Forum Grand Corps Malade et slam

Après un mois d’attente,
Le petit dej’ n’a pas la même odeur.
Après un mois d’attente,
Le temps s’arrêtera dans quelques heures.

Pendant ce mois d’impatience,
Un peuple a pris d’assaut la billetterie.
Pendant ce temps d’impatience,
Quarante mille places se sont vues prises.

Durant ce mois-là,
Chaque cœur a rêvé à un exploit.
Durant ce mois-ci,
Ce jour était plus important que chaque vie.

Après cette journée,
On sait qu’on aura vibré
Dix ans après,
On pourra dire « J’y étais »

Quarante mille personnes savent que ce moment sera unique
Ils utiliseront des chants, des couleurs, un soutien sans faille, leur passion
Onze jeunes guerriers connaissent l’importance de cette confrontation,
Il leur faudra du courage, du talent et quarante mille dingues dans le public.

Encore une heure à attendre,
Les tribunes se remplissent tranquillement.
Plus qu’une heure à attendre,
Les chants sont déjà présents.

Encore quarante minutes,
Les deux camps terminent de se préparer.
Pas besoin d’une minute
Pour savoir pour qui le stade va vibrer.

Plus que dix minutes,
Chacun sait pourquoi ce moment sera épique
Plus que dix minutes,
Et l’attente aura laissé place à une ambiance magique.

Le moment est arrivé, l’attente est enfin terminée,
Les supporteurs répondent présent, le tifo est déployé.
« Une coupe mythique, un stade historique
Rendez-nous hystériques »

Le peuple sang & or chauffé totalement à blanc
S’enflamme encore plus littéralement
Quand un de ses siens embrase le drapeau bordelais
La guerre est donc déclarée.

Soutenus par quarante mille furieux,
Les guerriers se battent avec courage et abnégation
Ils veulent rendre les encouragements et la passion
Qui, jadis, ont permis à ces fous d’être un peuple glorieux.

Mais parfois, l'envie et l’implication ne suffisent pas.
Trois flèches bordelaises abattent les jeunes lensois.

Plus que 5 minutes,
Nos guerriers sont submergés.
Plus que 5 minutes,
Mais les tribunes vont encore les encourager.

Une clameur résonne en boucle dans l’arène
« On est là, on est là,
Dans le malheur ou la gloire, nous, on est là.
Pour l’amour du maillot, que vous portez sur le dos
Dans le malheur ou la gloire, nous, on est là »

Plus que trois minutes,
Le public veut encore y croire
Plus que trois minutes,
Mais naît un fol espoir.
Un espoir né d’un désespoir.

Un espoir récompensant tout un peuple.

« Dans la vie, on se fout de l’objectif. Ce qui compte, c’est la route pour l’atteindre » Grand Corps Malade.

Dernière modification par Kamui (27-10-2013 23:18:29)