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Donne-moi un peu de cette maladie qui pousse
Au plus invraisemblable délire sur de la musique
Soudain je me pose tant de questions sur ma façon
De voir l’interminable route où se perdent les fous.
Il faut que je continue, que je prenne cette chose
Que je la transforme en une belle plante et du terreau
Changer sa vie hein, c’est des trucs pour les autres
Moi je suis damné, il semble parfois, que ma parano
Devienne plus violente que l’orchestre des valkyries
Il faut que je souffle que je prenne ces mots malades
Que je me guérisse de leur enivrante chanson triste
Et que je concrétise ma part de bonheur à l’écrit.
J’entends en moi vrombir un monstre toujours plus fort
Une énergie de nulle part qui me protège de la mort
Comprends bien qu’ici nos ressources les plus précieuses sont comme l’or
J’entre dans un Drogstore, dévalise mon portefeuille
Me roule un 2 feuilles tout seul, je laisse tomber un œil
La fatigue m’accapare, et la came me cueille
Je voyage sur des routes interminables en Insomnie.
Le ciment dans la plaine s’élève si haut, j’ai juste envie
De grimper comme yamakasi et décrocher la lune pleine, rah !
Mon objectif est une caricature drôle de ceux qui naissent lÃ
A un moment j’ai pris cette bouteille, je l’ai bu, brisé parterre
Je ne me souviens plus pourquoi, l’alcool est l’essence de ma colère
J’ai ouvert le capot de mon crâne malade, j’ai vu le moteur des émotions
Toujours rouge sang et grise amères, je me dis ouais c’est sans solutions
Mais je sais que je peux devenir extrême et je suis vraiment navré
Seulement il faut comprendre, que ce monde est comme un mauvais navet
Et je trépigne, je préfère ma vision astrale, me faire un bon film spirituel
Le shit sous l’opinel, ma vie au scalpel, je deviens un ange sans ailes
Et défonce la matrice de mon conscient déficient, je devine ton attitude rude
Mais ma belle ne soit pas prude, je crois que ce soir il faut qu’on se dénude.
Ils attendent du piment au ciment des serments au firmament
Nous cherchons tous le bonheur, à notre manière, enfin j’imagine.
Et ce n’est pas si facile pour nous, l’Homme est a cela de tragique.
Au théâtre de la banalité, portés par nos grands rêves et nos peurs assassines,
Nous jouons nos rôles pour entrevoir une chance de vivre mieux nos faiblesses.
Parce que le monde que nous inventons est dur et la force nous séduit.
Etre meilleur demain ou choisir une voie difficile emprunte de spiritualité
Les gens préfèrent, je crois, taire la blessure et ne jamais se laisser dépasser
Par la beauté d’une fleur où la fureur de la ville, par les hauteurs et le silence.
Il est bon de contempler ce monde dans sa simplicité et sa force inexorable.
De l’aube, rouge érable, de la bonté du sol arable, aux murmures des vagues.
C’est pourquoi je respire, sinon je serais comme un rêve mort né.
Grise est ma pensée polluée, donne moi la main
Et j’y poserais rêves et peurs. Comprend moi bien
Cette rage sourde me tiens au chaud, j’y peux rien
Comme Al pac’ et Tupac je crache sur mes ennemis
Par ennui. Personne ne me rendra ma putain de vie
J’ai perdu mon ombre, perdu mon âme et si je souris
C’est qu’ils ne veulent pas voir dans le sombre de mon esprit.
Alors j’écris, c’est comme un cri, une maladie incurable
Le jour tombe, la ville sous les néons s’anime et je m’arme
De mon stylo d’un papier, j’ai que ça, cracher ma rage
D’onyx mes rimes toxique empoisonne comme la nicotine
Dégouté depuis les contes de Grimm, je sais que c’est l’usine
Qui attend les types comme moi. Quoi ? Ma foi pionce
La page fonce, mon esprit danse et je jette quelque ronce
A cette vie difficile pour la plupart qui vivent sans réponse
Qui vivent là , entre la brutalité des roses et notre musique.
Notre hip hop nous donne la force de tenir
Quand ça sent la merde-même, je veux pas mourir
On baffe le beat et en bas on nique des litres
Les pognes pleines d’encre, bouffés par le gros son,
Je gamberge sur ma vie et frappe comme Bronson
J’ai des doses de bombes comme une meufs de youporn
mes proie jongent le sol, enraciné à ce que j’écris
Je décris dans le texte la réalité d’un petit qui se bat lÃ
Se ballade et tourne comme une balle dans sa chambre
Notre réalité est toujours la même seul l’esprit vole.
Depuis la marelle, l’école, les types au sol, la colle,
Je ne connais que l’affrontement des fiertés, des mecs barges
Si je pouvais je prendrais le large, je rentrer entre les marges
Mais je suis marginal, animal en tenue de combat
Mon cœur est de titane, ma mine fait l’effet d’un ton-ba.
