Forum Grand Corps Malade et slam

Marins-pêcheurs

C’est l’heure de l’entrecôte, au bistrot du port.
Les marins sont en attente, d’aller voir les côtes,
De l’autre coté, vers des alizés ou pêcher la morue,
Les changes de celles qui arpentent les rues.

Faut dire à leur décharge que l’attente est longue.
Sur les bancs là bas, au grand froid, en duffle-coat.
Alors ils s’imaginent revenant tels des matadors,
Plantant leurs banderilles aux sons du gong.

Quand les cales sont pleines, l’ambiance s’échauffe
L’alcool alors, déride les pensées vagabondes,
D’un retour prometteur. Ou les sirènes avisées
Seront à nouveau sollicitées, prolixe faconde.

Ainsi la vie s’écoule, sauf si le chalutier coule
De campagne en campagne, la pêche donne le la
A une population d’hommes en ciré, mais pas sans,
Le nez qui coule, quand le temps ne fait penser qu’a ça

T'as une imagination !!!!
http://www.youtube.com/watch?v=hWtugydBz-Y

La morue ???? Tu serais pas un peu obsédé c'est temps ci ? Ou alors tu veux coller à ton image !

Sur l’étang

C’est le chant du cygne. Sur l’étang,
Les nénuphars en habits d’académiciens.
Des roseaux à l’échine souple, ploient.
Un col-vert a déserté, l’air inquiétant.

Une brise, assure au paon, ses faveurs.
Vers la rive, une vieille barque échouée
Offre à ce décor, l’impression fugitive.
D’une nature au ralenti, pleine de langueur.

Le gel par endroits, a pris ses quartiers
L’hiver somnole, sur un rythme lent.
Sur un banc, le regard d’un homme apaisé
S’imprégne de la beauté, légitime héritier.

joli spectacle, chaque saison a sa grace
biz

une photographie d'un jour dans la vie
merci Daniel

content que ce texte est fait resurgir ce souvenir

merci a toi

Qui c'était le couillon ? con ?

Un premier pas

Un premier pas,
Restez les autres, les millions d’autres.
Fallait-il encore trouver chaussure à son pied.

Car si la marche te met en état,
Il ne faut pas négliger le rada-da.
Et pour cela,
Chaussure à son pied le permet.

Dès lors la quête,
De la trouver,
Est une gageure,
Parfois un leurre.
Mais motiver,
Levé du bon pied,
Autorise toutes les audaces.
Pour peu qu’a la trace,
Tu suives ses cuisses.
Non de grenouilles,
Espèce d’’andouille.
Seulement celles pour qui
Tu ne prends pas tes jambes à ton cou.

Dans ce marathon,
Au jour le jour,
Faut la condition,
Et croire en l’amour.
À moins que ce soit, pour la bagatelle
D’attraper la belle.
Le sexe mène par tous les bouts,
C’est bien connu.

Et si conclure,
Qu’une chaussure,
A ce pouvoir de se prévaloir,
L’accessoire,
Afin que cette histoire,
Rentre dans les anales.
De ce pas je m’y attèle.
Ce n’est qu’un péché véniel,
Juste rituel.

Pas à pas, j’ai retrouvé mes émois
A plus tard
Je pars
Apôtre de l’aléa
Quelquefois

tu résumes  le fond de ma pensée
il ne faut jamais rester échec et mat,

Qu'on me donne l'envie !!!!

Tu as fait la part belle aux bonnes et rappelé les mauvaises ! Il y a celles qui font avancer et celles qui ne font pas de bien !

Beau texte bien mené et très agréable à lire !

L'envie source du 1er pas pour tout projet, but....

A propos d'envie, j'ai entendu une émission samedi où Ameisen racontait que l'on avait montré des photos d'objets pour une étude. Des objets seuls, et des objets avec une main près a les saisir.
Ensuite, on demandait quels objets feraient le plus envie aux gens qui avaient vu les images.
Les objets phtographiés avec la main voulant les saisir ont toujours été choisis!
Et dans un questionnaire, les gens disaient ne pas en avoir eu conscience....
On a envie de ce que les autres ont, il parait que c'st humain...mais pas très raisonnable

je suis blindée de thunes, lol.
bah, j'écoute des émissions où on parle de ce qui m'interesse et comme je n'ai aucun gout pour les chaines musicales, n'ayant aucune oreille

non l'envie  engendre l'envie