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ces quelques vers sont trés jolis ils illustent bien le debut et la fin
merci frerot
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Vacance
Aller bronzer sous les néons, de ces enseignes fin de règne,
Quel triste scénario de saison, quelle époque en signe d’abandon.
La ville faisait naitre l’impression, d’un chaos proche
Ou la fée électricité n’avait pas résolu les critères de l’égalité.
Vient donc l’heure des faux espoirs, des rires de façade
Des mots empruntant des expressions défraichies.
Vacance, une utopie de carte postale en cavale.
La télévision ressassait ses vieux démons, d’émissions usagées,
Essayant de raccrocher des paires d’yeux hébétés.
Comme si le virtuel avait l’odeur de l’iode,
Ou si le fond de l’air évoquait des road-movies enfiévrés.
Des sons humains laissèrent échapper leur colère,
Comment sur cette terre, des parias haler sans broncher
Tant la routine avait instillé sa dose de résignation.
Un projet vient sur la pointe des pieds,
L’idée, ces enfants aux regards pleins d’envie, pleins de vie,
Qui n’ont connu que des murs gris
Et si on les emmenait là -bas, où les journées émerveillent
Ou les heures sont des étincelles.
Leur dire que vacance
Dois aussi être leur chance.
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Bravo Nouga,tu as raison il y a bien trop de gens qui ne peuvent pas partir en vacances
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merci Sylvie
c'était une petite pensée pour eux
biz
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du 4/6 au 18/6 je suis en vacance chez ma mère
donc on se verra
c'est des vacances lol
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Épisodiquement
Parfois j’enrage
Trop dans le cirage
Je rate l’effeuillage
Adieu le voyage
Parfois je flippe
À cause de manips
Je préfère la street
Quand je participe
Parfois je clame
Que les femmes
Sont ma flamme
J’adore la réclame
Parfois j’insiste
Mon côté altruiste
Aussi ma piste
À des airs de puriste
Parfois j’étale
Mon hâle
Histoire d’être social
Serait-ce fatal
Parfois je doute
Au troisième décan d’aout
Mon tour kaput
Un dernier pour la route
Parfois je suggère
Aux supporters
D’ôter leurs œillères
Et leurs manières
Parfois j’élabore
Une stratégie warrior
Mais je m’endors
Comme un senior
Parfois je me souviens
Du mot citoyen
Partager le pain
Devoir de l’humain
Parfois j’envie
Question de survie
Et oui je vieillis
C’est la vie
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alors devine laquelle est ma préférée?
plouf plouf
l'avant dernière (et c'est pas le hasard)
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Nicole je ne suis pas étonné de ton choix bises
frerot merci de ton quatrain avec toi aussi j'apprend plein de truc
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Rabâche
Ne pas oublier de parler des choses qui fâchent
Il faut que je rabâche
Un coup de main pour les carreaux,
Et puis pour la vaisselle
Descendre la poubelle
Un coup de main pour la cuisine
Suivre ton régime
Il faut que je rabâche
Ne pas oublier de parler des choses qui fâchent
Le linge à faire tourner
Sur le fil l’étendre le faire sécher
La poussière à chasser
Ce n’est pas sorcier
Il faut que je rabâche
Tu me tues à la tâche
Et les courses tu y as pensé
Ah, les prix ont explosé
On se rabat sur les surgelés
Mâche le bon goulasch
Il faut que je rabâche
Ne pas oublier de parler des choses qui fâchent
Tu me tues à la tâche
Et le petit dernier a la crèche
Oublie la pêche
Les deux autres au collège
Me trompai-je
Reste l’aspirateur
Sauf erreur
Il faut que je rabâche
On ne joue pas à cache-cache
Tu me tues à la tâche
Alors pour les câlins
Je n’ai pas assez de demains
Je reste sur ma faim
Il faut que je te le rabâche
Non pas la cravache
Ni je m’harnache
Plus le temps
Je bois une tisane de bourrache
Et je fais des rêves à la gouache
D’un avenir
Sans que je rabâche
Rabâche.
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est ce une réponse au quotidien de Itess?
restons sur les reves à la gouache, des lendemains bleus et trnaquilles, et laissons le ménage pour plus tard: on voit mieux ce qu'on enleve quand il y a de la poussiere partout
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nan, je me suis amusé a faire ce petit texte, ma mère me disait il faut que je te rabâche de faire tes devoirs , de bien travailler a l'école , mais par contre rien sur les tâches menagères lol, alors j'ai retabli la parité
bises aux femmes
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cool comme dab
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Insecta
Il fallait voir les doryphores,
Faire les matamores,
Par vent de Beaufort.
