Forum Grand Corps Malade et slam

Non...C'est tout l'inverse frangin.
Ils arriveront tous très vite et repartiront encore plus vite.

Quelle beauté de prendre le jour comme il vient, vivre tout simplement de ces petits moments de bonheurs, rester terre à terre ... ne pas se prendre la tête... Que cette joie se pérennise quotidiennement ...

MxlleJo...Je suis fidèle à ma chérie.
Je n'ai que pour seul droit celui de regarder le menu et de partir avant de commander le consommable...

J'ai toujours essayé d'aller là où me mènent mes pas dans ce domaine, ça été très souvent compliqué, ça fait souvent mal, mais je ne regrette rien. J'ai déjà pensé à fuir l'amour à croire qu'il m'évite ou me torture, mais franchement, il est dans tellement de choses plus qu'une autre moitié à nous, il est surtout en nous, quand on sait le voir. L'autre ce n'est pas en attendre quelque chose, mais juste, comme avec soi au fond, avancer en toute tranquillité, avec passion.

J'approuve ton désir de vivre au jour le jour, je le fais souvent. Et malgré qu'au fond je ne te connais pas, c'est appréciable de partager ton bon état d'esprit, malgré les querelles probables qui, par des choix, on fini par te conduire vers tout cela, et pour finir, par nous partager ce beau texte.

Aujourd'hui, 12 12 12, à midi douze mn et douze secondes !!! ...

Pour exprimer ce que l'on ressent, ce que l'on vit, il y a une multitude de moyens. Évidement, le plus évident reste certainement la parole. Mais il est souvent, aussi, le plus difficile, c'est une confrontation direct à soi et aux autres, et on n'y est pas toujours préparer. Souvent enfermé dans sa tête à faire un dialogue de sourd avec soi-même, forcément, il faut s’alléger, explorer d'autres pistes, voir d'autres horizons.

Moi pour me délaisser de tous ce qu'on pourrait appeler des poids, j'utilise, l'écriture évidement, qui est un bon moyen, mais aussi le dessin, la musique comme la guitare, le chant, ou des fois le piano.
L'art soulage, et partage. C'est se révéler aux autres tout en gardant parfois une certaine abstraction du concret, comme une protection, chacun interprète. C'est souvent comme ça, que dans l'écriture par exemple, je reste très général dans mes dires, j’essaie de faire quelque chose qui peut interpeler chaque lecteur, tout en me révélant. Mais je nomme rarement les personnes par leurs noms, ou les lieux, etc. Je cherche à faire quelque chose à la fois très contemporain/populaire mais aussi hors du temps.

Chacun son style, chacun son but. Après tout c'est sur la route du bonheur, de la recherche de soi, on dit bien souvent, le but n'a pas vraiment d'importance, c'est le moyen et le chemin emprunté qui compte. Finalement le but ultime de la vie, c'est de mourir. Pour ma part, je suis athée, et je pense que la vie n'a aucun but aucun sens préconçu, nous somme, pour moi, juste dut à un fabuleux hasard sur cette terre. Et ce qui compte c'est ce qu'on va faire de ce précieux temps qui nous est impartis avant de disparaitre dans l’infini néant.
Vivre chaque instant, vivre comme cela vient, mais aussi faire des projets. Au fond je ne pense pas que la gloire, ou laisser une trace dont on ne pourra même plus être conscient dans l'histoire n'est vraiment d'intérêt. Par contre, toutes mes croyances on tendance à promouvoir le vivant, le présent. Apporter, aujourd'hui, maintenant quelque chose à notre histoire qui s'écrit chaque seconde, l'enrichir de chaque instant, ainsi qu'offrir cette expérience aux autres, ou tout simplement s'épanouir avec eux, qu'il naissent d'une relation éphémère ou durable, le partage, ça c'est le vrai cadeau de l'humanité. Amour, harmonie et partage.

Je parle énormément avec le regard pour ma part, c'est vrai il y aussi le dialogue corporel. D'un silence peuvent naitre beaucoup d'intentions.
Parfois le silence vaut mieux que de vaines paroles, mais aussi une chaleur sans mot dire peuvent soulager, aider. Puis parfois le silence est de trop, même pesant.

Il faut savoir équilibrer entre silence et expression.


« Quand tu t'imposes le silence tu trouves des pensées. Quand tu te fais une loi de parler tu ne trouves rien à dire. » - Henri Beyle.