Vous n'êtes pas identifié.
j'ai essayé de restituer l'atmosphere d'un passé recent
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j'aime beaucoup le rythme, enfin celui qui m'est venu: une vieille chanson de piaf ("moi j'essuie les verres..")
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ah oui Nicole, je n'y avait pas pensé
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Le drame du beffroi est la conséquence du bal des faux-culs !
Bouge d'avant en arrière !!! C'est toujours mieux que de rester grégaire !!!
Un César pour l'ensemble de ton oeuvre !!!
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bonne analyse ami
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Immuable
Il n’y avait aucune raison que ça cesse
Puisque tout le monde approuvait la décision.
Aucune raison de ne pas continuer,
Puisqu’un seul décidait, donner la solution.
Alors tous et toutes obéirent aux instructions,
Surtout ne point poser de questions, accepter.
Même en faisant semblant. Vivre est un espoir
Où se réfugie-la raison. Avec succès.
Il eut des journées difficiles, des cris aussi
Bien sûr des mots, des noms d’oiseaux, et plus encore.
Mais peu à peu tout rentra dans l’ordre établi,
Et le silence se para d’un voile bleu.
Depuis la force de l’habitude s’écrit,
Sur des faces blêmes, comme la mort panique.
Quand la peur s’est lovée à l’intérieur rongé,
Par la soumission de corps sans aucun physique.
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...
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tu peux en dire plus , je ne sais comment interpreter
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Voilà ce à quoi ça me fait penser:
"En somme, je suis l'homme
de la pluie, l'enfant du beau temps. Mais le temps fuit
et m’entraîne avec lui dans l'oubli...."
Sens Unik.
Bises
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belle citation , mais en l'occurence mon texte est un constat sur l'inertie, donc l'inertie entraine t'elle l'oubli that is the question
bises a vous trois
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je ne sais pas en dire plus, je ne pensais pas à l'inertie, mais plus grave et plus profond que ça
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mais c'est grave et profond je l'espere, l'inertie humaine nous rend moutons de Panurge d'un monde formaté ou la manipulation nous même tout droit a la dictature
dis moi si ça te fait penser a cela
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ton slam me faisait penser a un étouffement, a un renoncement. je n'avais pas pensé d'emblée à la dictature parce que je m'intéresse plus aux etres qu'à la politique et que si je crois au no futur, je ne cherche pas a savoir comment il va arriver
(je ne suis pas claire du tout, là )
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je serais un peu comme toi , mais je ne peux ignorer notre environnement, ni la réalité, qui fait que cette forme de decouragement qui gagne les humains, comme si on arrivait a une fin de cycle, et que l'attente serait un futur en couleur ( alors que rien n'est ni blanc ni noir)
Dernière modification par nouga (21-10-2013 09:23:30)
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Le sloop
En haut du mât dans l’anonymat,
un albatros indiquait Argos.
Le sloop, sous tutelle de Calliope
dérivait en Méditerranée.
Le Péloponnèse en vue, fadaise,
ce fut l’écueil par manque d’orgueil.
Il repose au fond, apothéose,
la quille en l’air comme une cédille.
Des tréfonds, l’âme d’un moussaillon
côtoie les brisures du génois.
Pendant qu’une mélodie s’oublie,
sur la crête de ces vagues en fête.
Le jour nouveau enfouit les secours.
Une sirène contemporaine,
évoque l’épopée de la coque
comme un signe du destin des hommes.
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en quelque sorte frerot
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On sent le vécu ... T'as déjà eu des soucis en mer Nouga?
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jamais , mais j'imagine , perdu dans l'immensité t'as le temps de mediter
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Autostop
Une fine mouche autonome,
Le pouce levé pour le stop.
Vit se bousculer plus d’un homme,
Dans de belles autos périscope.
Elle n’eut aucun mal à choisir,
Mais exigea de voir Capri.
Car l’amour ne peut point finir,
Sans avoir à l’esprit l’envie.
Depuis sur l’ile enchanteresse,
Elle chante à tue-tête ti amo,
En buvant du Bardolino.
On ne compte plus ses prouesses,
Et quand il passe un beau bateau,
Adieu stop, bonjour matelots.
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quand je clic , le lien est impossible a ouvrir
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Méprise
Un matin frisquet, le compas dans l’œil, il voit,
la fenêtre de guingois derrière laquelle,
une créature aux formes épanouies,
écrivant sur vitre embuée, le mot grivois.
L’instant d’après, essoufflé, il toque à la porte,
l’attente dure, c’est’ il trompé de pallier,
car nulle dulcinée n’apparaît entretemps,
le calva du café, le rendrait’ il cloporte.
Le soir, avant le coucher, repassant devant,
La voisine lui fait un signe de la main,
Mais titubant de trop d’absinthes déjà bues,
Sa vue lui renvoie le portrait d’un mort vivant.
Au cimetière du village, il repose,
Gi git, une méprise, gravée sur sa tombe,
Sponsorisée par les alcooliques anonymes,
Quant à la voisine, elle écrit toujours en prose.
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lol, excellent!
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so cool
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Immuable est mon préféré ! Je me demande bien pourquoi ?
Méprise j'aime beaucoup aussi !!!
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