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Elle surgit par surprise et nous surélève d'une telle force
Sans le moindre sursis elle nous arrache de nos écorces
Elle survient bien sur au moment ou l'on est sur de rien
Elle nous assure être le sérum à nos blessures du quotidien
Elle surgit par surprise veut faire de nous des surhumains
A quoi bon s'insurger quand on est appâté par le gain
Dans les hauteurs des stratosphères on surplombe la masse
Balayant d'un coup de vent les insignifiants que l'on surpasse
Pour un quart d'heure
Pour un quart d'heure
Inconnu à ce jours le tour de gloire est arrivé
A nos lèvres un sourire ravi par tout ces regards rivés
Propulsé en orbite dans un bolide interstellaire
On ignore à cet instant que les étoiles deviennent poussières
Inconnu à ce jours on pense enfin récolter le fruit
Silencieux jusqu’ici même nos murmures déclenchent du bruit
Dans les hauteurs des stratosphères on surplombe la terre
Soudain notre âme se brûle surexposé par la lumière
Pour un quart d'heure
Pour un quart d'heure
Dans un comas d'ivresse on se fait surprendre de vitesse
Alliés, ennemis ou traitres: les autres nous oppressent
La gloire est une fenêtre ou l'on se jette à corps perdu
Mais la chute la plus dure est celle que l'on a pas prévue
L'oubli se fait sentir par de nouvelles silhouettes
Ils sont si jeunes si beaux pour que personnes ne nous regrettent
L'oubli se fait sentir dans un hurlement solitaire
Notre regards si vide ne demande qu'un retour en arrière
Vers ce quart d'heure
Vers ce quart d'heure
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tonalité differente, et sujet beaucoup plus grave, tes textes ont une large palette ...
j'aime bcp: "On ignore à cet instant que les étoiles deviennent poussières"
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