Les libellules,
Au plus fort de la canicule,
En conciliabule.
Les fournies ailées,
Survolaient,
Leur cité.
Héroïques coccinelles
Sentinelles
Si réelles.
Intrusion du bourdon,
Tatillon,
Vil trublion.
Inlassables chenilles,
De fil en aiguille,
Air de Séguedille.
Foule d’arachnides,
Jouent les caïds,
Avides.
Le bleu porte-queue,
Orgueilleux,
Demi-dieu.
Mouches en babouches,
Sur bateau-mouche,
C’est louche.
Cigales qui halent,
Rien d’illégal,
Saison idéale.
Quant aux abeilles,
Au réveil,
Butinent, Marseille.
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Une très jolie poésie sur nos amis les insectes,bravo Nouga
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merci Sylvie
biz
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bzzzz bzzzz bzzzz, ça sent l'été, mais les cigales???
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Super.
Bravo Frérot.
J'ai trouvé ça toute à l'heure:
"Quel temps pourri:
Pour que le thermomètre affiche 37°C, il faut se le mettre dans le c*l."
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les cigales attendent un peu, le thermometre d'Itess lol
merci a vous deux
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deux textes la jeunesse et la veillesse
Jeunesse
L’aube accuse des cernes épisodiques,
La jeunesse se réinvente tous les jours,
Ayant dans son sac les atouts pour,
Bourlinguer sur des nuages impudiques.
La nuit a fait place à la réalité blafarde
Des strapontins avachis d’un cinéma muet,
Offrent le spectacle d’une trêve annoncée.
Quant à l’estocade, son cri est l’avant-garde.
L’alcool s’évapore, et les rêves au vestiaire,
Racontent des créatures aux pouvoirs,
Ou l’absurde est un chemin vers des soirs,
Remplis d’incertitudes, mais avec la manière.
Seuls quelques bruits incongrus résistent,
Prouvant que les vérités ont la dent dure,
Comme les lazzis, les quolibets assurent,
L’insouciante aversion des mots éparpillés.
Le poids des ans ménage ses effets,
Pas question de passer a coté de la plaque,
L’heure est plus à l’objectif du clic clac
D’un photographe pressé de s’en assurer.
La jeunesse entre en résistance accélérée,
L’aube entonne son parcours à la clarté du jour,
Un coin de ciel fait miroiter le mot amour,
Le physique a sa mimique sur le visage reposé.
Monsieur
Monsieur, monsieur, votre cigare
S’est éteint, comme vos lendemains.
Il pleut dans votre histoire, et la gare
S’éloigne, le temps est assassin.
Hier encore, digne héritier du hasard,
Vous étiez le chantre, apôtre du destin.
Exhalant des idées, avec ce regard
Mais le passé s’efface, ainsi que le refrain.
Une hirondelle ce matin a réveillé,
Émotion et muguet du premier mai.
Et l’incorrigible rosée de cette saison.
Les pas résonnent, de vos anciennes illusions
Sur le mur en pierre, un pinson s’est envolé,
Flotte dans l’air l’odeur de vos fumées.
Dernière modification par nouga (01-05-2013 11:59:40)
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J'en ai petit:
Mon Truc
J'fais mon truc comme il m'vient.
J'fais sans cesse des va-et-vient
Entre hip hop & ragga / reggae,
Slam & poésie cadencée.
Sans vouloir jouer les sages,
Seul compte pour moi le message.
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MESSAGE RECU CINQ SUR DOUZE
moi mon truc
c'est pas du bolduc
encore moins une perruque
mon truc c'est le volapuk
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Bon tout va bien ! nouga toujours en forme !!! No soucis !!!
Et même on se marre à en tomber dans les rigoles !!!
J'adore quand c'est plein de poésie ! Aussi !!!
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bon retour Daniel , merci
je sens que la formation était top
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Ancre-encre
Jeter l’ancre
Un matin sous la pluie
Ou une nuit sans conflits
Et dormir dans le lit
De draps de lin
Propice aux câlins
Sans fin
Se passer d’encre
N’écrire qu’avec les yeux,
Les ignorer, eux
Les voleurs d’amoureux
Opter pour le voyage
Rives sans nuages
Adage.
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