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Je l'ai mis en Musique. Soundcloud
Vision de bungalow, esprit tordu comme une sortie sans issue.
Je constate dans la lucarne que la licorne est pure comme une sainte nue.
C’est très étrange, j’ai des yeux, mais ils ne voient pas clairs la nuit dans la rue.
C’est comme dire que je suis un lapin sous perfusion et que j’ai tout bu.
Ce sérum est destiné aux hommes, injection direct dans le crâne, la tête dans le cul,
Je me lève et crame le macadam comme taxi driver, je suis comme un chauffard.
Cauchemar de la société, au fond je n’en ai rien à branler de leur poche de costard
Pleine à déborder de fric, ils ne me contrôlent pas, je niquerai leur fille à ces connards.
Border line, et mec, ta chaumière est un bordel, vas-y tire sur le collier.
Cloué dans ces rues où tous ce perdent car rien est sûr, alors je crache sur le palier.
Des milliers de gars sont emprisonné parce que rien n’est fait pour qu’on décolle.
Donc je dédouble mon esprit et mon corps dans des musiques et des produits fous.
Je sans bien que j’arrive au bout, mais le Terminus c’est juste un mur de plus.
A fracturer, traverser dans cette vie sans issue, sans promesse assez fortes.
Pour qu’on ouvre la porte du cœur et qu’on se dise humain parmi les siens.
Semblables juste morts, on passe nos vies à se chier dans les bottes et tu te dis mon pote.
Moi je te fuck, je suis l’outrage, le vrai mordant, je tue aussi assidûment que Jimmy.
Un jour, je serais là -haut, je me demande quand.
La peur précède à la gloire ou au renoncement.
Pas sûrs que ces mecs soient le fruit de leur mère.
Ils s’habillent de mensonges pour un billet vert.
En vrai, en rêve les Hommes sont leurs propres limites.
Mais peu parviendront à entrer dans les livres, les mythes.
Des casqués et des casquettes à 36000 pied d’altitude
Je nique ce monde là , toute façon, tous savent que la vie est rude.
Depuis qu’on mange plus dans les cantines qu’à la maison
Les gens sont fous, tous endormis par le silence de la raison.
Permis de fumer de la Weed, ici, c’est juste une manière de respirer.
Espérer quoi ? Ils n’attendent plus rien de nous, ils ont l’empire nous ont fait que raper.
Accaparer par la rue qui biz’, une caisse de bière dans le coffre on tise.
Taser en poche ou sous la veste d’un proche on attend juste qu’ils nous interdisent
Touché ! par la vie quand les larmes ont coulés, le sang sera lécher par les charognes.
Toute façon il diront que les roi est borgne, la foule aveuglé par la colle ou la bonne.
Comment j’aime me bidonner en regardant les films, quand je me fait tout le temps chier.
On est à leur yeux la peste, j’parie qu’ils font tirer à vue, nous aliénés.
Incarné la maladie de la société, est un honneur, car leur système est une tumeur
Alors je dirais qu’on est l’antidote. Ma position est celle du Slameur, pas du Sniper.
Pas froid aux yeux, frangin, dingue je monte direct du gauche sur leur ring.
Et démonte leur Mig avec mes Skud. J’ai rien à faire, rien à dire, mais je trime
Rime après rime des centimes dans ma poche, c’est tout ce que je fais de bien
Qu’importe ce que tout ça devient, je trace ma vie sur sillon, comme ça vient.
Je déclasse les as aux phases trop grasse je trace sur la piste des balafre
Les baffles hurlent au feu, les keufs je les agrafe, les meufs je les dégrafe
Le disque tourne comme derviche, pour un sample de cut, goute au culte
Le mic est fou, le Mc est fou, les fous sont des saints dans les rue occulte
Où tout ce passe, ou rien ne passe sans la peur d’un schlass, écoute la Zik
Fan de l’académie sous mes mots jouent les cymbales, je déchire pour ma clique
Crache des lyrics de malades, frappe mentales qui me distingue du dingue
Car je n’ai pas de flingue dans mes mains, mais un stylo meurtrier comme une serringue
Mets ta casquette en travers et crache l’élastique mec, on est la dope dans la soirée
Et si un enfoiré carlito t’aiguille pour l’enfer, fait lui à l’envers à ce putain d’enculé
Mes mots percutent les putes à poil, les potes à poil, la France à poil, j’arrive en pole position
Senna seul sait où j’irais dans la course au fric, je suis en mission pour la section
Mon secateur dans le dos je prépare des bombes dans la cuisine à gauche
Fauche les foutu rageux, mon phrasé est plus puissant que la grande fauche
sans issue, l'impasse fait des passes, et de la vie personne s'en soucie, ou sont passé les reves qui tuent
quand la prison est le bocal de ton ide et que le vide rend tes journées foutues.
les vendeurs sont les predicateurs des masses, et la populace vit au rythme de leur godasse.
l'herbe folle est devenue la seule idole , et chacun dans son role, fracasse ses lendemains sur des airs pas trés chretien.
voila que passe dans les cieux, un mec qui deale son royaume, mais son toit en chaume prend feu
il ne reste que les yeux, qui une dernière foi regarde la fin de ce bordel sans issue
je me suis permis de faire cette impro
bravo , porte toi bien
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J'aime toujours autant t'écouter et le thème est super (toujours quelques mots grossiers mais ça fait partie du decorum ;-)
Bravo, Moon !
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je galère un peu devant la feuille question de facilités j'utilise des mots comme on cause la plupart du temps, c'est une question de simplifier mon propos.