C’est un esprit dingue qui t’assassine, perché sur le beat
Je ne sens pas la douleur, mes frappes sont critiques
Comme un sorcier mystique j’ensorcelle ton cerveau
Vodou couvert de sang d’encre je te jette dans le caniveau
Je cause, pose ma prose, mon putain de –shirt à 5 euros
Sent la sueur et la cyprine, je rap depuis cypress hill
Mon super style te surine, comme dans Kill bill
Je plonge dans ton esprit y frappe 5 fois par rimes
Ma poésie est prolixe, la production est un crime
J’admets mon niveau, mais je suis au sommet de la chaine
Et je fume des jokos, rap mon ego trip dans la track, je me déchaine
Comme le phoénix renait d’année de suplice
Je surpasse les nase sous le drapeau de la navy, des nazi
Déguisé je les travestie en mouton car je suis un messie.
Mercredi je délire sur mon style, jeudi je remet le couvert
Je ne me découvre jamais, mon armure est ma pensée frère
C’est ça je parle, je les baise, mon adrénaline augmente
Mon sang boue, j’ai besoin de cracher ma putain d’existence.
On vit comme on peut et on espère tous prendre le large
Partir loin de cette merde qui nous colle à la peau et rend barge
Je baskete c’est classe, mais je n’amasse pas de liasses et je dois
Tenir mon raviot hors de l’eau, sinon les frères seront sans joie
Je foule donc ta dépouille, te fais les fouilles et te dérouille
Si tu te redresses, je crache sur ces cons je suis pas un artiste pop
Mon hip hop est une dope pure, je la coupe pas je la drope
Comme un wilkinson. Mon esprit est clair, la nuit m’appelle je chope
Mon pote je pars pour des soirées de rodes avec ma prose pour les chippie
Le chapiteau bouge, j’abboie mon profil est celui des pires ennuis
Les flics m’ont à l’œil, dans l’ombre de la pisotière, près à me la faire
Mais je gère, mon genre de phase préférer comme Kaiser sauzé
Je disparais et roule mon spliff, pendant qu’il rumine sur le képi.
A qu’elle sauce se cuisine le piment, dans le ciment coule mes larmes
Je prends mon plus kiff, et je tire quelques flèches gratuite, je braille
Je rap, pour qu’ils gardent longtemps l’œil ouvert, jamais tranquille
Imagine que l’insomnie m’a hanté des nuit a cause de ses sale flics
Qui frappe et cherche la merde, Et si je ne dors pas, je suis nerveux
Donc je me soigne à la beuh et je bois en rêvant de l’empire en feu.
Je sais peu de chose, qu’est-ce tu veux que je dise
Je dose ma prose, pose ma rage, fume et tise
J’erre la ville est grise, je creuse pour un dix de shit
Le beat bat, je balance ma vie dans ce cirque
Ma clique y croit et j’incise au stylo dans le cercle
Je décolle loin du silence de l’asphalte
Prend le Mic dans ce grand théâtre
Et je crache ma rage de basalte,
Les pognes pleines d’encre,
Les écouteurs bouffés par le gros son,
Je gamberge sur ma vie et frappe comme Bronson
J’ai des doses de bombes assassines,
Je pose ce mal à l’âme et je dessine
Mon avenir loin de la merde à laquelle il nous destine
Ma foi pionce, mes proie jonchent le sol, enraciné à ce que j’écris
Je décris dans le texte la réalité d’un petit qui se bat lÃ
Se ballade et tourne comme une balle dans sa chambre
Notre réalité est toujours la même seul l’esprit vole.
Depuis la marelle, l’école, les types au sol, la colle,
Je ne connais que l’affrontement des fiertés, des mecs barges
Si je pouvais je prendrais le large, je rentrer entre les marges
Mais je suis marginal, animal en tenue de combat
Mon cœur est de titane, ma mine fait l’effet d’un ton-ba.
On baffe le beat, en bas on tise des litres
Nos frappes sont cardiaques, la zone s’invite
Sur la piste, man, je pose et devise
Avec les anges, la ville est toujours grise
On vit de la fumette et de not’ tise
Une meuf passe, c’est obligé on la vise
La vie est dure, mais c’est comme ça qu’on la prise
Avec le cÅ“ur fort, et l’esprit pur, on est lÃ
On s’en bat les couilles, on rap pour ça
Pour ceux et celles qui vivent lÃ
Entre la brutalité des roses, et notre Art.
déjà déchiré, mon esprit est vif, encore
J’ai dans les poches des lyrics meurtriers et hardcore
Il est difficile de prendre la tangente quand tu es lÃ
Bercé par les voitures de luxe et les gens barges mon gars
Je prend le stylo et mon esprit deviens clair
Le papier fonce et les rimes jaillissent comme l’éclair
J’ai déjoué le beat, je reviens comme un snare.
La sik m’habille comme un survêt streetwear
Ouvre la bouteille, l’alcool grille mes neurones
Je pense moins je me dédouble, je suis cool
Je m’endors quelques heures, presque mort
Avant que le jours jette des flèches d’or.
L'alcool est souvent l'essence de la colère
alors que la ganja est plus orientée sur le calme (notamment le sativa L Tétra Hydro Cannabinol Délta 9).
Joli.
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une apologie des plantes, herboriste quel beau metier lol
nan je deconne j'ai bien aimé tes envolées
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Touchant et prenant, mais surtout on fond très intime qu'est cette vie, ainsi dit, avec ce cœur de titane qui par l'esprit et la plume s'extrait du drame. Pour une fois je vais faire court, juste deux mots : bravo et merci.
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