doléances,
d'une cliente, en mal de météo, ou de fléaux.
L’actu balance ses morts de la nuit, triste évidence
d'une litanie. Ailleurs d'autres conflits, d'autres mots,
schizophrénie ou simple déprime passagère,
dans une pollution rongeant la part nécessaire,
d'un équilibre qui tangue dans l'attente du métro.
l'ironie serait de mise , si la faim n'était pas étrangère
Lentement les couleurs déclinent, les heures défilent.
La fatigue aspire les corps, des vitrines scintillent,
racolant le chaland. Une chanson rengaine insiste ,
avec son refrain cadencé. Les écoles ferment une à une,
bientôt le travail va cesser, la télé va régner.
Puis la nuit va prendre sa place avec son ami la lune.
Une autre vie s'anime, sans tabous ni contraintes,
le carcan a déposé son armure, le parfum, sensuel,
la brise, légère. L’insouciance se teinte d'étreintes.
La discrétion s'est fait une raison, le consensuel
manie la repartie, les gestes imposent un langage.
La journée s'épuise, s'amenuise, sous d'autres vocalises.
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J'aime beaucoup l'analyse que tu fais du quotidien.
C'est vrai que c'est un peu cette routine qu'on retrouve dans nos putains de vies...même si on essaie pourtant de faire de chaque jour une fête.
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Nouga, encore une fois, tu frappes fort mais avec délicatesse
Aucun voyeurisme.. De quiconque, jamais tu ne te railles
Tu sais tout observer, tout scruter...dans les moindres détails
Beau récit d'une journée....Tu fais preuve d'une acuité visuelle sans faille
De jour comme de nuit, tu décris la vie, notre vie avec finesse
" Calme, luxe, Volupté " Aucune précipitation....Tout en souplesse
Petite question subsidiaire... Ton slam, joliment composé, mériterait pour moi sa place dans notre topic " Vos slams " . mais tu es un Grand Homme... A toi de prendre la décision...
De très très z'affectueux poutoux z' à vous et aux vôtres de Thanalie la Brestoise
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merci frérot , t'as raison que chaque jour soit une fête
Thanalie merci de ton analyse, surement l'âge qui me permet de moins courir et donc de mieux regarder
, je pourrai en effet le mettre en page une, mais bon tout le monde peut venir ici aussi
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+ 1 avec ton "Frérot "
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couple en osmose
il soliloque, elle cause
duo de choc
couple en osmose
bien au chaud dans leur bicoque
les ans ont laissé leur rempart au vent
hier s'est éclipsé, comme les suivants
et l'odeur du petit salé d'en temps
s'égare sur les berges de Nogent
le bal musette, cet endroit de fête
devenu depuis désert, obsolète
qui encore, se remémore, s'en inquiète
des restes de paillettes, y volettent
dans un écrin, leurs souvenirs d'avant
résistent comme le brillant diamant
d'une jeunesse vécue en riant
de l'amour torride de leur vingt ans
aujourd'hui, a son âge ,avec casquette
ironise sur ce corps, presque en miette
pendant qu'elle s'époumone à tue-tête
pour lui dire que jamais rien ne s'arrête
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C'est beau !
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merci Sylvie
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Correspondance
Correspondre, voilà l'idéal,
on imagine alors les mots.
Ravi d'échanger en duo,
respectant un cérémonial.
Empreint de cette excitation,
stimulante de nos neurones,
pour sublimer l'écrit, ce don.
Obsession de la phrase juste,
ni trop ostensible, ni trop,
désuète. On la veut auguste,
avec la folie au galop.
Nécessité d'être emporté,
comme le torrent magistral,
évidente correspondance.
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