Forum Grand Corps Malade et slam

Je matais le cul de l’inconnue, ni vu, ni connu
Mais elle devina mon manège, me fit un petit salut.
Puis s’éclipsa, tant pis pour moi, je restais sur l’avenue.
Une voiture alors me frôla, l’inconnue ne m’avait pas vu.

Je regagnais mon poste clé à la terrasse du grand café,
Sur le trottoir, un vent de liberté souleva une jupe plissée,
Mes yeux me trahissaient, j’en étais quitte pour zieuter,
Je sais on va encore me traiter d’obsédé, mais même pas vrai.

Je n’étais que la victime innocente de ces circonstances,
Avouez que j’aurais pu avoir beaucoup moins de chance.
Mais la vie réserve des clins d’œil, avec des nuances
Aussi je profitais de ces instants, croyez en mon expérience.

Mon voisin qui se dopait a l’arabica, me dit il y a des jours comme çà,
Ou l’existence offre des aléas, vous poussant à devenir Casanova.
Je lui répondais illico, ici c’est mieux que le journal de PPDA.
Même si Guignol c’est un beau rôle, j’aime aussi l’harissa.

Rejoignant mon logis sans la fée, je croisais une dame âgée,
Je la saluais comme il se doit, me parla de son âge avancé.
Me serinant, profiter, les années passent si vite, il faut rêver,
Ce en quoi j’approuvais, les ainés ont des conseils a appliqué.

Demain peut être, une inconnue pas forcement nue, mais bienvenue,
Illuminera le temps d’un moment la pupille avertit, sans malentendus.
Les rapports humains ce font sur des petits riens, c’est archi connu,
Et je halerai à la terrasse avec audace, comme convenu, qui l’eu crut.