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Nicole & Sylvie voila un des textes que j'ai posté hier, puis supprimer
Une ère, peuchère
C’était un poisson de rivière, il ressemble à un polymère
Polluées, les eaux ma jeunesse, mieux qu’un spyware.
Je me baignerai dans ma baignoire à l’eau de ma bouilloire,
Infusant tranquillement, en pensant aux méandres de la Loire.
C’était un cheval de trait, habitué aux sillons de nos champs
Dévirilisé, à force de trop d’engrais, ça lui a changé le sang.
Il est maintenant au salon de l’agriculture, pour le prix
Concernant Miss jument. Drôle de mascarade, vile tromperie.
C’était un travailleur immigré, précaire comme ses frères
Délocalisé dans un grenier, dont l’issue incertaine, arbitraire.
Injustice à la naissance, le sort est une évidence, et l’avenir,
A maille à partir avec la morale, que veut dire, agonir.
C’était un banc prés de l’étang, il a pourri avec le temps,
Des pluies acides en ont eu raison, adieux les bons sentiments.
Je me reposerai ailleurs sur cette terre, si demain me sourit,
Car autrement, étant réfractaire, je muterai en humain trahi.
Dernière modification par nouga (22-03-2013 11:26:29)
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merci
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Merci Nouga et encore Bravo!
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"l'humain trahi"... mais qui a part les humains ont pollué tout ça?
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merci Sylvie
qui polluent, des humains assurement Nicole
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Peinture
J’hésitai à l’ouvrir
Mon pot de peinture
Façon de repousser
Le coup d’éclat aux volets
Dont ma bâtisse
Avait besoin
Enfin prêt
Après avoir tergiversé
Je choisis le pinceau
Aux poils soyeux
D’un porc sacrifié
Pour l’événement
J’avais le mouvement
Le coup de main
Je me surpris à chanter
Un air avec entrain
Sur les bienfaits
De cette occupation
Mes volets alors
Ravivés par tant d’efforts
Sont les premiers
À offrir à ma vue
Cet aperçu dont on dit
La peinture quelle belle armure
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Cool, tu peux venir faire les miens alors
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j'en étais sur, je me suis dis , il vont tous venir me supplier, mais en verité c'est ma femme qui peint, moi je regarde
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c'est de l'art abstrait
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Salut à toi " Inspecteur des travaux en cours "
De l'art de passer des larmes (le dernier slam d'Itess hyper touchant m'a toute retournée) au rire
Je t'imagine tout à fait peignant tes volets en chantonnant ...
Vu ta taille, en deux temps trois mouvements, l'affaire va être conclue..
S'il pleut encore (In ne pleut jamais à Ploubalay..) vos volets vont être hyper protégés...
Merci de tout coeur pour la bonne tranche de rire .
De très très z'affectueux poutoux z'à vous (toi, ta femme et la facétieuse Nouga) de Thanalie de Brest même
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je n'ai plus le grade d'inspecteur, mais celui de bienfaiteur tout dans la nuance comme la peinture
biz
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Peintre c'est comme écrivain ou poète ! C'est un artiste !
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+1 avec Daniel sans téléphone.....
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Comment fais tu Nouga pour mettre tant de poésie dans un pot de peinture ?
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merci a vous trois
Sylvie je n'ai pas de recettes, j'ecris comme cela vient
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Chez le notaire
Il n’y avait pas de testament, pas eu le temps. Et puis rien n’a légué, à part mon bon souvenir.
Mais je sais que l’on n’attend rien de moi, je n’ai jamais rien donné, sauf l’heure quelquefois.
Ah oui, des poignées de main aussi, et puis des banalités, du genre,
Connaissez-vous ce nouveau boucher.
Sa viande est succulente, n’hésitez pas à franchir son seuil.
Je me souviens de gens croisés, plus pressés d’arriver à tant, que de prendre le temps de discuter.
Excuse-moi j’ai rendez vous chez mon notaire. Dit avec une certaine jubilation, proche de l’extase.
Alors moi, mes condoléances
Vous savez on s’y attendait, mais je vous en dirai plus, je suis attendu
Donc pas de testament, je suis sur que c’est mieux comme ça. Vous voyez le notaire avec emphase décachetant mon testament.
Vous êtes réunis (es) car comme vous le savez peut-être, il avait laissé un testament.
Ah oui, lui, un testament, mais il ne possédait rien, à part son sourire, et parfois son humour.
C’est surement ça, avec humour, il a fait son testament.
Style.
Je lègue mes chaussettes à mes anciennes conquêtes.
Mon pardessus au soldat inconnu.
Ma montre aux nombreuses rencontres (en pièces détachées évidemment)
Mes assiettes ébréchées aux vide-greniers
Me voilà à présent dépouillé, prenez un verre au café, j’avais un crédit illimité.
Non, il n’y avait pas de testament, mes proches n’ont jamais voulu me faire les poches.
Ils savent que je leur lègue depuis longtemps, mon amour et ça leur suffit amplement
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Encore génial Nouga,ça vient super bien chez toi quand même!
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t'es gentille lol
biz
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J'aime beaucoup la conclusion !
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ben oui Daniel , je suppose que pour toi c'est pareil
merci ami
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je préfère ce post là que la vidéo que tu avais posté j'ai craint un moment que ne soit plus humain, en plus tu as un nouvel avatar en meme temps, j'ai cru etre sur un autre forum
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je te comprend , moi aussi je prefere mon texte
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ouf!!
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nicole a écrit:
ouf!!
douterez tu de moi
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Tout toi, Nouga dans ce slam
Homme profondément Amoureux et Généreux
Comme Daniel de Blanc- Mesnil et Itess, la conclusion est de toute beauté..Lumineuse...
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merci a vous deux
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Un Signe
Un signe avant-coureur,
Précurseur,
Discret,
Timing respecté.
Le premier signe,
Dévoile la personnalité,
En restant digne.
Et les suivants sont autant,
De messages corporels,
Sensoriels.
Mais si vous vous signez,
La, votre moi,
Révèle votre foi.
Quand vous signez au dos,
Du chèque du loto,
Vous encaissez,
Et voyager.
Et si vous signez,
La pétition,
D’un affreux jojo,
Dont les mots résonnent,
D’idées nazillonnes.
Votre signature aura,
L’odeur de la mort-aux-rats
Au loin l’indien,
De signe en signe, m’avertit,
Tout va très bien.
C’est un western spaghetti.
Sur un dernier signe,
Moi le cygne,
Sur l’étang.
A pris le temps,
De signer,
Votre épitaphe,
Ultime paraphe.
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