Vous n'êtes pas identifié.
la contraction des deux , juste et possible , devenue une expression populaire , m'a fait reflechir a ce texte en forme de boutade , mais avec un possible certain
merci a vous eux
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Hippodrome
Un anglo-arabe
S’est vu refusé
L’entrée de l’hippodrome
Raison invoquée
L’hippodrome serait un panier de crabes
Depuis que des jockeys
Se prenant pour des nababs
Veulent du rab
De monnaie
Dès lors vers l’aérodrome
Viennent des gens fortunés
Se ruer sur des kebabs
Bon marché
Alors comme dab
La foule agglutinée
Respire les aromes
En s’enivrant de rhum
Pendant qu’a l’hippodrome
Un sahib du Pendjab
S’est éclipsé
Sur un anglo-arabe
À qui on avait refusé
D’évoluer sur l’hippodrome
Dernière modification par nouga (24-12-2012 11:21:55)
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nan on arrte pas en effet
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Recréation
L’œil rivé sur la pendule
L’élève crédule
Croit que, mais non
La cloche n’a pas sonné
L’attente se fait aiguillon
Et le maitre strict
Comme un calcul
Lisse sa moustache
les potaches
Mettent une virgule
Après la particule
Quand enfin elle sonne
La frénésie devient
Aussi torride que la canicule
Sévissant comme des tentacules
Les visages rayonnent
Le maitre donne le verdict
Aux addicts de la récré
Et du préau édicule
Enfin libérés
Les voilà prêts
À jouer aux osselets
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Salut, Ami Nouga
Ton slam est empreint d'émotions, parle et parlera à tous les enfants
que nous avons été et que nous sommes restés. Ton texte est plein de
respect, de vivacité et de chaleur. Merci pour le partage
De très très z'affectueux poutoux z'à toi et aux tiens (deux et quatre pattes) de
Thanalie la Loudéacienne
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Généralement, à cet âge, les virgules on les mettait sur les murs ! Lol ! Enfin surtout les nuls !!!
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De bons souvenirs.... Bravo poto
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merci a vous chenapans
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Fenêtre
Le gel arriva par la fenêtre
Celle ouverte sur la vie
L’homme en avait plein ses lunettes
L’hiver a ses intempéries
Mais il sourit, en enfilant ses guêtres
Le gel c’est si joli
Et regarda en bas les êtres
Petites fourmis
Une femme devant sa boite à lettres
L’ouvre en poussant des cris
À vue de nez au pifomètre
Encore des soucis
À côté de la baraque du quartier maitre
Une veuve épanouit
Cause avec le contremaitre
D’un chantier qui s’agrandit
L’homme ferma la fenêtre
L’atmosphère tiédit
Puis déplaça de quelques millimètres
Son œil aguerrit
Ailleurs d’autres paramètres
D’êtres en sursis
Regarderont paitre
Les ombres de la nuit
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cool Mado
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L’Oubli
L’oubli entre dans sa vie
Le gout des cerises au printemps
Et l’odeur de ces journées
Ou l’insouciance sourit
Il pleut dans sa mémoire
Sur quelques moments amis
Avec des regards intenses
De ces instants où croire
Un voile s’est invité
Sans se soucier de la peine
Ni des aléas de l’âge
Du temps et ses effets
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Cool.
Tu me fait penser à un morceau de mon mentor:
http://www.youtube.com/watch?v=OmdBEUIS2QM
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merci frerot grace a toi je decouvre des artistes
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AH déja l'oubli
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un exercice de début d'année, detournement d'un poème connu, il faut respecter la rime de l'original
Détournement d’un poème connu, en l’occurrence Verlaine
« Il pleure dans mon cœur »
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s'écœure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !
Elle joue avec mon cœur
Puis se calte en ville
Me laissant en langueur
C’en est trop pour mon cœur
Dehors, encore la pluie
Lave les ardoises du toit
Je pense à mes ennuis
Mais elle s’en fout la pluie
Elle joue et ma raison
Explose, tout, tout m’écœure
L’amour quelle trahison
La mort aura raison
La voilà ma vraie peine
Et mes vilains pourquoi
Je meurs avec ma haine
Seul comme un amant peine
Dernière modification par nouga (02-01-2013 18:49:45)
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chapeau! exercice interressant!
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C'est plus moderne que Verlaine !!!
Mais tu devrais mettre la ponctuation ce serait encore mieux !
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merci a vous
oui t'as raison Daniel
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Détournement du poème « les conquérants » de José Maria de Heredia
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde occidental.
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré;
Ou, penchés à l'avant de blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
Comme un bois grouillant d’êtres venu du Natal
Fatigués des regards de la misère humaine
De banlieues-dortoirs ou sous l’œil de capitaines
Partaient au poste de police, c’était brutal
Ils devaient s’exiber, de leur tenue métal
Que des couturiers soudaient dans des iles lointaines
Et revendaient à prix d’or par des boys antennes
Aux abords de l’orée du bois occidental
Chaque fois qu’ils concluaient c’était si épique
L’azur s’exprimait, eux pensaient aux tropiques
Enchantaient de ces achats pas donnés, dorés
Ou pendant ces heures, volaient des caravelles
Ils pensaient au pays, s’ils étaient ignorés
Du fond de ce bois, en écoutant les nouvelles
Dernière modification par nouga (03-01-2013 19:55:34)
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Pas facile de rêver du fond d'un commissariat !!! Lol ! Moins épique !
Bon boulot tu t'es appliqué !!!
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oui Daniel je me suis appliqué , c'est Natal ( province du Bresil qui m'a fait pensé aux travestis, en plus des rimes j'ai repris le mot de début pour corser l'affaire
Frerot content de t'avoir fait decouvrir un poème de ce grand monsieur, que je connaissais par coeur pendant ma scolarité
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Prosodie
La prosodie a fait un jour rimer ma vie
Elle est entrée après des décennies passées
À me soucier d’exister sans arrières pensés
Ignorant même l’étendue de son gazouillis
Vivre avec inclus, une oreille attentive
Les sons sont au tempo, le tango du bon mot
Comme une valse endiablée de corps crescendo
Dans l’extase d’une attente des plus récréative
Me voici en compte avec elle et pour toujours
De ces années futures, en apprécié l’ivresse
Maintenant qu’elle est devenue ma maitresse
Certains diront, la passion a ses carrefours
Ou les chemins nous mènent, avec l’envie d’aller
Voir toutes les sentes et les joies associées
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Prosodie ça sonne comme une bactérie, une maladie intestinale qui donnerait envie d'évacuer des vers !
Encore un beau travail !
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comme quoi certains accidents de la vie ne sont pas des "moins"... ils peuvent etre un "plus" si on s'en sert pour découvrir des choses
celui qui dit que l'important n'est pas ce qui nous arrive mais ce qu'on en fait a bien raison!!
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Daniel de Blanc-Mesnil a écrit:
Prosodie ça sonne comme une bactérie, une maladie intestinale qui donnerait envie d'évacuer des vers !
Encore un beau travail !
excellente reponse , çà c'est du commentaire lol
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